LaFrenchCom est partie de zéro, il y a 6 ans. Cette agence indépendante spécialisée dans la communication de crise, outsider sur le marché du corporate, a été fondée par Florian Silnicki. Celui-ci dresse aujourd’hui un bilan du secteur sur lequel ses équipes d’experts en communication de crise se sont imposées.
Une vision pointue de l’accompagnement et du conseil en communication de crise
L’agence LaFrenchCom a été lancée en s’appuyant sur une vision pointue et exigeante du conseil en communication corporate.
« En lançant LaFrenchCom, j’avais la conviction qu’il fallait créer un pont entre le conseil en communication corporate classique valorisant les valeurs des entreprises et l’impact de la stratégie déployée auprès des parties prenantes, l’anticipation de la gestion de crise et la communication autour des risques qui va avec afin d’assurer un bouclier réputationnel. Et ce, sachant que les réseaux sociaux vont continuer d’être un formidable accélérateur de ce rapprochement notamment en instantanéisant la diffusion de l’information. » affirme Florian Silnicki, Expert en communication de crise et Président Fondateur de l’agence LaFrenchCom.
Une stratégie médiatique et une influence digitale au soutien de la stratégie judiciaire
La stratégie médiatique est aujourd’hui un ingrédient indissociable de la recette de la bonne stratégie de défense pénale.
La vie des affaires comme la vie politique se judiciarise ce qui entraine la multiplication des risques d’image et des crises et donc des besoins en communication sous contrainte judiciaire d’organisations et de dirigeants détabilisés par l’actualité.
L’agence LaFrenchCom est exclusivement composée d’experts réputés issus de formations juridiques ou de communicants spécialistes de l’opinion publique rompus aux techniques de la communication judiciaire afin de permettre à nos clients de faire face aux épisodes les plus sensibles : perquisitions dans les locaux d’une entreprise, convocation d’un PDG dans un commissariat, mise en examen d’un mandataire social, sanctions pour entente illicite entre concurrents, garde à vue d’un dirigeant, amende d’un régulateur sectoriel, condamnation pénale d’une entreprise…
La communication sous contrainte judiciaire est une activité de conseil qui se trouve à la croisée des chemins du métier d’avocat pour lequel nous avons fait plusieurs années d’études de droit et de communicant exercé aux côtés de différentes personnalités publiques afin de les protéger des risques réputationnels sur internet comme dans les médias traditionnels. Nous mettons toute notre énergie pour répondre au mieux aux attentes de nos clients en assurant la défense de leurs intérêts d’image en déployant des stratégies de communication au service de leur stratégie judiciaire afin que leur récit s’impose.
Les profils de haut niveau qui composent l’équipe de notre agence comme celui de Julien Auffret ou de Eric Schell permettent de répondre aux risques réputationnels de nos clients dans une société qui se judiciarise en continue.
La communication corporate consiste trop souvent à annoncer le changement pour une entreprise sans l’accompagner : lancement d’un produit, changement de stratégie business, nouveau positionnement marketing, nouvelle identité de marque, nouvelle gouvernance, nouvel actionnaire.
Face à la crise, la communication classique est insuffisante. C’est là que doivent intervenir les conseillers en communication de crise qui agissent comme des urgentistes capables de stopper immédiatement les dégâts d’image écornant la réputation d’une entreprise ou l’image de marque d’un dirigeant.
Savoir parler de la crise traversée par son entreprise
Gérer efficacement une crise nécessite le déploiement d’une stratégie de communication à la fois interne et externe de plus en plus complexe et une identification, idéalement en amont, des risques d’image et des risques réputationnels de plus en plus fine. Des collaborateurs aux analystes financiers, aux associations de consommateurs, en passant par les pouvoirs publics, les actionnaires ou les ONG, le nombre de cibles auprès desquelles il faut argumenter s’est considérablement accru. En outre, la circulation des informations, via internet notamment, rend chacune de ces cibles perméable ce qui annihile l’efficacité de la segmentation traditionnelle de la diffusion des messages.
Bien former ses collaborateurs à la gestion de crise
Par ailleurs, les collaborateurs d’une entreprise doivent non seulement être informés de la situation de crise afin de ne pas être un sur-risque pour l’entreprise, mais ils doivent également être formés au projet de ripostes de l’entreprise afin d’en être les ambassadeurs. On parle beaucoup aujourd’hui de valeurs d’entreprise, le terme est très à la mode. Les crises sont souvent un facteur de risque. Mais, si ces valeurs ne se traduisent pas sur le terrain par le biais d’un accompagnement des collaborateurs, tout cela reste aussi artificiel qu’inopérant parce qu’elles ne sont ni appropriées ni incarnées.
La gestion de crise au centre de l’expertise réputationnelle de LaFrenchCom
Plus aucune entreprise n’est à l’abri d’une crise propre à son métier ou s’étant produite dans des secteurs connexes. En six ans, les sujets de crise risquant de provoquer une explosion médiatique se sont multipliés.
Désormais, les pratiques comptables en font partie, de même que les rémunérations et les comportements des dirigeants. Sans parler du terrorisme, des accidents industriels et autres sujets de sécurité alimentaire, amplifiés par la montée en puissance des préoccupations environnementales et sociétales (racisme, discrimination sexuelle, …).
Il y a également les épidémies en tout genre, qui, comme le COVID mais déjà par le passé avec Creutzfeldt-Jakob, viennent braquer les projecteurs tant sur des pratiques commerciales privées que sur des filières institutionnelles au niveau européen (délocalisation industrielle, …). En outre, un fléau tel que le Sras provoque, à l’instar du terrorisme, des crises économiques et médiatiques au sein de multiples secteurs, comme le trafic aérien ou le tourisme.
Aussi, un cabinet de conseil en communication de crise, aujourd’hui, opère-t-il de plus en plus en amont afin de mettre en place des dispositifs anti-crise chez les clients. D’où un rôle à la fois préventif et pédagogique, car il s’agit, là encore, de former des interlocuteurs à tous les niveaux de l’entreprise.
Internet, incontrolable pendant la crise ?
Internet, comme vecteur incontrôlable de l’information, semble être devenu l’ennemi numéro un de la communication d’entreprise. Alors que c’est un outil qu’elles peuvent utiliser à leurs fins afin de fermer rapidement le chapitre de la crise.
Dans la crise, il s’agit, en effet, pour les entreprises ou les institutions de reprendre la main sur la diffusion de l’information et sur la maitrise de leur image en diffusant les bons messages sur les bons supports aux bons publics au bon moment. En matière de crise, on peut concevoir à l’avance des sites de réponses spécifiques mis en ligne instantanément par les entreprises en cas d’alarme.
Au quotidien également, les sites corporate offrent des possibilités d’utilisation de plus en plus sophistiquées. Les rapports dédiés au développement durable, par exemple, sont ainsi aisés à réactualiser et à valoriser. Les assemblées générales, les « road shows », comme les conférences de presse, peuvent se faire maintenant en direct dans tous les pays du monde. Une manière de frapper fort, si nécessaire, pour répondre à une rumeur ou gérer la présentation de résultats financiers sensibles.
Les entreprises ne sont donc plus seulement des victimes, elles peuvent aussi, désormais, amplifier leurs effets d’annonce ou désamorcer les débuts d’emballement médiatique par l’accompagnement de cabinet de conseil en gestion de crise.