Nos services

Séquestration
de dirigeants

« Depuis plusieurs années, le nombre de séquestrations de dirigeants d’entreprises n’a cessé de croître avec le durcissement du contexte économique et social. Plusieurs séquestrations ont trouvé un écho important dans les médias nationaux et ont durablement abîmé l’image et la réputation des entreprises concernées, marquant l’opinion publique et entamant le lien que ces entreprises avaient avec leurs investisseurs et leurs partenaires. Nous vous proposons des solutions clés-en-main, avec mise en place d’une cellule presse, limitation de l’accès aux bâtiments et briefing de vos porte-paroles. Concernant les personnels séquestrés, nous vous offrons des formations qui jouent tant sur la carte de la négociation que la prévention du traumatisme engendré.»

Florian Silnicki

Comment communiquer efficacement sous
la contrainte d’une séquestration ?

Par des actes tels que la séquestration, les salariés et représentants du personnel visent à faire entendre leurs revendications et influer sur les politiques sociales de l’entreprise en créant un choc médiatique. De quelques heures à parfois plus de deux jours, ces situations extrêmes de conflit ont, dans la plupart des cas, eu lieu au sein même de l’entreprise avec la retenue d’un ou plusieurs cadres dirigeants.

Radicalité sociale, quelle communication de crise est la plus adaptée ?

Dans ce contexte de tension sociale, la préparation à cette épreuve est nécessaire. En effet, si la séquestration est une atteinte à la liberté du dirigeant, elle peut également, par sa portée médiatique, durablement ébranler la réputation de l’entreprise comme la sienne propre.

Il s’agit alors de considérer les besoins du dirigeant et de l’entreprise afin de faire valoir son point de vue et de permettre à l’opinion publique de prendre de la distance avec un événement qui, de prime abord, peut lui sembler « sympathique » mais dont les conséquences sont rarement mesurées.

LaFrenchCom a donc crée une formation qui permet d’analyser l’ensemble des volets qui devront être abordés en cas de séquestrations :

  • Aspects pratiques et matériels de la séquestration,
  • Juridique,
  • Psychologie et techniques de négociation,
  • Stratégie de communication de crise.

Gestion de crise en cas de séquestration
de dirigeants d’entreprise

La séquestration de dirigeants – parfois appelée « bossnapping » – est un phénomène avéré dans les conflits sociaux les plus extrêmes. En France, plusieurs affaires médiatisées ont vu des salariés retenir leur patron pour protester contre des licenciements ou des restructurations​. Des incidents emblématiques chez Sony, 3M ou Caterpillar ont marqué les esprits, au point que 45 % des Français jugeaient alors cette méthode « acceptable » d’après un sondage CSA/Le Parisien​ (et même 93 % la comprenaient ou l’approuvaient selon une autre étude​). Ce soutien de l’opinion aux blocages d’entreprise et prises d’otages patronales reflète la radicalisation des salariés en période de crise économique​. Comme l’a souligné à l’époque une responsable politique de premier plan, ces actions extrêmes permettent à des employés « fragilisés, piétinés et méprisés » de se faire entendre malgré l’illégalité de telles pratiques​.

Pour l’entreprise et ses dirigeants, une séquestration patronale constitue une crise dans la crise. C’est non seulement une atteinte grave à la liberté et à la sécurité des personnes, mais aussi un choc médiatique susceptible d’ébranler durablement la réputation de l’organisation​. En effet, chaque épisode de séquestration de dirigeant bénéficie d’une large couverture médiatique et peut ternir l’image de l’entreprise auprès du public, des investisseurs et des partenaires​. La multiplication récente de ces crises sociales extrêmes oblige les grandes entreprises à anticiper ce risque spécifique et à s’y préparer rigoureusement.

Face à ce constat, notre agence experte en gestion des situations extrêmes propose une offre dédiée de gestion de crise sociale et de communication de crise en cas de séquestration de dirigeants d’entreprise. Cette offre s’adresse exclusivement aux grandes entreprises et à leurs dirigeants, et combine un dispositif de prévention en amont avec une capacité d’intervention à chaud 24h/24 en situation de crise avérée. L’objectif est d’aider les organisations à prévenir les séquestrations patronales et, le cas échéant, à gérer efficacement l’incident pour protéger la réputation des personnes dirigeantes et les intérêts vitaux de l’entreprise.

Offre de communication de crise sociale en cas de blocage d’entreprise ou de conflit social majeur

La communication en cas de grève, de blocage d’entreprise ou de tout conflit social majeur ne s’improvise pas. Notre agence experte en communication sensible propose une offre complète de communication de crise sociale pour aider les organisations à traverser ces crises tout en préservant leur réputation et leur stabilité interne. L’offre couvre l’ensemble des situations extrêmes à fort retentissement médiatique ou social : séquestration de dirigeants, occupation de sites, grèves très médiatisées, manifestations hostiles, conflits collectifs brutaux, etc.

Objectifs de l’offre

  • Protéger l’image de l’entreprise : Minimiser l’impact du conflit sur la réputation en contrôlant les messages diffusés publiquement et en adoptant un discours responsable. L’objectif est de préserver la confiance du public, des clients et des partenaires malgré la crise.

  • Conserver la maîtrise du récit : Garder l’initiative dans la narration des événements afin que la version de l’entreprise prédomine. Cela passe par une diffusion cohérente des informations officielles pour contrer les rumeurs et éviter que les adversaires ou la rumeur médiatique n’imposent leur récit.

  • Soutenir les parties prenantes internes : Accompagner et informer les collaborateurs, managers et dirigeants en temps réel. Il s’agit de rassurer le personnel, de prévenir la désinformation en interne et de maintenir la cohésion malgré les tensions, en montrant que l’entreprise reste à l’écoute de ses équipes.

  • Prévenir l’amplification médiatique : Éviter que la crise sociale ne prenne une ampleur disproportionnée dans les médias et sur les réseaux sociaux. Une communication réactive, factuelle et mesurée permet de réduire le risque d’emballement médiatique et de contenir les dommages d’image.

  • Restaurer la confiance après la crise : Une fois le conflit résolu, rétablir une relation de confiance avec l’ensemble des parties prenantes. Cela implique de communiquer sur les solutions apportées, les enseignements tirés et les mesures prises pour prévenir une récidive, afin de réparer l’image de l’entreprise et de pacifier le climat social durablement.

Livrables de la communication de crise sociale

Notre offre fournit un éventail complet de supports et d’actions de communication pour gérer efficacement une crise sociale. Parmi les principaux livrables proposés :

  • Éléments de langage en temps réel : Élaboration et mise à jour continue de messages clés pendant la crise, adaptés à l’évolution de la situation. Ces éléments de langage, validés en amont, garantissent que chaque prise de parole publique véhicule un message cohérent, précis et aligné sur la stratégie de l’entreprise, quel que soit le déroulement des événements.

  • Messages internes pour les collaborateurs : Rédaction de communications internes immédiates (notes d’information, e-mails, points quotidiens) pour informer le personnel de la situation et de son évolution. Ces messages expliquent la position de l’entreprise, apportent du contexte et rassurent les équipes, évitant ainsi les rumeurs en interne et maintenant l’adhésion des collaborateurs.

  • Communiqués de presse de crise : Préparation et diffusion de communiqués de presse spécifiques à la crise sociale en cours. Ils présentent les faits de manière transparente, la position officielle de l’entreprise et les actions entreprises pour gérer la situation. Envoyés aux médias en temps opportun, ces communiqués aident à encadrer la couverture médiatique et à faire entendre la voix de l’entreprise dès que nécessaire.

  • Q&A sensibles : Préparation de documents de questions-réponses détaillés sur les points sensibles du conflit (revendications, impacts, positions de l’entreprise, etc.). Destinés aux porte-paroles et aux responsables, ces Q&A anticipent les questions difficiles des journalistes, des collaborateurs ou du grand public, et fournissent des réponses approuvées, consistantes et nuancées pour éviter tout dérapage dans la communication.

  • Accompagnement des porte-paroles : Briefings et coaching personnalisés pour les dirigeants et représentants amenés à s’exprimer publiquement. Chaque intervention est préparée minutieusement afin que la prise de parole en période de conflit social soit maîtrisée, avec un ton factuel et calme. Nos experts conseillent sur la posture, les éléments de langage à privilégier et les messages à éviter, assurant une communication homogène sur tous les canaux (médias, réunions internes, réseaux sociaux).

  • Media training express : Sessions de formation accélérée aux médias pour les porte-paroles désignés, mises en place dans des délais très courts. Par des simulations d’interviews télévisées ou radio et des jeux de rôle, ces formations express préparent les intervenants à faire face aux questions pièges des journalistes, à gérer leur stress et à délivrer les messages clés avec assurance, même sous forte pression médiatique.

  • Veille de l’opinion publique : Veille en continu de la couverture médiatique et des réactions sur les réseaux sociaux pendant toute la durée de la crise. Un monitoring actif de l’opinion publique permet de détecter rapidement les signaux négatifs émergents, de suivre l’évolution de l’image de l’entreprise en temps réel et d’adapter la stratégie de communication en conséquence. Des rapports de veille réguliers informent les dirigeants de l’état de l’opinion et alimentent les décisions de communication.

  • Stratégie de prise de parole post-crise : Élaboration d’un plan de communication pour la sortie de crise et l’après-crise. Ce livrable définit les messages de clôture à diffuser une fois l’accalmie revenue (remerciements, explications des accords trouvés, perspectives d’avenir) ainsi que les initiatives de communication réparatrice dans les semaines suivant le conflit. L’objectif est de tourner la page du conflit en restaurant l’image de l’entreprise et en renouant le dialogue social sur des bases saines, afin de reconstruire la confiance à long terme.

Phases d’intervention

Une communication de crise sociale efficace s’organise en plusieurs phases, depuis l’anticipation jusqu’au suivi post-événement. Notre agence intervient de façon structurée à chaque étape critique :

Préparation (avant la crise ou dès les premiers signes)

En amont ou dès les premiers signaux d’un conflit social, la phase de préparation est déterminante. Elle consiste à anticiper et planifier : constitution d’une cellule de crise dédiée à la communication, analyse rapide du contexte et des enjeux (revendications des parties prenantes, risques pour l’entreprise), identification des scénarios d’escalade possibles. Lors de cette phase, une stratégie de communication de crise sur mesure est définie, incluant la validation des messages clés initiaux, la désignation des porte-paroles, et la mise en place des outils de veille. Cette préparation permet d’être réactif dès que la crise éclate, en ayant déjà posé un cadre clair pour la communication à venir.

Communication à chaud pendant la crise

Il s’agit de la phase critique où le conflit est en cours et exposé publiquement. La communication à chaud vise à gérer l’urgence au jour le jour. Concrètement, cela implique de diffuser rapidement des informations vérifiées et des messages officiels vers tous les publics : médias, salariés, autorités, clients, etc. Les éléments de langage sont ajustés en temps réel en fonction des développements (communiqués successifs, points presse, publications sur les réseaux sociaux). Un accent particulier est mis sur la transparence factuelle (communiquer ce qui est avéré sans spéculation) et sur un ton responsable et respectueux afin de ne pas attiser les tensions. Par exemple, la communication reconnaît les préoccupations des grévistes tout en expliquant la position de l’entreprise. Durant cette phase, nos consultants veillent à la cohérence des messages sur l’ensemble des canaux de communication et coordonnent les prises de parole pour éviter toute contradiction. L’objectif est de garder la maîtrise du récit de la crise, de contenir son impact médiatique et de préparer le terrain à la résolution du conflit.

Communication de sortie de crise

Lorsque des solutions commencent à se dessiner (accord avec les salariés, fin du blocage du site, libération d’un dirigeant séquestré, etc.), une communication de sortie de crise doit être orchestrée avec soin. Cette phase vise à accompagner la résolution du conflit aux yeux du public et des parties prenantes. Il s’agit d’annoncer la fin de la crise et les résultats obtenus de manière constructive : par exemple, communiquer sur l’accord conclu avec les représentants du personnel, sur la reprise progressive de l’activité, ou sur les engagements pris de part et d’autre. Le ton de la communication de sortie se veut apaisant et positif sans triomphalisme, pour montrer que l’entreprise sait tirer les leçons de l’événement tout en se tournant vers l’avenir. Des messages de remerciement ou de reconnaissance peuvent être adressés aux équipes pour leur résilience, ainsi qu’aux clients et partenaires pour leur compréhension durant la crise. En gérant proactivement cette sortie de crise, l’entreprise conserve la main sur le récit final des événements et pose les bases d’un retour à la normale sous un jour favorable.

Communication post-crise (réparatrice)

Après la résolution immédiate du conflit, la communication ne s’arrête pas. La phase post-crise est consacrée à réparer les effets de la crise sur l’image et le climat social de l’entreprise. Nos experts déploient une stratégie de communication post-événement pour reconstruire la confiance sur le long terme. Cela passe par plusieurs actions : un bilan interne et externe de la crise (retour d’expérience communiqué en toute transparence sur ce qui s’est passé et ce qui va changer), la mise en avant des mesures correctives ou préventives prises pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, et le maintien d’un dialogue ouvert avec les salariés (par exemple via des rencontres de discussion, des communications régulières sur l’avancement des changements promis). Vis-à-vis du public et des partenaires, la communication post-crise peut prendre la forme d’initiatives positives (actions de responsabilité sociétale, projets fédérateurs) montrant que l’entreprise a su tirer parti de la crise pour s’améliorer. Cette phase inclut également une veille prolongée de l’opinion afin de détecter toute persistance de narratifs négatifs et d’y répondre. L’enjeu est de restaurer pleinement la réputation entamée et de renouer un climat de confiance avec l’ensemble des parties prenantes, en démontrant que l’entreprise sort grandie et plus solide de l’épreuve traversée.

Cas d’usage typiques

Cette offre de communication de crise sociale s’applique à divers scénarios de conflits extrêmes en entreprise. Quelques exemples de situations dans lesquelles notre intervention est cruciale :

  • Séquestration de dirigeants : Un dirigeant (PDG, cadre) est retenu contre son gré par des salariés en colère. Dans ce contexte exceptionnel, la communication doit être gérée sous contrainte pour ne pas aggraver la situation. L’agence coordonne la cellule de crise communication en lien avec les autorités, en diffusant uniquement des informations maîtrisées vers les médias afin de ne pas encourager une surenchère. Elle prépare également les déclarations à froid une fois l’issue trouvée, de sorte à expliquer sobrement l’événement et ses conséquences sans alimenter la polémique, protégeant ainsi l’image de l’entreprise.

  • Occupation de site et blocage d’entreprise : Des employés ou des manifestants occupent une usine ou bloquent l’accès aux installations, paralysant l’activité. Nos spécialistes orchestrent la communication heure par heure pendant l’occupation : informations régulières au personnel non participant pour des raisons de sécurité et de transparence, communiqués publics pour indiquer la position de l’entreprise et les efforts de dialogue en cours, et gestion des médias présents sur le terrain. L’enjeu est d’informer sans excès, de montrer la volonté de résoudre le conflit par la discussion, tout en évitant de donner une tribune aux actions extrêmes. Cette gestion communicationnelle resserrée contribue à écourter le blocage et à préserver la réputation de l’entreprise malgré la couverture médiatique intense.

  • Grève reconductible très médiatisée : Un mouvement de grève reconductible (illimité par renouvellements successifs) reçoit une forte attention des médias jour après jour. L’agence met en place un dispositif de communication continue sur la durée : points de situation quotidiens envoyés à la presse, mises à jour internes aux salariés sur l’état des négociations et l’impact sur l’activité, messages réguliers aux clients ou usagers impactés pour maintenir leur confiance. Tout au long de la grève, le discours de l’entreprise reste cohérent et constant, montrant sa compréhension des revendications tout en soulignant ses actions pour assurer la continuité du service. Grâce à cette coordination, l’entreprise évite les maladresses de communication sur la longueur et maintient une image de sérieux et d’ouverture au dialogue jusqu’au dénouement du conflit social.

  • Manifestations hostiles : Des manifestations hostiles (parfois accompagnées de heurts ou de vives tensions) éclatent aux abords du siège ou d’un site de l’entreprise en lien avec une crise sociale. Notre cellule de communication de crise diffuse en interne des consignes claires pour garantir la sécurité des employés (par exemple, consignes de rester à l’écart, informations sur l’accès au site) et assure en externe un discours d’apaisement. Les porte-paroles formulent des messages fermes mais mesurés condamnant d’éventuelles violences tout en réaffirmant la volonté de dialogue de l’entreprise. En évitant tout propos inflammatoire et en occupant le terrain médiatique avec une communication responsable, l’agence aide à désamorcer la crise d’image que pourrait provoquer ce type de manifestation violente.

  • Autres conflits collectifs brutaux : Tout conflit social soudain et intense qui prend de court l’entreprise (par exemple, un arrêt de travail massif imprévu à la suite d’une annonce de restructuration, un boycott interne spontané, etc.). Dans ces situations chaotiques, notre intervention en urgence dès les premières heures permet d’établir un plan de communication immédiat : mise en place d’une cellule de crise, messages express aux employés et aux partenaires pour reconnaître la situation et indiquer que des mesures sont en cours, première déclaration publique pour appeler au calme et annoncer l’ouverture d’un dialogue. Cette réponse communicationnelle rapide et structurée, même face à l’imprévu, aide à garder le contrôle et à empêcher le vide informationnel qui alimenterait spéculations et inquiétudes. Elle donne à l’entreprise une chance de reprendre l’initiative malgré la brutalité de la crise.

Chaque scénario de communication de crise sociale requiert une adaptation fine, mais tous partagent la même exigence de rigueur et de sang-froid dans la gestion de la parole. Grâce à une méthodologie éprouvée et à une expertise pointue des situations de blocage d’entreprise et de conflit social, notre agence offre un accompagnement institutionnel complet. Ce savoir-faire permet à l’organisation confrontée à une crise sociale de conserver la maîtrise de sa communication, de limiter l’impact négatif de la crise et de reconstruire, une fois la tempête passée, un climat de confiance propice à la poursuite sereine de ses activités.

Objectifs de l’offre de gestion de crise
« séquestration de dirigeants »

Cette offre sur-mesure vise à couvrir l’ensemble des enjeux humains, opérationnels et réputationnels liés à une séquestration de patron. Les objectifs principaux sont :

  • Prévenir les risques de séquestration : identifier en amont les facteurs de tension sociale au sein de l’entreprise pour éviter que la situation ne dégénère jusqu’à la séquestration d’un dirigeant. Il s’agit de désamorcer les conflits avant qu’ils n’atteignent un point de non-retour.

  • Anticiper les foyers de tensions internes : mettre en place une veille sociale et un dialogue constant avec les représentants du personnel pour détecter précocement les conflits sociaux latents (plans sociaux, réorganisations, négociations annuelles tendues…) et déployer des actions préventives.

  • Gérer la communication interne et externe en cas de crise : prévoir des stratégies de communication de crise adaptées à une situation de séquestration – messages internes pour informer et rassurer les collaborateurs, messages externes pour les médias, les partenaires et l’opinion publique – de façon à garder le contrôle du récit et à préserver l’image de l’entreprise même sous la contrainte.

  • Sortir de la crise en préservant réputation et sécurité : orchestrer le dénouement de la séquestration par la négociation et la médiation, en minimisant les risques d’escalade. L’objectif est de libérer le dirigeant sain et sauf, de rétablir l’ordre sur le site, tout en sauvegardant la réputation de l’entreprise et en tirant les enseignements pour éviter une récidive.

Livrables fournis dans le cadre de l’offre

Notre offre de gestion de crise « séquestration de dirigeants » comprend un ensemble complet de livrables et dispositifs opérationnels, remis à l’entreprise cliente :

  • Audit de vulnérabilité sociale – Un diagnostic approfondi de la situation sociale de l’entreprise. Nous analysons les indicateurs de climat social, les précédents conflits, la qualité du dialogue social et identifions les zones de vulnérabilité où une crise pourrait éclater. Cet audit évalue le risque de mouvements sociaux violents ou de séquestration lors des phases sensibles (annonces de plans sociaux, fermetures de site, restructurations).

  • Cartographie des tensions internes – À partir de l’audit, nous établissons une cartographie précise des foyers potentiels de tension au sein de l’organisation. Cette cartographie met en avant les sites industriels ou unités à risque, les périodes critiques à venir et les acteurs potentiellement impliqués (équipes syndicales locales, collectifs informels de salariés, etc.). Elle sert de base pour orienter la veille sociale et les actions de prévention.

  • Protocoles de communication autour de la gestion des intrusions et séquestrations – Élaboration de protocoles de communication autour des questions de sûreté spécifiques, intégrés au plan de sécurité de l’entreprise, pour faire face aux intrusions de manifestants ou au verrouillage des locaux par des salariés en colère. Ces protocoles décrivent les mesures de protection physique des dirigeants (évacuation préventive, pièces sécurisées, escorte), les procédures d’alerte en cas d’incident (chaîne d’alerte interne, appel aux autorités) et les consignes de conduite à tenir par les dirigeants en cas de séquestration (comportements à adopter pour se protéger et faciliter la résolution).

  • Procédures de gestion de crise « séquestration » – Un plan de gestion de crise détaillé, spécifique au scénario d’un dirigeant retenu contre son gré. Ce plan à déclenchement immédiat définit la composition et le rôle de la cellule de crise dédiée, les contacts d’urgence (forces de l’ordre, préfecture, conseil juridique, communicants), le mode de pilotage des négociations sur le terrain, ainsi que les étapes de décision (seuils de déclenchement d’une intervention policière, par exemple). Des fiches réflexes sont fournies pour chaque acteur clé durant la crise.

  • Cellule de médiation sociale externalisée – Mise à disposition d’une cellule de médiateurs professionnels rompus aux conflits sociaux violents. En cas de crise, ces médiateurs neutres peuvent être dépêchés sur site pour renouer le dialogue entre la direction et les salariés séquestrant le dirigeant. Leur intervention vise à désamorcer la tension, à écouter les revendications pour éviter tout engrenage de violence, et à amorcer une sortie de crise négociée acceptable par les deux parties.

  • Guide de communication sous contrainte – Un guide pratique de communication en situation de séquestration, élaboré en amont, est remis aux dirigeants et aux communicants de l’entreprise. Il contient des messages pré-préparés pour les différents publics (employés, médias, autorités, familles du dirigeant retenu), des principes de communication à respecter sous la contrainte (calme, empathie envers les salariés mais fermeté sur les principes, respect des instructions des ravisseurs, etc.), ainsi que des entraînements à la prise de parole en situation extrême (par exemple, si le dirigeant est forcé de s’exprimer sous la menace).

  • Assistance 24/7 en cas de crise – Notre équipe d’experts en gestion de crise est joignable 24h/24 et 7j/7 pour accompagner l’entreprise dès les premiers signes d’alerte. En cas de séquestration effective, une cellule de crise externalisée est activée instantanément, avec mobilisation d’un consultant senior sur site ou en appui téléphonique permanent. Cette assistance couvre la coordination avec les forces de l’ordre, la gestion en temps réel des communications sensibles, et le conseil stratégique au plus haut niveau tout au long de l’événement.

  • Coaching des dirigeants – Des sessions de formation et de coaching sont proposées aux membres du top management pour les préparer psychologiquement et tactiquement à d’éventuelles situations de séquestration. Ces formations, réalisées sous forme d’ateliers et de simulations de crise, enseignent aux dirigeants les réflexes de sécurité personnelle, les techniques de gestion du stress intense, la posture à adopter face à des salariés agressifs, et la manière de communiquer pour gagner du temps et apaiser les séquestrants jusqu’à l’arrivée des secours ou la conclusion d’un accord.

(D’autres livrables complémentaires peuvent être intégrés selon le contexte spécifique de l’entreprise, par exemple un accompagnement juridique sur les dépôts de plainte post-événement, ou des exercices de simulation en partenariat avec les autorités locales.)

Phases de la mission d’accompagnement

Notre intervention se déroule selon une méthodologie structurée en plusieurs phases, combinant en permanence anticipation et réactivité :

  • 1. Prévention et veille proactive – En amont de toute crise, nous mettons en place un dispositif de veille sociale continue. Cette phase préventive comprend l’audit de vulnérabilité et la cartographie des tensions mentionnés plus haut. Régulièrement, nous tenons informés les dirigeants des signaux faibles détectés (mouvements sociaux naissants, malaises du personnel, rumeurs de conflit). Des plans d’actions préventifs sont déployés : rencontres avec les représentants du personnel, médiations anticipées sur les sujets sensibles, renforcement de la sécurité aux dates à risque. L’objectif de cette phase est d’éviter qu’une séquestration de dirigeant ne survienne, en désamorçant les crises sociales avant qu’elles ne dégénèrent.

  • 2. Alerte et mobilisation immédiate – Si malgré tout un risque de passage à l’acte violent est identifié (menaces crédibles de séquestration patronale, appel à bloquer un site stratégique, etc.), une phase d’alerte est déclenchée. Nos experts rejoignent immédiatement la cellule de crise de l’entreprise (physiquement ou à distance) afin de monter en vigilance. Les dirigeants concernés sont mis en sécurité préventive si possible. Nous activons également notre réseau de médiateurs et informons les autorités compétentes qu’une situation à haut risque est en cours. Cette mobilisation instantanée garantit que, si la séquestration se concrétise, tout le monde soit prêt à agir sans délai.

  • 3. Accompagnement à chaud (gestion de la crise) – Dès qu’une séquestration est en cours (un dirigeant effectivement retenu par des salariés ou des manifestants), nous passons en mode gestion de crise aiguë. Une cellule de crise dédiée est ouverte en continu, incluant nos consultants, la direction générale et les fonctions clés de l’entreprise. Nous coordonnons plusieurs volets simultanément : la sécurité (lien avec la police, évaluation des options d’intervention ou d’évacuation), la négociation (conseils aux négociateurs de l’entreprise ou interventions de nos médiateurs pour instaurer un dialogue avec les séquestrants), et la communication de crise (diffusion de messages officiels maîtrisés, gestion des réseaux sociaux pour éviter les rumeurs, communications internes régulières pour soutenir les employés non impliqués et éviter la panique). Durant toute cette phase, l’accent est mis sur le sang-froid, l’écoute des revendications pour gagner la confiance des salariés en colère, tout en préservant la position de principe de l’entreprise (refus de la violence, recherche d’une solution pacifique). L’accompagnement à chaud se poursuit jusqu’à la résolution de la crise, c’est-à-dire la libération du dirigeant et le retour au calme.

  • 4. Sortie de crise et rétablissement – Une fois la séquestration terminée, nous assistons l’entreprise dans la sortie de crise proprement dite. Cette phase inclut la gestion de l’après-crise immédiat : prise en charge du dirigeant libéré (soins médicaux, soutien psychologique), dépôt de plainte éventuel et coopération avec l’enquête judiciaire, débriefing avec les forces de l’ordre. Sur le plan de la communication, il s’agit de tenir une conférence de presse ou de publier un communiqué final relatant la fin de l’incident, en veillant à remercier les parties prenantes pour leur soutien et à réaffirmer l’attachement de l’entreprise au dialogue social. Parallèlement, nous conseillons la direction sur les mesures internes d’apaisement : ouverture de négociations sur le fond du conflit à l’origine de la séquestration (par exemple réévaluer les mesures du plan social qui a mis le feu aux poudres), gestes envers les salariés pour restaurer un climat constructif. L’objectif est de réconcilier l’entreprise avec son personnel et de restaurer un fonctionnement normal le plus vite possible, tout en montrant à l’extérieur que la situation est sous contrôle.

  • 5. Retours d’expérience (post-crise) – Enfin, une phase indispensable est consacrée au retour d’expérience une fois la crise résolue. Nos experts organisent une réunion de debriefing avec l’équipe dirigeante et les parties prenantes impliquées. Nous analysons le déroulement de la crise : causes, points forts et faiblesses de la réponse apportée, impact sur la réputation, coûts humains et financiers. Ce travail aboutit à un rapport de leçons apprises et à la mise à jour des plans de prévention pour l’avenir. L’entreprise en sort grandie en adaptant ses procédures et en renforçant sa résilience face aux crises sociales. Cette capitalisation de l’expérience vise à éviter qu’un tel événement se reproduise et à améliorer en continu le dispositif de gestion de crise sociale de l’entreprise.

Cas d’usage types de l’offre « séquestration patronale »

Cette offre d’accompagnement s’applique à divers scénarios de crises sociales extrêmes que peuvent connaître les grandes entreprises. Parmi les cas d’usage types (anonymisés) :

  • Blocage d’un site industriel par des salariés en conflit – Par exemple, l’occupation d’une usine stratégique par des ouvriers en grève, empêchant toute entrée ou sortie et menaçant de retenir le directeur venu négocier sur place. Notre dispositif permet alors d’anticiper le risque d’enlisement, de protéger le dirigeant et d’engager une médiation avant toute séquestration effective.

  • Séquestration du directeur général lors d’un plan social – Cas d’une annonce de fermeture d’établissement ou de licenciements collectifs déclenchant la fureur d’un groupe de salariés qui retiennent le DG et son staff dans une salle de réunion pendant de longues heures. Notre intervention à chaud gère les négociations avec les employés séquestrants, assiste la direction dans la communication sous contrainte et coordonne la sortie de crise en lien avec les autorités, tout en travaillant à des concessions réciproques pour débloquer la situation.

  • Négociation sous tension avec des syndicats radicaux – Imaginons une table ronde avec des représentants syndicaux extrêmement hostiles, où la menace de violence physique plane (insultes, bousculades, portes verrouillées). Notre cellule de crise, en soutien discret, peut dans ce cas conseiller les dirigeants en direct, désamorcer les escalades verbales, voire interrompre la réunion avant qu’elle ne dégénère en séquestration. Un protocole de reprise du dialogue dans un cadre sécurisé pourra ensuite être mis en œuvre.

  • Occupations prolongées avec dirigeants confinés – Par exemple, l’occupation des locaux du siège social par des salariés mécontents, qui retiennent symboliquement le comité de direction toute une nuit pour obtenir l’attention des médias. Notre offre prévoit l’encadrement de la communication de l’entreprise pendant toute la durée de l’occupation (pour éviter les dérapages d’image), la négociation de conditions de libération et la planification du retour à la normale une fois l’occupation levée.

(Chaque situation de séquestration de dirigeants présente des particularités. L’expertise de notre agence en gestion de crise sociale extrême permet d’adapter l’accompagnement en temps réel, qu’il s’agisse d’un conflit localisé dans une filiale ou d’une crise nationale impliquant plusieurs sites.)

Une réponse institutionnelle et experte pour un enjeu sensible

En synthèse, notre offre de gestion de crise et de communication de crise en cas de séquestration patronale apporte aux grandes entreprises une réponse complète face à ce risque atypique. Prévention en amont, protection des personnes, médiation et négociation, communication maîtrisée et rétablissement post-crise forment un tout indissociable pour gérer une séquestration de dirigeant avec sang-froid et professionnalisme. Il s’agit d’une démarche institutionnelle rigoureuse, fondée sur les meilleures pratiques de sécurité et de communication, et nourrie des enseignements tirés de cas réels survenus dans le passé​. En confiant ce volet critique à une agence spécialisée dans la gestion des situations extrêmes, les entreprises peuvent anticiper l’imprévisible, protéger leurs dirigeants et salariés, et traverser ces crises d’une violence exceptionnelle sans compromettre ni la sécurité des personnes ni la pérennité de leur réputation.

N’attendez plus !

Travaillons ensemble