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Les ténors du business malmenés par la crise

Avalanche de mauvais résultats financiers, perspectives stratégiques de croissance à court terme assombries, destructions d’emplois par dizaines de milliers… les ténors du business passent actuellement un sale quart d’heure. Les spécialistes de la communication de crise n’ont jamais été autant sollicités par les dirigeants d’entreprises pour protéger leur image, leur réputation et leur valorisation.

« Avoir à ses côtés les conseils et le regards de ces spécialistes de la gestion des crise maitrisant parfaitement les ressorts de l’opinion publique permet de protéger l’image que nous avons mis tant de temps et d’argent à construire » reconnait l’un des patrons les plus en vue du CAC40.

Avec la crise sanitaire du Coronavirus COVID19, on taille, on économise, on redimensionne tout à la baisse, moyens et ambitions.

Rien n’échappe à la vigilance d’une génération de PDG pour la plupart arrivés aux commandes de leur entreprise au cours d’une décennie d’expansion économique historique et qui se voient contraints aujourd’hui de faire dans l’urgence l’apprentissage du management de crise auquel rien ne les avait préparés.

Devant la litanie devenue quotidienne des entreprises industrielles ou financières se mettant au régime sec, il est permis de se demander si les grands patrons ne « surréagissent » pas face à une situation qui, par son caractère exceptionnel et sans précédent, échappe à toute grille d’analyse traditionnelle.

Certes, le ralentissement économique est bien amorcé depuis plusieurs mois ; certes encore, pour certains secteurs d’activité comme le transport aérien, l’hôtellerie et le tourisme …

Cela rappelle à certains égards, le choc des attentats du 11 septembre qui avait transformé une situation précaire en naufrage annoncé, mais pour beaucoup d’autres entreprises, l’ampleur de la réaction semblait avoir été dictée par une appréciation excessivement noire du lendemain. Un pessimisme justifié dans les jours qui ont suivi le drame, mais dont le président de la Réserve fédérale Alan Greenspan lui-même disait finalement qu’ils « n’avaient pas eu les effets aussi terribles sur l’activité que ce qui était craint initialement ».

C’est peut-être aussi cela le rôle d’une bonne communication de crise, prendre le contre-pied du négativisme ambiant avec l’espoir d’inverser la tendance au retranchement qui semble dominer chez certains grands patrons.