L'expertise de la communication
de crise en entreprise

Un risque médiatique fait référence à la possibilité qu’un événement, une action, une déclaration puisse entraîner une couverture médiatique négative. Cela peut affecter l’image publique, la réputation et éventuellement le succès financier de l’entreprise ou du dirigeant concerné. Ces risques peuvent découler de diverses sources, telles que les comportements éthiques ou légales discutables, les défaillances opérationnelles, les scandales, les controverses publiques, les erreurs de communication, ou tout autre sujet susceptible d’attirer l’attention négative des médias. La gestion de ces risques médiatiques est une composante essentielle de la communication de crise et de la gestion de la réputation, car une mauvaise gestion de la communication autour d’un événement négatif peut amplifier les dommages causés à la réputation de l’entreprise, de ses actionnaires et de ses dirigeants. Un risque médiatique est une situation potentiellement défavorable qui pourrait attirer l’attention négative des médias, portant ainsi atteinte à la réputation d’une organisation, d’une marque ou d’une personnalité publique. Il s’agit généralement d’un événement ou d’une action qui peut être perçue comme controversée, éthiquement discutable ou simplement négative par le public et qui, de ce fait, devient un sujet d’intérêt pour les médias. Les risques médiatiques peuvent provenir de diverses sources :

• Mauvaise gestion des situations de crise : Par exemple, un accident industriel, une violation de données personnelles, un piratage informatique ou un scandale au sein de l’entreprise. Si ces crises ne sont pas gérées efficacement et de manière transparente, elles peuvent engendrer une couverture médiatique négative.
• Comportement éthiquement discutable : Cela peut concerner des questions environnementales (comme le non-respect des normes de durabilité et la protection de la faune et de la flore), des questions sociales (comme l’exploitation des travailleurs dans les régimes autoritaires ou le travail des enfants mineurs) ou des problèmes financiers (comme la fraude ou l’évasion fiscale).
• Déclarations publiques malavisées : Les déclarations publiques inappropriées ou controversées de la direction, du personnel ou des porte-parole de l’entreprise peuvent susciter un intérêt médiatique négatif.
• Erreurs de communication : Cela peut comprendre des erreurs dans la publicité, le marketing ou d’autres formes de communication publique qui peuvent être perçues comme sexistes, misogynes, raciste, offensantes, trompeuses commercialement pour le consommateur ou de mauvais goût.
• Mauvaise gestion des relations avec les médias : Si les relations avec les journalistes ne sont pas correctement entretenues, cela peut entraîner une couverture médiatique défavorable. Cela peut inclure le fait de ne pas répondre aux demandes de renseignements des médias ou de ne pas gérer correctement les interviews et les conférences de presse.
• Échecs opérationnels ou financiers : Les difficultés opérationnelles ou financières, comme les échecs de produits, les rappels, les difficultés financières ou les faillites, peuvent également attirer une attention médiatique négative.

La gestion des risques médiatiques est une partie cruciale de la stratégie de communication d’une organisation, impliquant l’identification, l’évaluation et l’atténuation de ces risques pour protéger et améliorer la réputation de l’organisation.