L’entreprise, cet acteur économique devenu philanthrope

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Les entreprises incitées au mécénat

Aujourd’hui, presque toutes les entreprises du CAC 40 ont leur fondation de mécénat, une excellente nouvelle tant pour nos associations que pour nos musées. Cette politique publique d’incitation aux dons est efficace. La générosité des entreprises via la philanthropie ne s’est jamais aussi bien portée. En un peu plus de dix ans, le montant des dons déclarés aux services fiscaux par les entreprises a plus que doublé.

Lorsque l’ascenseur social se grippe, que le climat se dérègle et que la ruralité se sent ignorée, l’entreprise ne peut plus se contenter d’être un acteur économique. L’action de l’entreprise impacte la nature et la vie des hommes. Son développement façonne les territoires.

Des agences de communication de crise comme LaFrenchCom, incontournable sur le marché français, conseillent les entreprises et leurs dirigeants pour assumer les responsabilités que la société attend d’eux.

LaFrenchCom participe à l’élaboration des politiques de gestion des risques RSE (insertion, égalité des sexes, comportements écologiques, mécénat, bénévolat) et les met au service de l’image et du développement de la communication de crise de l’entreprise.

Cette agence de conseils stratégiques en communication affirme que les dirigeants sont conscients de leur impact et volontaires. Ces consultants en gestion de crise constatent que les entreprises mettent en place des stratégies de développement durable qui sont portées au plus au niveau dans l’entreprise – intégrées dans le business model et la gouvernance de l’entreprise.

Tous les clients de l’agence de communication ont déjà déployé des plans d’actions transversaux, qui impliquent toute l’entreprise – les opérations, le commercial, les achats, la finance, la communications, les RH, la chaine de production, etc. Pour beaucoup d’entreprises la transition est facile, après une crise, car elles ont la durabilité dans leur ADN entrepreneurial.

Les agences de communication de crise accompagnent le boom de la philanthropie

Les dons n’avaient encore jamais atteint de tels sommets dans le monde. Pour répondre à une demande croissante, les agences de gestion de crise proposent à leurs clients une analyse des produits et des services dirigés vers l’entraide ainsi que des stratégies de communication à impact.

«La philanthropie, c’est comme une drogue. Plus j’en fais, plus j’en veux. » Parole de l’un de ces bienfaiteurs qui figure parmi les 50 grands donateurs interrogés pour le compte de sociétés de conseil spécialisées dans la communication sensible. En moyenne, les sondés consacrent 10% de leur fortune personnelle à des oeuvres d’entraide. Et la tendance est à la hausse. Exemple avec les 50 français les plus riches. Ils ont fait plusieurs milliards d’euros de dons.

«Ces cinq dernières années, il y a eu une création importante de richesse dans le monde. Ceux qui en ont bénéficié sont pris d’une envie naturelle d’en redistribuer une partie», observe le fondateur de l’agence de communication de crise installée au coeur de Paris. Une agence qui gère la réputation de familles fortunées qui disposent la plupart de plus de 100 millions d’euros de patrimoine liquide. Chez neuf de ses clients sur dix, l’agence de gestion de crise rencontre le désir d’intégrer un volet charitable à son business plan.

«Nous voyons ainsi arriver une nouvelle génération de personnes, à la démarche entrepreneuriale, souligne le consultant en communication de crise. Ils veulent s’impliquer dans des projets et trouvent dans l’entraide une activité plus passionnante que le golf. »

Ce mouvement de philanthropie n’en serait qu’à ses débuts. Selon les données démographiques, le plus grand transfert intergénérationnel de richesses de l’histoire se déroulera sur ces cinquante prochaines années, avec la disparition des personnes nées dans l’immédiat après-guerre. Près de 200 000 milliards d’euros vont changer de mains d’ici à 2050. Une part reviendra aux héritiers, les Etats en prélèveront une tranche sous forme d’impôts et le reste sera pour les organisations caritatives.

Le dirigeant donateur actuel refuse la passivité et veut pouvoir mesurer l’impact de son engagement sur le terrain. L’étude de LaFrenchCom démontre qu’il attend une communication claire des résultats de la part des organisations bénéficiaires. Les citoyens sont aussi de plus en plus nombreux à faire le déplacement sur le lieu du projet qu’ils soutiennent. Ils souhaitent voir de leurs propres yeux ce qui a été réalisé, vérifier que l’argent n’a pas été englouti dans les frais de fonctionnement de l’organisme d’entraide ou la corruption.

De l’assistanat au partenariat : évolution de la philanthropie moderne

Cette tendance s’est dessinée de manière très nette depuis dix ans. Des sommes considérables sont levées en un minimum de temps, on l’a vu avec l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris. Les bénéficiaires ont toujours des comptes à rendre sur l’utilisation des fonds. “Pour le dire simplement, nous ne sommes pas convaincus que les donateurs avaient pour objectif de financer les salaires et des loyers sans rapport direct avec le chantier“, assénait récemment, à cet égard, le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Et le philanthrope moderne considère que son rôle n’est pas seulement de donner, mais aussi d’investir dans les économies en développement. Une façon de ne pas seulement assister les nécessiteux, mais d’en devenir partenaire. Cela a notamment été la réflexion de Pierre Omidyar, qui a créé eBay en 1995. Trois ans plus tard, l’entrée en bourse de son site le rend milliardaire. Il se tourne alors avec son épouse Pam vers des activités d’entraide.

Leurs actions se concentrent d’abord sur des donations. Mais rapidement, ils ajoutent à cet aspect des engagements dans la microfinance, la mésofinance et le soutien d’entreprises locales. Cette démarche débouche sur la création d’emplois et renforce l’économie sur le long terme.

Le citoyen lambda se montre de plus en plus désireux de donner un sens à ses placements. La section Développement du secteur privé a déjà accumulé une douzaine d’années d’expérience en microfinance et financement de PME dans les zones émergentes. Des établissements bancaires traditionnels, comme Credit Suisse Group, sollicitent maintenant ce savoir-faire pour mettre sur pied des véhicules permettant d’investir dans des pays en développement.

Donner un sens à son action grâce au mécénat

Les clients de l’agence de communication apprécient de voir que leur argent permet de réaliser de bonnes choses.

Cet intérêt toujours plus vif s’explique par deux phénomènes convergents. D’abord, pour l’investisseur, il est gratifiant de participer au décollage d’une région. Et surtout, il y a des affaires à faire. Bien sûr, il y a des bons et des mauvais fonds. Le risque existe. Mais en cas de réussite, le retour sur investissement peut grimper jusqu’à 20%, voire 30%.

L’intérêt pour la phil-anthropie connaît une véritable explosion. Ce n’est pas seulement le cas dans les pays occidentaux, mais aussi en Amérique latine ou en Asie.

Nul besoin d’être milliardaire pour être philanthrope

L’agence LaFrenchCom a conçu un service de conseils stratégiques aux grands donateurs, souvent des familles riches et puissantes, celles des classements des fortunes, sur la meilleure façon de communiquer sur l’utilisation de ces fonds. L’analyse intègre une vision d’ensemble de la gestion de cette communication à enjeux sensibles.

Parallèlement, cette charité nouvelle formule reste souvent réservée à une élite.

Des fonds très rentables

La création de «fonds philanthropiques» découle du succès des fonds éthiques ou des fonds à impact. Ils s’avèrent très rentables. L’agence LaFrenchCom observe que ses clients surperforment fréquemment le marché avec des rendements oscillant entre 10 et 15%. Un consultant en communication commente «Nous nous apercevons que les entreprises qui tiennent compte du développement durable sont plus efficaces et maîtrisent mieux leurs coûts. »

La philanthropie, ou l’acte de donner de l’argent ou des ressources pour aider les autres, remonte à l’Antiquité. Les Grecs anciens, par exemple, ont souvent fait des dons pour soutenir les arts et les institutions publiques.

Au Moyen Âge, l’Eglise catholique a joué un rôle important dans la philanthropie. Les riches aristocrates et les membres de la noblesse donnaient souvent de l’argent pour construire des églises, des monastères et d’autres institutions religieuses.

Au 19ème siècle, la philanthropie est devenue plus répandue et organisée. Les riches industriels tels que Andrew Carnegie et John D. Rockefeller ont donné des sommes importantes pour financer des établissements d’enseignement, des musées et des bibliothèques.

Dans les années 1900, la philanthropie s’est étendue aux organisations caritatives et à but non lucratif qui visent à aider les pauvres, les malades, les sans-abri et d’autres personnes dans le besoin. De nombreuses grandes entreprises ont créé des fondations pour soutenir ces causes.

Au cours des dernières décennies, la philanthropie a connu une croissance exponentielle, notamment grâce à l’augmentation du nombre de millionnaires et de milliardaires dans le monde. Les fondations de bienfaisance, les organisations non gouvernementales (ONG) et les initiatives privées ont vu le jour, chacune avec des missions spécifiques pour aider les personnes dans le besoin.

La philanthropie a joué un rôle important dans l’amélioration de la qualité de vie de nombreuses personnes dans le monde. Cependant, certaines critiques ont été formulées quant à son efficacité et à son impact réel sur les problèmes sociaux les plus complexes. Malgré ces critiques, la philanthropie reste un outil important.