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J’ai été désigné coupable par l’opinion publique

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Désigné coupable par les réseaux sociaux … innocenté par la justice

Conclusion terrible d’un expert en communication de crise : ce ne sont plus les juges qui décident désormais de la culpabilité d’un homme, c’est l’opinion publique sur la base des informations parcellaires diffusées dans les médias et sur les réseaux sociaux.

« On m’a tué socialement, je ne peux plus travailler alors que j’ai été acquitté par la Justice » , « On a fait de moi un pestiféré, ma réputation est morte à cause de la campagne de dénigrement lancé par un ancien salarié malveillant travaillant désormais pour un concurrent« … voilà ce qu’on peut entendre dans les locaux d’une agence de gestion de crise qui se transforme régulièrement en nettoyeur de scène de crimes digitales.

Sans l’indignité d’internautes prêts à vendre leur âme pour un scoop faisandé, quand ils ne sont pas fabriqués par les concurrents malveillants eux-mêmes et diffusés sur des faux comptes Twitter ou à travers des fausses tribunes usurpant l’identité d’un expert ; sans la jubilation discrète des uns devant ces scandales ou ces fakenews ; sans cette odeur de sang des autres, de tous les aigris excités à l’idée qu’un concurrent va tomber, il n’y aurait pas la multiplication de ces histoire de fous qui animent les agences de communication de crise, chargées de nettoyer les réputations salies.

« Voilà, sans crier gare, que vous êtes soupçonné et voilà, sans vérifications, le broyeur numérique qui se met en marche faisant naitre un soupçon chez tous vos publics : les salariés, les partenaires, les fournisseurs, les actionnaires, les banquiers, … Un article dans la presse et vous êtes marqué à vie dans des bases de données comme World-Check. » décrit un client d’un cabinet de conseil en gestion de crise. « Sans une stratégie de protection réputationnelle, impossible de résister à la vague qui submerge tout sur son passage. » ajoute-t-il, encore traumatisé de ce qu’il a vécu.

Comment résister à la pression médiatique et numérique ?

Les conseillers en communication de crise sont unanimes. Il ne faut plus se contenter de laisser parler les faits. Il faut combattre l’engrenage numérique qui ressort des crises et qui donne des frissons quand on connait son ampleur.

Ces que les experts en gestion de crise combattent, au quotidien, c’est, en fait, une faiblesse humaine récurrente : la surenchère insensée sur les réseaux sociaux.

L’impunité des calomniateurs n’est plus acceptable. Voilà pourquoi ces experts de la crise recommandent à leurs clients de poursuivre systématiquement au pénal afin de faire punir tout ceux qui participent à cet exercice de la diffusion de fausses informations.

Les procureurs eux même ouvrent des instructions sur pression numérique ou médiatique. Et l’on en vient à la conclusion, terrible dans sa banalité. Ce ne sont plus les juges qui condamnent mais l’opinion publique !

« Nos clients ne sont pas des grands criminels, qui peuvent faire le deuil de leur réputation. Il est normal qu’il soit insupportable, pour eux, de constater que malgré des décisions souveraines des juges et des jurés qui prononcent définitivement leur innocence, l’opinion publique se croit autorisée à prononcer une peine populaire : le bannissement social par l’anéantissement réputationnel en colportant des soupçons pendant des années » affirme un des experts de la communication de crise les plus réputés.

Les viols répétés du secret de l’instruction, perpétrés par les magistrats instructeurs eux-mêmes, font que tout suspect est présumé coupable et commence à subir sa peine de bannissement avant même d’avoir été jugé judiciairement ! C’est là qu’interviennent ces spécialistes de l’image chargés de rendre une virginité réputationnelle à ceux qui l’ont perdu.

L’opinion publique, « cette traînée, cette fille des rues » (Maitre Moro Giafferi), est devenue « la reine du monde » (Blaise Pascal). Quand la justice, les médias, la politique se traînent à ses pieds et se bousculent pour lui faire la cour, elle en devient le tyran. Nous savons désormais tous ce qu’il convient d’éviter.