Que faire face au risque zéro ?

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La prévention et la préparation face aux dangers imprévus.

Risque: “danger éventuel plus ou moins prévisible“, nous enseigne le dictionnaire.

Dans le document qu’elle vient de finaliser, l’agence de gestion de crise LaFrenchCom s’intéresse justement à cette tranche d’aléatoire dans une étude intitulée : À la poursuite du risque zéro ?

La question qu’elle se pose est la suivante: comment travailler avec l’incertitude du “plus ou moins” ? Autrement dit, comment les spécialistes de la gestion de crise font-ils pour éviter d’avoir à faire face à la catastrophe, et si celle-ci se produit malgré tout, comment s’y prennent-ils pour gérer la crise ?

Anticiper les risques

L’agence parisienne spécialisée s’intéresse donc aux risques nucléaire, biologique, financier et industriel, non du point de vue des (potentielles) victimes, mais de celui des professionnels chargés de les étudier pour les écarter.

Vivre la vie d’un spécialiste de la communication de crise c’est se rendre à la centrale nucléaire, où un inspecteur rend compte des pannes et problèmes envisagés.

C’est filer ensuite dans une base aérienne militaire où l’expert en gestion de crise observe le comportement des pilotes en situation d’urgence qui, parfois, quand il le faut, transgressent le règlement de sécurité.

Dans un autre domaine, l’expert se rend dans une usine Danone, où il effectue une formation mediatraining pendant laquelle des salariés apprennent comment répondre aux questions “de l’extérieur” en cas de problème, ou s’intéresse à la négociation du contrat d’assurance de la société. Ailleurs, dans une boulangerie industrielle, le consultant pénètre les bureaux où s’organise une cellule de crise à la suite d’une accusation pour intoxication alimentaire.

Alors que nous vivons en pleine crise sanitaire, ce document qui analyse le nerf de la “gestion du risque” retentit doublement.