La crise : il vaut mieux la prévoir que la subir

anticiper la crise

Parce que la protection de la réputation d’une entreprise devrait être une préoccupation de tous les dirigeants, l’équipe de l’agence LaFrenchCom en a fait sa raison d’être.

La réputation: image soignée, entreprise en santé.

Hier après-midi, les associés de l’agence LaFrenchCom, le cabinet-conseil en communication spécialisé ont présenté, avec passion, les mécanismes contemporains de la gestion de crise à l’heure des réseaux sociaux et de la mutation des médias traditionnels.

Prenant les participants à témoin, l’un des talentueux conférenciers leur a demandé de faire d’abord l’exercice d’identifier les risques potentiels générateurs de période de crise dans leur propre entreprises.

À moins de faire partie de grandes entreprises où les facteurs de risques sont souvent multipliés, la plupart des intervenants avouaient qu’ils n’avaient jamais auparavant identifié les risques probables dans leur milieu de travail.

De ce premier exercice, l’expert en gestion de crise a amené son auditoire à prendre conscience que, dans de telles situations, tous les employés, à différents degrés, se sentaient interpellés mais qu’il fallait très bien définir le rôle de chacun.

Le communicant de crise a également demandé à tous et chacun d’identifier ce que devait contenir un plan des mesures d’urgence. Un exercice plutôt difficile puisqu’il s’agit ici de tout prévoir: les risques possibles, le rôle de chacun, les stratégies d’intervention face à la crise, les listes d’équipements et de fournisseurs, le fonctionnement de la cellule de crise etc.

L’application de ce plan de crise devrait permettre de faire en sorte que l’information circulera de la meilleurs façon possible, en s’assurant de la franchise et de l’exactitude des toutes les informations transmises.

Pour illustrer son propos, le consultant en gestion de crise a utilisé l’exemple très d’actualité d’un attentat dans les transports en commun. Selon ce dernier, les règles de gestion de crise doivent être respectées, de sorte qu’autant les médias que les familles concernées par le drame soient informés rapidement, évitant ainsi les risques de dérapage dans le traitement de l’information qui survient, la plupart du temps, dans la première heure suivant le début de la crise.

On peut cependant se questionner à savoir si les entreprises de la région ont vraiment besoin de se doter d’un plan de gestion de crise. Outre les représentants des grandes entreprises présentes – qui semblaient familiers avec tout cela – plusieurs se sont vite aperçu que le travail devait être fait avant que ne survienne la crise.

Au cours de ce même sommet, une spécialiste de la communication de crise s’est attardée sur les relations presse d’une stratégie d’influence. Elle a notamment présenté les liens qu’une entreprise devrait avoir avec les médias régionaux, nationaux et spécialisés ainsi qu’avec les influenceurs. Elle a fait la démonstration que les relations presse sont un outil de communication à intégrer au marketing mix et mis au service des ambitions d’une marque.