Le métier de conseiller en communication est à la base, assez simple. Il consiste à diffuser aux bons contacts des informations qu’une organisation juge utile. Les journalistes concernés par le secteur de l’information, traitent l’information. En fait, ils ne la relaient que s’ils la jugent digne d’intérêts pour leurs lecteurs.
Il faut donc trouver le bon journaliste, dans le bon média, au bon moment.
La période actuelle se caractérise par son hypermédiatisation et son hyperréactivité. En bref, il n’y a désormais plus de temps morts dans la diffusion d’informations. Les grandes démonstrations ne sont pas nécessaires. Pour se convaincre, il suffit d’allumer sa télévision sur l’une des chaines d’informations en continues (BFM, Itélé, LCI par exemple) et constater le zapping incroyable qui les caractérise. Il faut donc arriver au bon moment auprès du journaliste pour avoir une chance de voir son information reprise !
Trop de clients oublient de mettre en perspective l’information qu’ils souhaitent voir diffuser. Ils sont aussi trop nombreux à être convaincu que le journaliste reprendra l’information qu’ils émettent telle qu’elle. C’est se tromper lourdement. Le journaliste veillera à mettre en perspective l’information, à la contextualiser, à la comparer, à l’analyser, … et à la simplifier !
Alors, c’est vrai, les journalistes ont de moins en moins le temps de vérifier et de traiter l’information. Ils comptent donc beaucoup sur les agences en communication pour leur transmettre une information “prêt à diffuser”, c’est évidemment là que le lien de confiance tissée par votre agence avec les différents médias de la place va compter. Un journaliste aura naturellement tendance à reprendre plus facilement une information d’une agence dont il connait le sérieux et la légitimité que celle d’un site internet en ligne qui diffuse tout et n’importe quoi à longueur de temps. Vous avez toutes les chances de voir votre communiqué de presse finir dans la corbeille de la boite email du journaliste qui était votre cible.
Car… contrairement à une idée reçue, le consultant en communication n’est pas le frère ennemi ou l’adversaire du journaliste. C’est même l’exact inverse. Ils ont étroitement besoin de l’autre. D’ailleurs, beaucoup de spindoctors ou de stratèges en communication sont des journalistes passés de l’autre côté à l’image du père de la profession, Ivy Lee !
Enfin, pour espérer voir une information reprise par un média, encore faut-il que cette dernière ne se résume pas à une publicité ou à un message commercial, même déguisé ! Un article de presse n’est pas un publireportage.
Il faut cependant noter qu’un article de presse positif, mettant en valeur votre produit ou vos services, peut rapporter bien davantage qu’une grande campagne de publicité.
Vous l’aurez compris, le facteur temps est un facteur clé et le journaliste est indépendant !