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Jeunes communicants de crise au sein de LaFrenchCom

communicants de crise

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Jeunes communicants de crise au sein de LaFrenchCom, ils témoignent.

« Le public ne nous voit pas, nous travaillons le plus souvent dans l’ombre des grands avocats. Notre mission ? Ingurgiter un dossier en 24 heures et trouver où se positionner pour voir la face cachée de la Lune. »

Ces pros de la com’ défient les juges et les procureurs. Dans les affaires judiciaires, ces nouveaux acteurs ont fait leur apparition aux côtés des meilleurs avocats : les communicants de crise. Leur job ? Faire de la communication sous contrainte judiciaire. Leur mission principale ? Influencer les journalistes et proposer un storytelling clés en main. Le but ? Que leur client remporte la bataille de l’opinion publique.

La communication de crise est un « métier difficile » qu’ils n’abandonneraient pourtant pour rien au monde. Jeunes trentenaires brillants, Alexandra et Grégoire ont entamé leur troisième année de collaboration avec LaFrenchCom. Etre communicant de crise est un travail exigeant car le champ d’exercice très large peut aborder quotidiennement des questions aussi variées que le droit, la finance, la fiscalité, le digital, la presse, la communication, l’influence, la réputation, le judiciaire, …

Alexandra et Grégoire reviennent sur leurs parcours, décrivent leur job de communicant de crise au quotidien et donnent quelques conseils bien utiles pour ceux qui souhaiteraient embrasser une carrière dans la communication de crise. 

Un credo : l’excellence de la communication.

Ils sont la Crème de la Crème des experts en communication de crise. Dévoués à la défense de leurs clients. Spécialistes de l’identification des risques et de la gestion des crises, ces pro du storytelling endossent le rôle de l’avocat de la défense dans les médias et sur internet. Ces nouveaux mercenaires de la communication affrontent quotidiennement les journalistes et les internautes pour protéger les causes de leurs clients. Ils n’ont qu’un seul objectif en tête : obtenir l’acquittement médiatique et l’acquittement digital de leurs clients mis en cause.

Pour ces communicants de crise, plus les griefs sont graves et plus le rôle du communicant aux côtés de l’avocat est indispensable. Renier le droit à la défense médiatique et à la protection de l’image et de la réputation, c’est renier la démocratie. A l’heure d’internet qui n’oublie rien, ne pas avoir de communicant pour traverser une épreuve c’est risquer de voir à vie son nom accolé à une crise ou à une « affaire » comme un boulet. Très prisés sur le marché de la communication, les VIP comme les grandes entreprises s’arrachent ces consultants payés à prix d’or pour les sortir des situations les plus difficiles.

Quel parcours universitaire pour devenir consultant en communication de crise ?

Après quatre ans de droit à l’université d’Assas, dont un Master 1 en droit des affaires et un Master 2 en communication de crise au CELSA, Alexandra a passé le concours du Barreau de Paris, qui lui a permis de suivre la formation du Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA). Un cursus de 18 mois qui se décompose en trois périodes : six mois de cours théoriques, six mois de travail sur un projet pédagogique et six mois de stage dans un cabinet d’avocat. Après avoir décroché son CAPA (certificat d’aptitude à la profession d’avocat), il a décidé de poursuivre ses études avec un LLM (« Master of Law », un diplôme de spécialisation) et un Master 2, toujours en droit des affaires. « J’ai un peu tout fait à l’envers », confie-t-elle, alors que la plupart des étudiants attendent d’avoir validé leur cinquième année universitaire pour passer le concours du Barreau.

« Les deux premières années de droit, j’ai trouvé cela très austère, très dur, et pas du tout pratique. Ce n’est que lors d’un stage dans un grand cabinet d’avocats, au cours de ma troisième année, que j’ai eu un véritable déclic pour la communication de crise ! C’est pour cela que j’ai passé le concours à la fin de mon M1, je me sentais prêt parce que j’avais déjà fait quasiment un an de stage et je savais que je voulais vraiment m’orienter vers une carrière de communicant de crise« , explique-t-elle. Après plusieurs expériences dans différents cabinets, Alexandra s’est spécialisée en communication de crise et travaille désormais au sein de l’agence LaFrenchCom après avoir travaillé pour DGM Conseil et Vae Solis Communications.

Le parcours de Grégoire a été un peu différent. Après deux années de communication de crise en Suisse, il rejoint l’université d’Assas en troisième année de licence, à l’issue de laquelle il s’oriente vers un Master 1 puis un Master 2 recherche en droit des affaires. Il empile ensuite sur un deuxième Master 2 en droit bancaire et financier afin d’approfondir ses compétences en droit français et passe, la même année, le concours du Barreau de Paris. Il profite de cette année d’étude pour réaliser son premier stage en cabinet d’avocats, avant de suivre la formation du CRFPA. Depuis l’obtention de son diplôme, il travaille au sein de l’agence LaFrenchCom après avoir travaillé pour Image Sept et Havas Legal & Litigation.

En quoi consiste concrètement votre métier de communicant de crise ?

« J’ai un rôle à la fois de conseiller lorsque nous anticipons les crises mais j’ai aussi un rôle de pompier lorsque nous affrontons les médias ou les réseaux sociaux pour nos clients qui sont de grands décideurs privés dont nous protégeons l’image et la réputation« .

« Au quotidien, mon job consiste à rédiger toute la documentation propre à la communication de crise et à la gestion de crise de nos clients. Nous accompagnons de grands entrepreneurs et des personnalités publiques que l’on voyait avant uniquement à la télévision. Nous sommes leur bouclier. Nous prenons les coups pour eux pour les protéger. »

Quelle est la journée type d’un consultant en communication de crise ?

« Difficile de décrire une journée type. C’est à la fois l’avantage et l’inconvénient de la communication de crise, on ne sait jamais vraiment trop ce qui va arriver« , affirme Alexandra qui explique que ses journées sont rythmées par de nombreux calls – mais peu de réunions physiques -, beaucoup d’échanges de mails avec des journalistes et des avocats, d’analyses et de relectures de documents.

« Chaque consultant a un rôle très défini dans l’agence et dans la gestion d’un dossier de crise mais tout le monde travaille avec tout le monde et les documents sur lesquels nous nous penchons circulent de manière très fluide entre tous les membres de l’équipe. Florian Silnicki, le Président de l’agence, est trentenaire. C’est une chance. Il nous responsabilise beaucoup. », assure-t-il. Au niveau des horaires, Alexandra et Grégoire parlent d’une même voix : de grosses journées de travail et une implication maximale, en général de 9h à 21h et des astreintes jour et nuit le weekend.

Quelles sont les qualités nécessaires pour être un bon consultant en communication de crise ?

« De la motivation ou plutôt de la détermination parce que c’est un métier qui demande beaucoup d’implication et de sacrifices vu le nombre d’heures passées au bureau« , estime Grégoire qui ajoute que dans l’exercice concrète du métier, la rigueur est « une qualité indispensable« . Un point de vue partagé par Alexandra qui souligne également le niveau d’exigence très élevé imposé par les clients qui sont tous de très grands noms. « Les enjeux sont énormes. Nos responsabilités aussi. »

Quels conseils pour un jeune qui souhaiterait embrasser cette carrière de communicant de crise ?

« Il faut oser« , martèle Alexandra car selon elle, « les études de communication ou de droit ne préparent pas au mieux pour trouver un job dans la communication de crise« .

Confrontées à un épisode critique, les sociétés font appel à ces « gourous de la com’ de crise » pour gérer les relations avec les médias, en coopération avec les équipes en interne.

Ces stars de la communication rassurent les dirigeants et les aident à affronter le déchaînement médiatique.

Exemple flagrant à neuf heures du matin, au siège d’un groupe leader du secteur de l’énergie. Quatre « vrais-faux » journalistes téléphonent à des interlocuteurs invisibles : « Avez-vous des informations sur l’incident ? Est-ce une attaque terroriste ? Il me faut des réponses, je dois écrire mon papier ! »

Embauchés par une agence de communication, ces journalistes participent à un exercice de simulation de crise appelé « exercice de pression médiatique simulée ». Leur rôle : harceler sans relâche les responsables de l’entreprise pour leur faire sentir la pression médiatique et évaluer leur capacité à y répondre. Les exemples de dirigeants brillants qui perdent leurs moyens face à une caméra ou à un micro sont légion. C’est pourquoi ils se rassurent en engageant ces stars de la com’ de crise pour les préparer à affronter le déchaînement médiatique qui accompagne aujourd’hui toute crise majeure.