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Communication de crise vs télé-embuscades

communication de crise

Les journalistes aiment l’odeur du sang.

L’actualité est riche d’accusations portées contre des personnalités publiques. Un homme accuse l’ancien adjoint à la mairie de Paris, Christophe Girard, de l’avoir « contraint à des rapports sexuels » alors qu’il était mineur dans les colonnes du « New York Times ».

Le Youtubeur français Baptiste Mortier-Dumont aussi appelé ExperimentBoy, suivi par plus d’un million de personnes, est, lui, accusé de corruption de mineurs. Il doit ainsi faire face à un dossier de signalement collectif envoyé au Procureur de la République de Lyon, qui s’est saisi de l’affaire, et deux plaintes ont été déposées pour corruption de mineur.

Cela peut arriver à toutes les personnalités, y compris aux sportifs de haut niveau ou aux hommes et femmes politiques, à l’image d’Olivier Dussopt dont le domicile a hier été perquisitionné dans le cadre d’une affaire judiciaire de « corruption » et « prise illégale d’intérêts ». Le ministre délégué aux comptes publics est accusé d’avoir reçu deux lithographies en cadeau en 2017, alors qu’il était maire d’Annonay, de la part de la Saur, une entreprise de gestion de l’eau, qui était alors en négociation avec la ville ardéchoise pour un contrat.

L’occasion de porter un regard sur un pan méconnu de la communication de crise : la communication sous contrainte judiciaire. Comment les personnalités publiques se préparent-elles à se défendre face aux attaques, aux plaintes et aux procès qui alimentent régulièrement l’actualité judiciaire ? Comment sauver son image face à de telles accusations ? Comment protéger sa réputation ? Comment rassurer ses sponsors, ses partenaires, ses investisseurs, ses publics ? Comment répondre à ses accusateurs publics ? Comment répondre aux questions des journalistes ? Comment prendre la parole efficacement pour mettre fin à la crise ? Quelle stratégie de gestion de crise adopter face aux articles publiés ? Comment gérer un procès ? Comment gérer une garde-à-vue ? Comment rétablir la vérité face aux mensonges des parties adverses et de leurs avocats ? Autant de questions posées par les personnalités publiques qui traversent des crises, auxquelles la communication de crise peut prêter mains fortes.

Nos clients confient souvent à nos consultants en communication de crise avoir eu le sentiment de faire face, dans les crises, à des embuscades médiatiques … et digitales (les réseaux sociaux sont de véritables tribunaux). Les crises sont des épreuves humaines.

Faire face à des vagues de questions de journalistes peut effectivement légitimement donner le sentiment d’une chasse à l’homme injuste alors que vous avez déjà à répondre aux assauts procéduraux de la police et de la justice. La communication de crise permet d’apprendre à gérer les offensives médiatiques difficiles à vivre et dures à surmonter. Les personnalités publiques exposées à ces risques sont de plus en plus nombreuses à s’appuyer sur des agences de communication de crise spécialisées dans la communication sous contrainte judiciaire afin de les aider à traverser ces épisodes de crise auxquels la justice est de plus en plus souvent mêlée.

« Les patrons de grandes entreprises m’ont souvent confiés avoir eu le sentiment d’être les agneaux sacrificiels d’Elise Lucet. » affirme Florian Silnicki, Président de l’agence LaFrenchCom.

Protéger son image et sa réputation face à un procès.

La télévision transforme la réalité en histoire. Soit cette histoire est la vôtre et vous sert, soit elle vous échappe et elle vous dessert en écornant durablement votre image, votre réputation et la valorisation de votre entreprise. Dans toute bonne histoire il y a un bon, un méchant et une intrigue. La communication de crise permet de définir les rôles, de vous faire endosser le costume qui est le vôtre via un storytelling clés en mains.

Les journalistes ajoutent du sensationnalisme. Les médias vous utilisent pour faire du divertissement.

Face aux accusations portées par vos détracteurs comme face aux différents épisodes judiciaires, les journalistes souhaiteront obtenir une réaction de votre part. Votre attitude est une réaction intéressante pour eux : la gêne, la fuite, la colère, le déni, … car ces réactions amusent le public.

Vous ferez mauvaise figure si vous n’êtes pas préparé par un mediatraining efficace.

Les gens aiment voir les puissants tomber. L’opinion publique adore s’en prendre aux grandes entreprises qui ont mal agi. L’opinion publique aime dénoncer les manques d’éthiques éventuels des plus grandes organisations. L’opinion publique se délecte des failles morales de leurs dirigeants même quand il n’y a rien d’illégal.

Le journaliste est une pieuvre. Si ses tentacules vous touchent, vous perdez.

Êtes vous obligés de tomber dans le piège des médias ? Êtes vous obligés de vous faire piétiner par les réseaux sociaux ? La réponse est non ! Le rôle du conseiller en communication de crise est de faire de la crise traversée par nos clients une histoire qui parle de notre époque afin que chacun s’y reconnaisse et soit indulgent avec notre client.

Le métier de certains « médias » ? Faire peur au marché, aux investisseurs et aux régulateurs en attirant l’attention sur le risque, provoquer l’hystérie collective des observateurs et exagérer la réalité des faits en misant sur l’exacerbation des émotions au profit du nombre de clics sur leurs sites internet. Les médias vendent du temps, de l’attention à leurs annonceurs. En relayant les accusations portées contre vous, qu’elles soient justes ou non, ils gagnent une opportunité de captiver leurs audiences.

Le public aime l’odeur du sang. Comme sur l’autoroute, quand il y a un accident, tout le monde ralentit pour regarder ce qui vient de se produire. Chacun regarde les secours intervenir.

Le rôle de la communication sous contrainte judiciaire est de vous permettre d’imposer votre histoire, de faire en sorte que vos messages soient davantage vus, mieux entendus, plus percutants, plus impactants et mieux retenus que ceux de vos concurrents. Une stratégie efficace de communication de crise permet à l’opinion publique, en s’identifiant à un combat, de se ranger derrière vous (ou de se mobiliser contre votre adversaire).

Dans les affaires judiciaires médiatisées, il y a toujours deux procès : devant le tribunal et à l’intérieur. Dans chaque affaire judiciaire, le jugement se fait à la fois à l’audience du tribunal et au « tribunal de l’opinion publique ». Chaque Français se fait alors « juge » de l’affaire dont il a connaissance par le prisme déformant des médias. L’influence des médias est majeure dans la formation de l’opinion publique. Le tribunal de l’opinion publique est très important car c’est le premier procès ! En général, les gens se font leur idée sur les procès et sur la loi à la télévision. Ils ont besoin d’un baromètre de la situation au tribunal. Voilà pourquoi, le pouvoir d’une bonne histoire est si important. 

Les médias reliront toute votre vie au prisme du personnage qu’ils construiront de vous. N’ayez pas peur de dire ce qui doit être dit au public et à la presse afin d’influencer l’opinion qui se forme autour de vous.

On ne peut pas gagner un procès sans comprendre les forces médiatiques et numériques qu’on affronte. La communication sous contrainte judiciaire est une mission de sauvetage de l’image et de protection de la réputation de nos clients et de leurs entreprises.

Peu importe la finesse d’un pancake, il y a toujours deux faces. Notre rôle est de montrer l’autre face du Pancake. 

Quand un procès devient un spectacle, c’est l’injustice qui règne. Le rôle du conseiller en communication sous contrainte judiciaire est de combattre le cirque médiatique qui transforme une affaire judiciaire en audience d’un site internet afin de protéger les intérêts de son client.

Une bonne communication sous contrainte judiciaire ne se voit pas. La communication sous contrainte judiciaire, c’est comme la chirurgie esthétique, si elle se voit, c’est ratée ! Voilà pourquoi il faut confier votre communication sous contrainte judiciaire, à des experts réputés et expérimentés qui ne font que cela au quotidien. La stratégie médiatique peut se retourner contre vous si elle fait du juge un ennemi. Une stratégie de communication sous contrainte judiciaire efficace veille toujours à ne pas pousser le juge à faire de vous un exemple médiatique.