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La communication de crise face à l'erreur médiatique

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Le rôle du consultant en communication de crise ? Combattre l’erreur médiatique.

Pour leurs clients, les consultants en communication de crise traquent les erreurs dans les articles des journalistes, décelent les erreurs dans la fausse science des « experts » qui critiquent leurs clients sans fondement afin de protéger leurs intérêts d’image à l’heure où le risque réputationnel est une donnée majeur pour les banques et les bailleurs de fonds par exemple. Le moindre commentaire maladroit sur une chaîne de télévision peut aboutir à ce qu’une banque décide immédiatement de vous refuser les fonds qu’elle vous avait pourtant promis pour réaliser votre projet stratégique ou pour que le service compliance d’un fournisseur clé vous blackliste.

Les consultants en communication de crise débusquent les erreurs derrière les ônonnements de témoins bafouillants sur les plateaux TV au sujet d’affaires dont ils ignorent tout mais qui leur permettent d’exister médiatiquement, à moins qu’ils ne jouent la comédie médiatique, une comédie qui peut se terminer en réelle tragédie lorsque l’échafaud social de la mauvaise réputation se dresse à l’aube du monde des affaires contre des dirigeants d’entreprises qui risquent de tout perdre.

A l’ère de la cancel culture, un instant suffit. L’homme le plus honnête, le plus respecté peut être victime des médias et des réseaux sociaux. Vous êtes bon père, bon époux, bon citoyen et marchez la tête haute. Vous pensez que vous n’aurez jamais aucun compte à rendre aux journalistes et aux magistrats de votre pays. Quelle fatalité pourrait vous faire passer pour un malhonnête homme, voire un criminel infréquentable ? Cette fatalité existe. Elle porte un nom : l’erreur médiatique.

Voilà ce que vivent au quotidien les conseillers en communication de crise qui connaissent la faiblesse des influenceurs, leurs erreurs, leurs appréciations subjectives, l’environnement économique et social des médias et des journalistes dont la profession s’est tant précarisée. Un article défavorable, sans fondement factuel, peut abîmer durablement votre image et votre réputation et casser la valorisation de votre entreprise.

Un bon consultant en communication de crise, qui accompagne des puissants attaqués et malmenés et des ultrariches stigmatisés et jalousés, sait que jamais on ne doit pouvoir se croire protégé par sa réputation ou sa réussite professionnelle. L’erreur médiatique, ne frappe pas que les humbles, les êtres frustes; elle atteint les puissants aussi bien que les humbles.

Pas d’éloquence romantique, pas d’envolée lyrique chez le conseiller en communication de crise qui parcourt avec les meilleurs avocats du monde les tribunaux pour défendre l’image et la réputation de ses clients, mis en cause.

Les conseillers en communication sous contrainte judiciaire de l’agence LaFrenchCom dirigée par l’expert français Florian Silnicki, parlent avec émotion des Grands Avocats et de leurs bonnes plaidoiries, amusantes parfois et toujours sérieuses. Souvent, le conseiller en communication sous contrainte judiciaire, assure d’ailleurs la communication des avocats et des cabinets d’avocats.

Les conseillers en communication de crise interrogés passent en revue toutes les causes d’erreurs médiatiques.

Le journaliste est faillible, chacun le sait et le constate. Mais comment éviter des erreurs médiatiques qui peuvent mettre au ban de la société en vous transformant en un paria ? C’est l’enjeu des stratégies élaborées par les conseillers en communication de crise.

Ne pourrait-on éviter ces erreurs médiatiques qui brisent une carrière, cassent une vie, séparent un père de ses enfants, brisent un couple ? Les conseillers en communication de crise ont une certitude. Elle doit être partagée par tous. La seule façon d’éviter ou tout ou moins de diminuer le nombre des erreurs médiatiques, estiment-il, est de rappeler aux journalistes que, seule, une certitude absolue peut justifier le contenu d’un article ou d’un tweet.

Il importe peu qu’un certain nombre d’éléments troubles les aident persuadés qu’ils se trouvent en présence d’un coupable. Chaque fois qu’il subsiste dans le dossier des éléments, même légers, qui demeurent inexplicables si l’on admet la culpabilité de l’accusé, le devoir des journalistes est tout tracé : ils doivent acquitter médiatiquement.

Propos de communicant de crise estimant que dans tout dossier de crise se cache une faille permettant de prouver que son client n’est pas coupable ? — Il veut cent fois mieux laisser libre un coupable que de châtier un innocent disent-ils en boucle, eux qui cherchent au quotidien à obtenir l’acquittement médiatique et digital de leurs clients.

Peu importe l’opinion publique et les réseaux sociaux. Personne n’a le droit de vous demander des comptes. Vous ne relevez que de votre conscience.

Les conseillers en communication de crise apparaissent au quotidien aux côtés des ténors du barreau, les fauves des prétoires, ces extraordinaires comédiens du prétoire. Contre les Erreurs médiatiques, le conseiller en communication de crise se montre un homme soucieux de justice, d’équité, de vérité. Comme un homme véritable.

Les conseillers en communication de crise se battent pour le respect et l’application effective de la présomption d’innocence en matière de communication judiciaire.

Notre job, expliquent-ils, vise à protéger d’une médiatisation excessive les personnes qui sont présentées publiquement comme coupables ou présumées coupables, alors qu’elles devraient bénéficier de la présomption d’innocence pendant le délai d’instruction.

Quand ce principe n’est pas respecté, le conseiller en communication de crise prend des mesures telles que l’insertion d’une rectification, d’un droit de réponse, d’une notification de contenu illicite, d’une mise en demeure ou la diffusion d’un statement ou d’un communiqué de presse, afin de faire cesser l’atteinte à la présomption d’innocence contre son client.