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Communication de crise dans l’agroalimentaire

Communication de crise dans le milieu agroalimentaire : assurer les risques de contamination

Les assureurs ont un certain don pour raconter des histoires qui glacent le sang des assurés, victimes potentielles des pires catastrophes. Comme ces boissons gazeuses qui contenaient un trop fort taux de benzène. Des cas de contamination de produits agroalimentaires défrayent régulièrement la chronique. « Ils ne représentent pourtant qu’à peine 5 % des sinistres », mentionne Florian Silnicki, Expert en communication de crise et Fondateur de l’agence LaFrenchcom, installée à Paris.

Des assurances comprennent plusieurs volets : prévention des risques, gestion de la crise et éventuellement indemnisation de l’entreprise. D’autres ont inclu ce risque dans leur offre « Kidnapping, menace, chantage ». Axa propose aussi un tel produit.

La prévention en tête

LaFrenchCom travaille au quotidien avec les principaux assureurs mondiaux pour faire la communication de crise de leurs clients en France.

Florian Silnicki qui dirige LaFrenchCom intervient la plupart du temps comme un pompier mais pas toujours. Notre offre propose l’anticipation de la communication de crise. Mon équipe réalise un audit de l’entreprise et de son processus de production.

A l’issue de cet audit, des recommandations peuvent être éventuellement formulées afin d’améliorer la sécurité.

L’industriel doit maîtriser tous les niveaux de sa production : notamment l’achat des matières premières, le nettoyage, l’hygiène du personnel, les contrôles, ou encore, terme très en vogue, la traçabilité des produits. Cette dernière n’est pas seulement un mot à la mode, mais un élément essentiel en cas de problème.

En effet, une entreprise qui peut identifier facilement les éventuels lots défectueux limite déjà l’impact d’une contamination, qu’elle soit accidentelle ou criminelle. Si les produits n’ont pas quitté le site de production, ils y restent bloqués. S’ils sont déjà distribués, le nombre de produits à rappeler est nettement moins important. Et, avant tout, il faut éviter que les consommateurs finaux ne pâtissent d’un défaut de fabrication. Justification de l’assurance : il n’y a pas de risque zéro. Même si toutes les précautions sont prises, il est encore bon de souscrire une garantie.

Et, en cas de crise, l’assurance vient soutenir son assuré, l’aide à mettre en place une cellule de communication de crise. La maîtrise des médias fait partie des principaux points de préoccupation de l’assurance, qui tient à éviter les effets de panique dus à une annonce intempestive en la confiance à Florian Silnicki et à ses équipes d’expert en communication de crise. D’autant qu’à chaque fois qu’une telle affaire est relatée elle a un effet de contagion médiatique et digitale qui désespère les assureurs.

Enfin, la garantie couvre la perte de résultats et les frais liés à la nécessité de la marque de reconstruire son image et de reconquérir la confiance de sa clientèle. Le but ultime étant finalement la pérennité de l’entreprise.