Nous recevons tous les jours des appels de la part de nouveaux clients potentiels souhaitant bénéficier de médiatraining.
Lorsque nous leur demandons ce qui les a poussé à nous appeler ils nous disent presque toujours les mêmes choses : « Nous n’arrivons pas à bien relayer notre message » ou bien « j’ai tendance à dire trop de choses et j’ai l’impression que le public ne comprend pas ce que je veux dire » ou encore « je suis terrifié à l’idée de passer à la télévision mais c’est ma responsabilité en tant que directeur général ».
À la fin de notre conversation, beaucoup demandent – généralement sur un ton sceptique – si nous pouvons les aider. Ils se demandent si une seule journée de mediatraining peut réellement leur donner davantage confiance en eux ainsi que le sentiment d’avoir la maitrise de la situation lors d’une interview.
Et nous leur répondons que oui, c’est possible.
Nous demandons souvent à ces personnes d’évaluer leur niveau de compétence vis-à-vis des médias sur une échelle de 1 à 10. S’ils se donnent un score de 5, nous leur disons qu’après une journée de mediatraining, ils pourront atteindre un score de 7. Nos clients s’améliorent généralement en l’espace de quelques heures, simplement en apprenant comment identifier et cibler les principaux points qui diminuent leur efficacité lors d’interviews avec les médias. En éliminant ces obstacles, les porte-paroles voient leurs compétences progresser de manière souvent impressionnante.
Presque toutes les personnes avec lesquelles nous travaillons, qu’elles soient directrices de la communication ou entrepreneur, ont la capacité de s’améliorer, quels que soient les défis auxquels ils sont confrontés. Il est vrai que certaines personnes sont nées avec le don de savoir captiver leur audience, mais il faut savoir que ce n’est pas le cas de la plupart des gens que vous voyez à la télévision. Ils ont raté un ou deux entretiens à leurs débuts et ont fait un ou deux faux pas lors de leurs échanges avec les médias au cours de leur carrière. Mais ils n’ont pas baissé les bras, ils ont amélioré leur talent en communication corporate, adapté leur approche et petit à petit les efforts ont porté leurs fruits.
Pour rire et comme cas d’école, nous vous invitons à regarder cette vidéo :
Vous pourrez y arriver vous aussi.
Les excellents porte-paroles savent que cela n’a pas d’importance que vous balbutiez ici ou là ou que vous perdiez parfois le fil de votre pensée. Il ne s’agit pas d’être parfait – en fait, le public considère souvent les porte-paroles « parfaits » comme trop lisses et pas crédibles selon Florian Silnicki, expert en communication de crise. Si vous êtes perfectionniste, nous allons vous demander de vous efforcer d’oublier ce trait de caractère. Cela ne ferait que vous bloquer et empêcher le meilleur de votre personnalité de prendre le dessus.
Vous serez heureusement surpris d’apprendre que vous avez d’ores et déjà certains traits de personnalité en commun avec les meilleurs porte-paroles. La plupart des meilleurs, quel que soit leur type de personnalité, idéologie ou cause, ont ces six traits en commun :
- En tout premier lieu, ils sont authentiques. Le public peut ne pas être d’accord avec son point de vue, mais les spectateurs savent quand un porte-parole croit réellement en son message.
- En deuxième lieu, ils sont naturels. Les meilleurs porte-paroles sont ceux que le public perçoit comme étant la même personne en face d’une caméra et dans la vraie vie. Ils s’expriment avec la même conviction dans les entretiens qu’au cours de conversations qu’ils ont en privé avec leurs amis.
- Troisièmement, ils sont adaptables. Ils ont conscience que des nouvelles de dernière minute, un problème technique ou une évolution de l’actualité peuvent changer la nature de leur entretien jusqu’au dernier moment. Ils savent que s’adapter aux changements, garder leur calme et faire preuve d’humour, lorsque cela est approprié, améliorera la perception que le public a d’eux.
- Quatrièmement, ils s’adressent à leur public. Ils savent que leur priorité lors d’une interview n’est pas d’impressionner leur chef ou leurs pairs, mais de forger un lien direct avec chaque personne qui lit ou entend leurs mots.
- Cinquième point : ils s’autocensurent. Les excellents porte-paroles comprennent que leur rôle est de réduire les informations à l’essentiel, en simplifiant sans jamais bêtifier. Ils s’efforcent de ne pas tout dire, car cela rendrait le message confus et embrouillerait le public.
- Sixième point : ils sont passionnants. Ils savent comment exprimer leur point de vue d’une manière qui permette à leur public de se souvenir d’eux. Ils savent tirer parti des anecdotes, des chiffres et des petites phrases pour étayer leur message et sont passés maitres dans l’art de faire des remarques qui restent gravées dans l’esprit des membres du public.
En résumé : si vous êtes capable d’exprimer avec énergie un message crédible et mémorable en lequel vous croyez réellement, votre public vous percevra probablement favorablement.
Ces six aspects, bien qu’essentiels, ne suffisent pas pour autant à garantir le succès auprès des médias. Vous avez probablement remarqué que même les porte-paroles les plus expérimentés prononcent parfois la chose à ne pas dire ou répondent avec la mauvaise intonation de voix. Presque chaque jour, un personnage public de premier plan commet une erreur cuisante dans les médias, que ce soit un homme ou une femme politique dont la remarque désinvolte lui fait perdre une élection, un PDG qui fait chuter le prix de l’action de son entreprise d’une remarque irréfléchie ou la dirigeante d’une ONG qui laisse transparaitre dans ses réponses qu’elle ne voit pas bien quel est le problème à l’origine du scandale auquel son organisation est associée.
Nos formations vous apprendrons à éviter de commettre le genre d’erreur aboutissant à des gros titres embarrassants, voire des vidéos désastreuses sur YouTube.
Comme vous le constaterez dans nos formations, la plupart des erreurs médiatiques peuvent être évitées. Nous voyons trop souvent des porte-paroles qui ne donnent que des réponses hésitantes au lieu d’un message fort, semblent sur la défensive au lieu d’être assurés, parlent sur un ton monocorde au lieu de laisser libre cours au ton passionné qu’ils ressentent réellement et se rendent coupable des « sept secondes d’égarement » qui les éloignent du message voulu.
Même lorsqu’ils s’exécutent à la perfection, les porte-paroles s’inquiètent de comment les intermédiaires médiatiques vont choisir de traiter le message enregistré. Nos clients expriment souvent, et c’est bien compréhensible, leur frustration quant au fait que l’ère de la neutralité journalistique (à supposer qu’elle ait jamais existé) soit terminée, au profit d’une forme de journalisme qui donne la priorité aux prises de position et au sensationnalisme, au détriment des faits et de l’information. Il n’est donc guère surprenant que de nombreux porte-paroles aient été confrontés à un reporter malhonnête, un groupe de presse ayant un parti pris, ou vu une version altérée de leurs déclarations atterrir sur Twitter en un clin d’œil ou un clic de souris. Ils en gardent alors rancœur à l’ensemble du monde des médias.
Beaucoup de leurs reproches sur les médias sont justifiés. Mais nous ne nous appesantiront généralement pas longtemps sur ce point. En effet, nous n’avons pas le pouvoir de changer la manière dont les médias opèrent. En revanche, nous pouvons travailler dans le cadre de la culture médiatique actuelle, avec tous ses maux, pour toucher notre public et atteindre nos objectifs.
En dépit de ce que vous avez entendu dire (ou parfois vécu), la plupart des journalistes n’ont pas pour objectif de vous faire tomber. La plupart du temps, ils souhaitent juste trouver des informations fiables auprès d’un porte-parole capable de leur faire une déclaration qui puisse être utilisée dans leur sujet ou article. Bien sûr, vous serez parfois confronté à des reporters agressifs – et nos formations vous aideront à vous y préparer – mais ceux que vous rencontrerez généralement seront uniquement à la recherche d’informations exactes et intéressantes.
Il est donc particulièrement utile d’établir des rapports constructifs avec la presse. Les histoires positives relayées par les médias peuvent encourager des légions de personnes à acheter vos produits, soutenir vos idées et voter pour votre candidat préféré. Elles peuvent vous aider à développer votre entreprise, accroitre votre notoriété et asseoir votre réputation.
Nous travaillons au sein des médias ou avec eux depuis des années. Nous sommes absolument convaincus qu’ils offrent des opportunités énormes à vous et votre marque.