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Comité des droits de l’homme,ses relations avec les médias

Le Comité des droits de l’homme, à l’occasion d’une séance consacrée à ses méthodes de travail, a examiné la question des stratégies à adopter afin d’améliorer ses relations avec les médias. Ce sujet avait déjà été abordé à la session de New York, en mars 2007. Le Comité a décidé dans ce contexte de demander officiellement au Secrétariat que les réunions du Comité consacrées à l’examen des rapports des États parties se tiennent au Palais des Nations plutôt qu’au Palais Wilson, de manière à tirer parti d’une plus grande proximité des représentants des médias. 

Le Comité était saisi d’un document de travail intitulé «Stratégies possibles à l’égard des médias», préparé par M. Ivan Shearer, membre du Comité. M. Shearer a rappelé que les membres du Comité estiment que les relations du Comité avec les médias devraient être améliorées afin de mieux faire connaître ses travaux au sein des Nations Unies et dans le monde entier.

À l’heure actuelle, la principale forme de communication avec les médias est la conférence de presse organisée à la fin de chacune des trois sessions annuelles du Comité. Il existe également d’autres moyens de communiquer avec les médias, tels que le site Web du Haut-Commissariat (www.unhchr.ch), la présence de journalistes aux séances publiques du Comité, et par l’intermédiaire du Département de l’information de l’ONU. M. Shearer a ajouté qu’en décembre 2007, une nouvelle version du site Web du Haut Commissariat aux droits de l’homme verra le jour, corrigeant les lacunes existantes. 

Parmi les questions évoquées dans ce document de travail, M. Shearer se demande notamment si le Comité devrait être davantage disponible pour rencontrer les médias tout au long de la session, et s’il ne devrait pas tirer parti des points de presse organisés deux fois par semaine par le Service de l’information afin de présenter l’avancement des travaux de sa session. Des membres du Comité pourraient se rendre disponibles pour répondre aux questions de la presse, a-t-il suggéré. Il a aussi suggéré qu’un communiqué de presse résumant les observations finales concernant l’examen du rapport d’un État partie pourrait paraître 24 heures après que l’État partie ait reçu les observations finales le concernant (12 heures plus tard quand les observations finales sont adoptées le jeudi après-midi de la dernière semaine de la session). Les communiqués de presse pourraient être rédigés par le Département de l’information en consultation avec le Rapporteur pour le pays considéré. La question se pose également de l’opportunité de traiter ou pas, au moyen de communiqués de presse, des progrès, ou de l’absence de progrès, dans le suivi des observations finales par les par les États parties. 

Plusieurs experts ont estimé que les relations avec les médias seraient plus aisées si le Comité tenait ses réunions au Palais des Nations au moment de l’examen des rapports périodiques des États parties, étant donné que les journalistes ont leurs bureaux sur place. Le Comité a donc décidé de demander officiellement au Secrétariat d’organiser au Palais des Nations les réunions du Comité consacrées à l’examen des rapports des États parties. 

Au sujet de la conférence de presse organisée en fin de session, certains experts ont estimé qu’elle intervient trop tard, certains soulignant notamment que le vendredi n’était pas le moment le plus opportun pour une diffusion efficace des travaux du Comité dans les médias. Il a notamment été suggéré qu’une conférence de presse se tienne plus tôt dans la session, ou encore que les membres du Comité soient régulièrement en contact avec les journalistes en organisant par exemple des points presse sur des cas précis. Un expert a également souligné que les communiqués de presse ne doivent pas échapper au contrôle du Comité. 

Plusieurs experts ont appuyé la suggestion de nommer un rapporteur chargé des questions d’information. Des membres du Comité ont également fait valoir qu’il était nécessaire d’atteindre les médias locaux dans les pays concernés. À ce sujet, le Département de l’information devrait aider le Comité à traiter avec les médias locaux. La diffusion des informations par la radio est très importante pour certains pays, notamment en Afrique, a-t-il par ailleurs été souligné. 

La prochaine séance publique du Comité doit se tenir le mardi 30 octobre, afin de poursuivre l’examen de ses méthodes de travail.