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Où s’informer sur les risques naturels

risques naturels

Se préparer aux conséquences des risques naturels, c’est, d’abord, obtenir les bons renseignements

Près de la moitié des Français interrogés pour une étude de l’association Assurance Prévention estiment que les risques naturels sont importants dans leur zone d’habitation. Forêts avalées par le feu, pluies dévastatrices, cours d’eau asséchés au lit craquelé en été, autant d’images qui frappent, interpellent, inquiètent de plus en plus. Les catastrophes naturelles, désormais loin de relever de l’extraordinaire, s’invitent plus régulièrement dans l’actualité, rendant les Français plus conscients des menaces qui pèsent sur leur environnement direct.

L’information sur les risques naturels majeurs

Les résultats du sondage de l’association Assurance Prévention indiquent, également, que seulement 41 % des personnes interrogées se sont renseignées sur les risques naturels qui peuvent exister sur leur territoire. Aujourd’hui, pourtant, plusieurs outils s’offrent à qui souhaite approfondir ses connaissances sur le sujet des risques naturels majeurs.

Prenons par exemple le portail de référence national : georisques.fr. Ce site créé en 2014, qui reçoit plus de 25.000 visiteurs par jour, centralise les informations liées aux risques de surface ou du sous-sol. Il agrège les contenus de plus de 20 bases de données différentes. En entrant simplement son adresse, on obtient le détail des risques identifiés pour une zone particulière. Le site de la Préfecture, lui aussi, présente un certain nombre de documents accessibles au grand public.

Le premier, d’une soixantaine de pages, s’appelle le Document Départemental des Risques Majeurs (DDRM). Son but, c’est de recenser les risques auxquels le département doit faire face. Cela concerne les risques sismiques, d’inondation, de rupture de digue, les mouvements de terrain, l’exposition au radon… On trouve aussi, d’autre part, les risques industriels, nucléaires, le risque de rupture de barrage ou lié au transport de matières dangereuses.

Exhaustif, le DDRM permet à chaque maire de connaître avec précision quel risque menace sa commune. Localement, en mairie, on peut alors consulter le DICRIM : le document d’information communal sur les risques majeurs, que l’élu réalise.

Savoir est une chose, s’entraîner à réagir rapidement en est une autre. Les services de l’État pilotent régulièrement des exercices de sécurité civile.

Anticiper les risques naturels pour mieux gérer les catastrophes

Cela a permis de tester la coordination interservices, des routes à la gendarmerie. Il était important d’y associer les maires qui ont enclenché des cellules de crise pour suivre les évolutions de cette crue fictive. Il faut que nous soyons, collectivement, en capacité de répondre. Au cours de ces exercices de crise, nous déployons aussi de la communication de crise, pour produire de l’information en temps réel.

L’étude d’Assurance Prévention mentionnait par ailleurs que « les réflexes de prudence n’étaient pas acquis » : par exemple, 72 % des parents iraient chercher les enfants à l’école en cas de fortes pluies pouvant conduire à des crues ou inondations. Une crue est une crise à cinétique lente. La préfecture doit prévenir les familles la veille, pour qu’elles ne mettent pas les enfants à l’école. De façon générale, plus on peut anticiper, moins la crise est difficile à gérer !