Catastrophe naturelle : le cyclone tropical Yasi

Un risque devenu une crise

En 2011, le cyclone tropical Yasi s’est abattu sur le nord du Queensland et a provoqué des dégâts estimés à 3,6 milliards de dollars (Reuters, 3 février 2011). Cet évènement a eu un impact sur le tourisme, a détruit des infrastructures, des maisons et a été une catastrophe majeure pour l’Australie.

Quelle communication du risque auprès de quels publics ?

Comment les personnes impliquées ont-elles empêché un risque de devenir une crise ?

Les cyclones tropicaux sont un risque constant dans le nord de l’Australie et d’autres parties du pays. Suite au cyclone Yasi et d’autres évènements dévastateurs à la même époque, la « Queensland Reconstruction Authority » (Autorité de reconstruction du Queensland) a initié une grande campagne de communication ciblant les écoles, commerces, populations, clubs sociaux, services d’urgence, volontaires, conseils, « populations vulnérables » et populations indigènes éloignées, au niveau local et régional.

L’un des principaux objectifs de la gestion de crise et de la communication de crise utilisées était de communiquer le risque pour améliorer le niveau de préparation et de résilience de la population pour des catastrophes futures, afin d’atténuer et minimiser les risques futurs liés à des catastrophes naturelles analyse Florian Silnicki, expert en stratégie de communication et fondateur de l’agence LaFrenchCom.