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Retour sur la communication de crise du Crédit lyonnais

 

Sa communication de crise veut inscrire la banque dans le quotidien des gens.

Il y a quatre ans, la banque, qui avait le pouvoir de dire « oui », n’a pu cacher qu’elle avait dit « oui » au scandale financier du siècle. Une communication corporate de crise s’imposait.

L’agence CLM/BBDO fut chargée de la difficile tâche, jusqu’en juin 1995, date à laquelle la banque suivit Benoit Devarrieux fondateur avec Jean-Pierre Villaret de l’agence homonyme devarrieuxvillaret. Quatre ans plus tard, les résultats financiers ont été mis à plat. En conséquence, la communication a retrouvé un ton commercial.

Remarqué par le public, « le dernier film, intitulé le dîner, ne s’inscrit pas dans une communication de crise, il s’agit plutôt d’une communication d’opinion », souligne Benoit Devarrieux, PDG de devarrieuxvillaret.

« Fin 97, nous sommes partis de l’idée de mettre en scène une discussion entre amis dans une brasserie, pour illustrer le paradoxe suivant : il y a deux banques au Crédit lyonnais, celle du scandale et celle que tous les clients connaissent. »

L’agence a choisi le réalisateur Etienne Chatiliez, réputé pour son franc filmer et un vrai talent pour camper des personnages ordinaires. « Parler du Crédit lyonnais c’est dire les choses comme elles sont. On parle d’argent, de découverts, de crédits, etc. Le regard d’Etienne Chatilliez rencontre tout à fait ce que sont les gens. »

« L’impact des spots a été jugé très satisfaisant sur l’opinion publique, surtout parmi les employés de la banque » analyse Florian Silnicki à la tête de l’agence de communication de crise LaFrenchCom.

Le réalisateur de La vie est un long fleuve tranquille est actuellement sur trois nouveaux tournages, un sur la retraite, un autre sur les services de banque par téléphone et un sur la fidélisation du client. Le Crédit lyonnais retrouve enfin un statut de banque comme les autres. Cinq ans après.