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Radicalité sociale : un dispositif inédit de désescalade

désescalade
Blocages éclairs, occupations de sites, happenings filmés, bad buzz internes, et parfois séquestrations de dirigeants ou actes de sabotage : la conflictualité sociale a changé d’échelle. La viralité numérique peut transformer un incident local en crise nationale en quelques heures, avec un impact immédiat sur l’image employeur, la réputation corporate et la confiance des parties prenantes. L’ambition de l’offre ? Réduire la pression médiatique, rétablir des conditions de dialogue et protéger durablement la réputation, y compris dans les scénarios les plus critiques. 

Périmètre exhaustif des situations couvertes

  • Grèves, blocages et occupations (piquets élargis, barrages filtrants, entraves logistiques).
  • Happenings « coups d’éclat » sur site / siège, captation et diffusion en direct.
  • Intrusions (bureaux, halls, salles de réunion) et interpellations publiques.
  • Séquestration / retenue de dirigeants ou managers (confinement forcé).
  • Sabotages et dégradations (machines, véhicules, infrastructures), tentatives d’incendie.
  • Menaces, intimidations, agressions ; manifestations au domicile de dirigeants.
  • Doxxing et cyberharcèlement, fuites de données, campagnes d’e-réputation hostiles.
  • Hacktivisme (défaçage, DDoS), usurpations de comptes sociaux.
  • Rumeurs et fake news ; campagnes de name & shame, appel au boycott.
  • Propagation du conflit à des tiers (clients/fournisseurs, siège, filiales), dimension multi-pays.
  • Récupération politique et syndicale avec relais médiatiques et influenceurs militants.
Notre rôle : communication de crise et gestion du récit du conflit visant à protéger l’image de marque de l’entreprise et la réputation de ses dirigeants. LaFrenchCom ne remplace ni le juridique, ni la sûreté, ni les forces de l’ordre ; nous coordonnons la stratégie de communication sensible avec ces fonctions pour garantir sécurité des personnes, conformité et maîtrise réputationnelle durable.

Notre dispositif — 5 volets complémentaires

1) Diagnostic instantané de la radicalité

  • Analyse express du climat social, des griefs et parties prenantes (syndicats, collectifs, leaders).
  • Cartographie des narratifs, hashtags, éléments de langage, relais médiatiques et politiques.
  • Évaluation du risque réputationnel : intensité, vitesse de propagation, angles probables.
  • Recommandations initiales (posture, séquence, canaux prioritaires).

2) Communication de désescalade

  • Messages équilibrant fermeté et ouverture : respect du droit, priorité à la sécurité, engagement au dialogue.
  • Conseils de posture verbale et non verbale pour dirigeants et managers.
  • Q&A sensibles (conditions de travail, management, rémunérations, sécurité).
  • Messages internes coordonnés ; consignes claires aux managers.
  • Mise en avant d’initiatives vérifiables (mesures correctrices, calendrier d’échanges, tiers de confiance).

3) Reprise du contrôle du récit médiatique

  • Communiqués orientés apaisement et faits établis ; refus des spéculations.
  • Briefings rédactions, gestion des angles et des demandes d’interview.
  • Contenus courts (post LinkedIn dirigeant, vidéo interne, infographies) pour occuper le terrain.
  • Monitoring & modération temps réel des réseaux ; réponses calibrées ou silence stratégique.

4) Médiation stratégique & parties prenantes

  • Canaux d’échange confidentiels avec représentants et collectifs (avec/sans tiers médiateur).
  • Alignement avec RH, Juridique, Sûreté/HSE ; coordination avec autorités (préfecture, police/gendarmerie) sous pilotage interne.
  • Messages cohérents aux collaborateurs, clients, partenaires, investisseurs, organismes publics.
  • Plan d’action vérifiable : gestes concrets, calendrier, indicateurs de suivi.

5) Sortie de crise & restauration durable

  • Communication interne de réconciliation (reconnaissance des efforts, feuille de route).
  • Valorisation externe factuelle des mesures prises ; repositionnement (RSE, sécurité, dialogue social).
  • RETEX : ce qui a fonctionné/à corriger ; protocoles et kits prêts à l’emploi.
  • Programme de résilience : formation porte-parole, simulateurs de crise, veille renforcée.

Protocoles renforcés pour incidents critiques

A) Séquestration / retenue de dirigeants ou managers

  • Priorité : sécurité des personnes. Coordination com’ ↔ juridique ↔ sûreté ↔ autorités compétentes.
  • Messages minimalistes et factuels ; aucune spéculation opérationnelle en public.
  • Éviter toute formulation attisant la confrontation ; bannir la stigmatisation globale des salariés.
  • Information discrète aux familles/instances ; point presse uniquement si validé inter-fonctions.
  • Posture : calme, responsabilité, respect du droit, volonté de dialogue, soutien aux équipes.
LaFrenchCom ne conduit ni négociation opérationnelle ni action de sûreté ; nous cadrons la communication sensible en appui des autorités et équipes internes.

B) Sabotage / dégradation / actes dangereux

  • Faits établis uniquement (périmètre, sécurité) ; pas d’hypothèses publiques.
  • Messages sécurité & continuité : prise en charge, protection des équipes, expertise en cours.
  • Coordination forces de l’ordre/assurances/experts ; timelines alignées de communication.
  • Q&A technique : ce que l’on sait/ne sait pas, prochaines étapes.
  • Veille renforcée : rumeurs, imputations infondées, théories complotistes.

C) Intrusions, violences, manifestations au domicile

  • Respect strict de la vie privée et de la dignité des personnes.
  • Condamnation calme et ferme des débordements ; rappel du cadre légal sans surenchère.
  • Messages différenciés : interne (soutien), externe (faits, coopération, appel au calme).
  • Coordination avec autorités locales ; communication géographiquement ciblée si utile.

Niveaux d’alerte & réponses associées

  • N1 – Tension numérique : signaux faibles/hashtags émergents → veille, cadrage interne, Q&A, micro-contenus pré-approuvés.
  • N2 – Mobilisation interne : préavis, AG, pré-blocage → cellule com’ activée, messages d’apaisement, cadrage managers, point presse factuel.
  • N3 – Action radicale : blocage, intrusion, happening médiatisé → cellule de crise élargie, porte-parole préparés, social war-room, contenus vidéo « calme & responsabilité ».
  • N4 – Incident critique : séquestration, sabotage, violences → gouvernance restreinte, alignement autorités/sûreté, communication minimale et sécurisée, statements cadencés validés inter-fonctions.

Éthique & limites d’intervention

  • Zéro complaisance avec la violence et les atteintes aux personnes.
  • Pas de manipulation ni d’entrave aux procédures légales.
  • Transparence mesurée : dire ce que l’on sait, ne pas spéculer, corriger vite.
  • Coordination loyale avec autorités, syndicats représentatifs et parties prenantes.