Périmètre exhaustif des situations couvertes
- Grèves, blocages et occupations (piquets élargis, barrages filtrants, entraves logistiques).
- Happenings « coups d’éclat » sur site / siège, captation et diffusion en direct.
- Intrusions (bureaux, halls, salles de réunion) et interpellations publiques.
- Séquestration / retenue de dirigeants ou managers (confinement forcé).
- Sabotages et dégradations (machines, véhicules, infrastructures), tentatives d’incendie.
- Menaces, intimidations, agressions ; manifestations au domicile de dirigeants.
- Doxxing et cyberharcèlement, fuites de données, campagnes d’e-réputation hostiles.
- Hacktivisme (défaçage, DDoS), usurpations de comptes sociaux.
- Rumeurs et fake news ; campagnes de name & shame, appel au boycott.
- Propagation du conflit à des tiers (clients/fournisseurs, siège, filiales), dimension multi-pays.
- Récupération politique et syndicale avec relais médiatiques et influenceurs militants.
Notre dispositif — 5 volets complémentaires
1) Diagnostic instantané de la radicalité
- Analyse express du climat social, des griefs et parties prenantes (syndicats, collectifs, leaders).
- Cartographie des narratifs, hashtags, éléments de langage, relais médiatiques et politiques.
- Évaluation du risque réputationnel : intensité, vitesse de propagation, angles probables.
- Recommandations initiales (posture, séquence, canaux prioritaires).
2) Communication de désescalade
- Messages équilibrant fermeté et ouverture : respect du droit, priorité à la sécurité, engagement au dialogue.
- Conseils de posture verbale et non verbale pour dirigeants et managers.
- Q&A sensibles (conditions de travail, management, rémunérations, sécurité).
- Messages internes coordonnés ; consignes claires aux managers.
- Mise en avant d’initiatives vérifiables (mesures correctrices, calendrier d’échanges, tiers de confiance).
3) Reprise du contrôle du récit médiatique
- Communiqués orientés apaisement et faits établis ; refus des spéculations.
- Briefings rédactions, gestion des angles et des demandes d’interview.
- Contenus courts (post LinkedIn dirigeant, vidéo interne, infographies) pour occuper le terrain.
- Monitoring & modération temps réel des réseaux ; réponses calibrées ou silence stratégique.
4) Médiation stratégique & parties prenantes
- Canaux d’échange confidentiels avec représentants et collectifs (avec/sans tiers médiateur).
- Alignement avec RH, Juridique, Sûreté/HSE ; coordination avec autorités (préfecture, police/gendarmerie) sous pilotage interne.
- Messages cohérents aux collaborateurs, clients, partenaires, investisseurs, organismes publics.
- Plan d’action vérifiable : gestes concrets, calendrier, indicateurs de suivi.
5) Sortie de crise & restauration durable
- Communication interne de réconciliation (reconnaissance des efforts, feuille de route).
- Valorisation externe factuelle des mesures prises ; repositionnement (RSE, sécurité, dialogue social).
- RETEX : ce qui a fonctionné/à corriger ; protocoles et kits prêts à l’emploi.
- Programme de résilience : formation porte-parole, simulateurs de crise, veille renforcée.
Protocoles renforcés pour incidents critiques
A) Séquestration / retenue de dirigeants ou managers
- Priorité : sécurité des personnes. Coordination com’ ↔ juridique ↔ sûreté ↔ autorités compétentes.
- Messages minimalistes et factuels ; aucune spéculation opérationnelle en public.
- Éviter toute formulation attisant la confrontation ; bannir la stigmatisation globale des salariés.
- Information discrète aux familles/instances ; point presse uniquement si validé inter-fonctions.
- Posture : calme, responsabilité, respect du droit, volonté de dialogue, soutien aux équipes.
B) Sabotage / dégradation / actes dangereux
- Faits établis uniquement (périmètre, sécurité) ; pas d’hypothèses publiques.
- Messages sécurité & continuité : prise en charge, protection des équipes, expertise en cours.
- Coordination forces de l’ordre/assurances/experts ; timelines alignées de communication.
- Q&A technique : ce que l’on sait/ne sait pas, prochaines étapes.
- Veille renforcée : rumeurs, imputations infondées, théories complotistes.
C) Intrusions, violences, manifestations au domicile
- Respect strict de la vie privée et de la dignité des personnes.
- Condamnation calme et ferme des débordements ; rappel du cadre légal sans surenchère.
- Messages différenciés : interne (soutien), externe (faits, coopération, appel au calme).
- Coordination avec autorités locales ; communication géographiquement ciblée si utile.
Niveaux d’alerte & réponses associées
- N1 – Tension numérique : signaux faibles/hashtags émergents → veille, cadrage interne, Q&A, micro-contenus pré-approuvés.
- N2 – Mobilisation interne : préavis, AG, pré-blocage → cellule com’ activée, messages d’apaisement, cadrage managers, point presse factuel.
- N3 – Action radicale : blocage, intrusion, happening médiatisé → cellule de crise élargie, porte-parole préparés, social war-room, contenus vidéo « calme & responsabilité ».
- N4 – Incident critique : séquestration, sabotage, violences → gouvernance restreinte, alignement autorités/sûreté, communication minimale et sécurisée, statements cadencés validés inter-fonctions.
Éthique & limites d’intervention
- Zéro complaisance avec la violence et les atteintes aux personnes.
- Pas de manipulation ni d’entrave aux procédures légales.
- Transparence mesurée : dire ce que l’on sait, ne pas spéculer, corriger vite.
- Coordination loyale avec autorités, syndicats représentatifs et parties prenantes.