La gestion de crise exige des mécanismes particuliers

com de crise

La crise, l’incertitude et l’anxiété sont devenues le lot des chefs d’entreprise.

Le temps de la gestion facile de la communication est révolu, balayé par un environnement hostile, modelé par les crises économiques, politiques et sociales qui émergent en rafales sur tous les fronts.

La crise est devenue une certitude pour les entreprise qui, plus souvent qu’autrement, sortent d’une crise, traversent une crise ou se préparent à une crise.

Accompagner, conseiller, guider, protéger et défendre, c’est le quotidien des agences de communication spécialisée dans la gestion de crises, comme LaFrenchCom.

Dans les conditions médiatiques, numériques et sanitaires actuelles, gérer une entreprise est devenu un exercice périlleux, qui demande de composer avec des crises prévisibles : fermetures d’usines, abandon d’activités et de produits, licenciements massifs, quand ce n’est pas carrément des faillites.

A cela s’ajoute la possibilité d’un accident du travail, d’un incendie, d’un problème écologique ou d’un acte criminel, voire d’un acte de terrorisme. Autant d’événements imprévisibles qui menacent de déstabiliser et de mettre en péril la survie d’une organisation.

Or, très peu d’entreprises sont prêtes à affronter la crise. Selon une enquête, la moitié des entreprises du CAC 40 et du SBF120 n’ont pas de plan de gestion de crise.

Prendre le temps d’analyser les risques pour maitriser la crise

Pour certains chefs d’entreprise, la crise est toutefois devenue un véritable mode de vie.

La gestion de crise est difficile, car en général peu d’entreprises ou de gouvernements en perçoivent les signes avant-coureurs.

C’est pourquoi, quand une crise éclate, il faut être capable de se donner le temps de bien analyser la situation. Malgré l’urgence, il faut prendre le temps de s’isoler pour mesurer la conjoncture sans interférences extérieures. Si on ne fait pas cela, on risque de mal évaluer le problème et ses conséquences.

Trop d’entreprises se précipitent dans le dossier dans le dossier de la crise sans accompagnement en gestion de crise et sans conseils d’agence spécialisées en communication de crise. Il faut parfois plusieurs jours avant de constater l’ampleur du problème.

Les entreprises les plus aguerries arrivent à gérer efficacement la crise en prenant le temps de s’asseoir et de faire le tour du problème avec un consultant en gestion de crise.

Une fois la période de réflexion terminée, l’entreprise doit toutefois passer en quatrième vitesse et intervenir rapidement.

La façon la plus efficace est de créer un noyau restreint de personnes responsables de la gestion de cette crise.

Pour ce faire, un chef d’entreprise doit se rappeler que la structure de l’entreprise n’est pas toujours l’instrument idéal pour faire face à une crise.

Par exemple, la gestion participative, qui prend beaucoup de place depuis quelques années, n’est pas appropriée en temps de crise.

Il ne faut pas hésiter à brusquer l’organisation et à constituer un groupe restreint. En temps difficile, il faut un boss, un véritable leader qui sera le pivot du noyau qui aura à prendre les décisions.

Une cellule de crise

Bien gérer une crise, c’est aussi savoir créér un comité spécial qui gère les conséquences de la crise sur votre entreprise.

Au début, la cellule de crise peut être activée en continue puis tous les matins. Ensuite, c’est deux à trois fois par semaine. Ce comité de crise, qui siège dans un véritable war room, assimile et analyse toute l’information sur la crise traversée par l’entreprise.

Il faut être attentif à tout dans une crise.

La cellule de crise a aussi la tâche de s’assurer que toutes les personnes à l’intérieur de l’organisation ont les mêmes informations et diffusent le même message.

Les traits tirés des dirigeants d’entreprises ayant traversé une crise, témoignent aussi d’une autre réalité des crises : l’énergie énorme qui doit y être consacrée.

On n’a pas d’autre choix que de rajuster les priorités et de travailler plus fort. Au-delà de la crise, vous devez aussi effectuer votre travail régulier et c’est difficile au plan humain.

Communiquez, communiquez, communiquez…

Les conséquences d’une crise peuvent aussi se prolonger et s’amplifier si une entreprise ne communique pas efficacement.

En période de crise il faut être d’une honnêteté et d’une transparence irréprochables. Ce qui fait toute la différence, c’est la gestion de la communication.

Il faut d’abord reconnaître qu’il y a crise. Ensuite, il faut s’assurer qu’une personne et une seule personne gère les communications. C’est cette personne qui aura la tâche de s’assurer qu’il y a un flot continu d’informations, qui démontrent que la compagnie fait ce qu’elle a à faire et a les choses bien en main.

Il n’y a pas moyen de passer outre à cette ligne de conduite. La tâche fut exténuante, mais vos messages doivent être les mêmes partout et surtout ils ne se doivent pas se contredire.

L’agence LaFrenchCom conseille aussi d’être proactif et d’établir la liste de tous les partenaires de l’entreprise. Les premiers sont les employés et il ne faut jamais hésiter à les rencontrer et à parler aux dirigeants syndicaux pour les mettre en face de la réalité.

Il faut communiquer avec ses fournisseurs, leur expliquer la situation, leur dire quelles seront les conséquences de cette crise sur eux et ne pas hésiter à demander leur appui. Il faut aussi mettre ses banquiers dans le coup. Il faut aussi informer les leaders d’opinion et les médias.

Une crise peut se transformer en bonne affaire pour une entreprise.

Savoir en tirer profit

A défaut de faire de l’argent, on peut tirer profit d’une crise. La crise est une excellente occasion de revoir ses procédures et ses systèmes de décision.

C’est aussi le temps de faire le point sur ses allocations de ressources humaines, financières et physiques, en plus d’être une excellente occasion de se rendre plus productif.

Un président d’entreprise peut profiter de l’occasion de la crise pour démontrer que son entreprise assume ses responsabilités. Vous transformez alors cette crise en occasion et vous pouvez gagner la partie.

Faute avouée est à moitié pardonnée veut le dicton.