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Quiz : Panique en salle de presse

presse conf

Bienvenue dans le joyeux chaos qu’est une conférence de presse en pleine tempête médiatique. Les journalistes ont affûté leurs questions, le micro est allumé, et vous… vous avez les mains moites. Comment gérez-vous cet instant crucial où la moindre phrase de travers peut vous valoir un bad buzz ? Découvrez si vous avez l’ADN du capitaine calme au milieu de la tempête ou si vous allez fondre en sueur dès la première question incisive.

Le Quiz

L’ouverture catastrophique

Vous démarrez la conférence de presse et votre première phrase sort en bégayant, ce qui provoque des sourires gênés parmi les journalistes. Votre réaction :

  • A. Vous continuez tant bien que mal, en espérant que personne ne le remarque trop.

  • B. Vous vous arrêtez une seconde, respirez, admettez un petit stress et reprenez avec assurance.

  • C. Vous faites une blague sur votre cafouillage (« Eh oui, j’ai encore besoin de café ! »), et enchaînez sans plus d’explication.

  • D. Vous stoppez tout et quittez la salle pour aller vous calmer, laissant tout le monde en plan.

Explication : Mieux vaut assumer le petit couac et rebondir (B) que faire comme si de rien n’était (A) ou lâcher tout (D). La blague (C) peut fonctionner si elle est bien dosée, mais gare à ne pas paraître trop désinvolte. La transparence et un bref moment pour retrouver son souffle sont souvent plus pros et plus rassurants pour l’auditoire.

L’agenda médiatique

En pleine crise, les journalistes veulent tous le scoop. Ils vous bombardent de demandes pour un commentaire exclusif avant la conf. Que faites-vous ?

  • A. Vous refusez toutes les sollicitations pour ne pas faire de jaloux.

  • B. Vous en choisissez un ou deux grands médias pour leur accorder une itw privilégiée, tant pis pour les autres.

  • C. Vous donnez un rendez-vous unique à tout le monde (la conférence de presse) afin de garder le contrôle du timing et du message.

  • D. Vous tentez de répondre à tout le monde en mode marathon d’interviews, en espérant ne pas raconter des choses contradictoires.

Explication : L’option C (un rendez-vous unique, la fameuse conf) est souvent la plus sage en temps de crise, pour centraliser l’info et éviter les fuites ou les contradictions. Accorder des exclus aux gros médias (B) est tentant, mais vous risquez de vexer le reste de la presse. Tout refuser en bloc (A) peut passer pour de l’opacité. Répondre à tout le monde (D) peut mener à des décalages dans le discours et aggraver la confusion.

La salle bondée

Le jour J, la salle de presse est pleine à craquer, et les journalistes sont à l’affût. Votre posture d’entrée :

  • A. Vous foncez au pupitre, regardez vos feuilles et démarrez sans adresser un mot au public.

  • B. Vous saluez l’assemblée, prenez le temps de regarder les gens dans les yeux, et annoncez brièvement ce qui va se passer (durée, Q&A, etc.).

  • C. Vous faites une mini blague d’emblée (« Je suis content de voir que vous êtes tous là pour nous soutenir… ou pas ! »).

  • D. Vous arrivez avec 15 minutes de retard pour bien montrer que vous êtes débordé et sous tension – ça imposera le respect.

Explication : L’option B reflète une entrée maîtrisée : accueillir les participants, annoncer le déroulé, montrer du respect. D démoralise les médias et leur donne un motif de critique. A peut vous faire passer pour quelqu’un de nerveux ou froid. C peut détendre l’atmosphère, mais gare au faux pas si la situation est très grave.

Le document de presse

Vos équipes ont préparé un dossier de presse de 20 pages. Sur le pupitre, vous hésitez à :

  • A. Le distribuer tel quel à tout le monde, sans l’avoir trop relu.

  • B. Le résumer en quelques pages ou slides concis, car les journalistes manquent de temps et veulent l’essentiel.

  • C. Ne pas faire de document, tant pis, ils n’ont qu’à vous écouter.

  • D. Donner un lien pour un téléchargement en ligne, en espérant que chacun le lira plus tard.

Explication : Les journalistes sont souvent pressés et veulent du factuel, clair, bref. L’option B (un résumé digeste) est idéale. Un pavé de 20 pages illisible (A) risque d’être ignoré. Pas de document (C) = frustration et questions à répétition. Le lien en ligne (D) peut être un complément, mais un résumé papier (ou PDF succinct) reste plus direct.

Le micro traître

Vous avez un micro-cravate, et on vous annonce que vous êtes “hors antenne” le temps d’un break. Vous glissez un commentaire ironique sur un journaliste que vous trouvez insupportable. Pas de chance, le micro était toujours ouvert…

  • A. Vous niez immédiatement avoir tenu de tels propos et accusez un problème technique.

  • B. Vous vous excusez dès que possible, reconnaissant la maladresse.

  • C. Vous laissez couler, ça va vite être oublié, non ?

  • D. Vous tentez de détourner l’attention en disant que c’était une “blague” ou un “exercice de répétition”.

Explication : Un micro ouvert peut faire des ravages. Le meilleur réflexe est B : admettre la bourde et s’excuser, sans chercher d’excuse bidon. Accuser le problème technique (A) ou l’humour (D) peut braquer davantage la presse. Miser sur l’oubli (C) est un pari dangereux, surtout à l’ère des captures et replays.

Le journaliste agressif

En pleine session de Q&A, un journaliste incisif vous attaque sur votre manque de transparence. Il élève la voix et insiste lourdement, vous coupant la parole. Votre réaction :

  • A. Vous montez le ton vous aussi : pas question de vous laisser intimider.

  • B. Vous gardez un ton posé, vous l’invitez à finir sa question, puis vous répondez en recadrant calmement.

  • C. Vous l’ignorez et passez à un autre journaliste, en feignant de ne pas l’avoir entendu.

  • D. Vous arrêtez brutalement la conférence car “C’en est trop, on ne peut pas discuter dans de telles conditions”.

Explication : Mieux vaut la maîtrise (B) : laisser le journaliste finir son laïus, garder son sang-froid, répondre clairement. S’énerver (A) ou fuir (C, D) peut vous faire perdre toute crédibilité. Un communicant de crise doit gérer la pression avec diplomatie et fermeté.

Le plan de com

Lors de votre exposé, vous détaillez l’état de la crise et comment vous comptez y répondre. Lequel de ces styles privilégiez-vous ?

  • A. Un monologue super technique, avec des termes complexes pour “noyer le poisson”.

  • B. Une présentation claire, où vous exposez les faits, les actions déjà menées, et celles à venir, le tout dans un langage accessible.

  • C. Un style émotionnel : vous racontez à quel point vous êtes chamboulé·e, espérant la compassion des journalistes.

  • D. Un grand discours offensif contre “les détracteurs qui salissent votre image”, quitte à attaquer les médias présents.

Explication : La transparence accessible (B) est la meilleure : personne n’aime le jargon ou le pathos excessif. Un exposé clair, factuel et humain rassure. (A) peut sembler manipulateur, (C) donne l’image d’un communicant submergé, et (D) braque les médias.

Les slides qui tuent

Vous arrivez avec un PowerPoint pour appuyer votre discours. Erreur fatale ou bonne idée ?

  • A. Mauvaise idée, les journalistes préfèrent écouter. Les slides sont pour les réunions internes.

  • B. Bonne idée, à condition de faire court, visuel et impactant (pas 50 slides).

  • C. Pas besoin de slides, il faut juste imprimer le texte et le lire intégralement devant eux.

  • D. Une longue présentation détaillée permettra de tout expliquer en profondeur, tant pis s’il y a 70 diapositives.

Explication : Les journalistes aiment aller rapidement à l’essentiel. Un diaporama concis, clair, peu de slides (B), c’est OK. Les noyer sous 50 ou 70 pages (D) est rédhibitoire. Ne pas donner de support du tout (A ou C) peut rendre la conf moins vivante et moins claire.

La question hors-sujet

Un journaliste vous pose une question totale hors-sujet (peut-être pour vous déstabiliser), du style : “Que pensez-vous du dernier film à scandale de M. X ?” Votre réflexe :

  • A. Vous répondez n’importe quoi, histoire de passer à la suite.

  • B. Vous dites poliment que ce n’est pas le sujet du jour et que vous préférez rester centré sur la crise actuelle.

  • C. Vous faites une digression de 5 minutes sur le film, parce que vous êtes cinéphile, après tout.

  • D. Vous l’engueulez : “Arrêtez de me parler de ça, on est en crise, respectez mon travail !”

Explication : Garder le contrôle (B) en recadrant poliment la discussion. Digresser (C) brouille le message, et s’énerver (D) est contre-productif. Répondre à côté (A) vous fait perdre du temps et de la crédibilité.

Le temps des excuses

Votre organisation a clairement commis une erreur. Faut-il l’avouer publiquement devant la presse ?

  • A. Non, jamais. Il faut nier jusqu’à la mort, on ne donne pas de munitions à nos détracteurs.

  • B. Oui, s’il y a vraiment faute avérée. Un mea culpa sincère est souvent mieux reçu qu’un déni ridicule.

  • C. Seulement si on est pris la main dans le sac, sinon on minimise et on attend que ça passe.

  • D. On fait un show lacrymal, en pleurant sur scène pour émouvoir les journalistes, même si on n’est pas certain de notre culpabilité.

Explication : La réponse B est la plus saine : assumer quand on sait qu’on est fautif. Nier en bloc (A) ou minimiser (C) risque de vous exploser à la figure si la vérité sort (et elle finit toujours par sortir). Surjouer l’émotion (D) peut virer au ridicule.

Un scoop de dernière minute

En plein milieu de la conf, vous recevez une alerte : un article vient de paraître qui donne une version inédite de la crise, potentiellement explosive. Les journalistes s’agitent. Vous :

  • A. Faites semblant de ne rien savoir, vous finirez bien par gérer ça plus tard.

  • B. Annoncez que vous venez de l’apprendre et que vous allez vérifier les infos avant de commenter.

  • C. Démentissez immédiatement l’article, sans même l’avoir lu.

  • D. Vous arrêtez la conférence immédiatement et fuyez pour préparer votre défense en coulisses.

Explication : L’option B est la plus professionnelle : admettre que c’est tout frais, promettre de vérifier et de revenir vers eux. Ignorer (A) ou fuir (D) ne fera qu’agiter davantage la salle. Démentir sans preuve (C) est risqué si l’article est basé sur de vrais faits.

Les médias régionaux, les oubliés ?

De grands médias nationaux sont là, mais aussi de petits médias locaux. Sur qui concentrez-vous vos réponses ?

  • A. Sur les gros médias uniquement, car ils font l’opinion. Les petits, tant pis.

  • B. Vous essayez de donner la parole à tous, ne serait-ce qu’une question pour chacun si possible.

  • C. Vous réservez les détails techniques aux petits, car ils sont moins influents.

  • D. Vous laissez un assistant gérer les petits, pendant que vous restez avec les grands titres.

Explication : En conférence de presse, l’équité est appréciée : l’option B. Les petits médias peuvent parfois lancer un buzz repris par les gros. Les ignorer (A ou D) est une mauvaise idée, surtout en temps de crise. Leur refiler juste la technique (C) est condescendant.

Le Power Pose

Question posture : comment vous tenez-vous face à ces dizaines de regards ?

  • A. Raide comme un piquet, le nez dans mes notes.

  • B. Relativement droit, mais en ayant des gestes ouverts, en regardant la salle (et pas mes pieds).

  • C. Un peu nonchalant, appuyé sur le pupitre, voire assis de travers.

  • D. Les bras croisés, regard perçant pour intimider quiconque oserait me défier.

Explication : Une communication de crise passe aussi par la posture. L’option B incarne la confiance calme. Trop raide (A) ou trop mou (C) envoie de mauvais signaux. Les bras croisés (D) a l’air fermé et agressif.

La sortie stratégique

Votre conférence touche à sa fin. Vous sentez que plusieurs journalistes aimeraient posément échanger en aparté. Que faites-vous ?

  • A. Vous annoncez “Dernière question !” et vous quittez la salle prestement.

  • B. Vous concluez en remerciant tout le monde, puis précisez que vous resterez quelques minutes pour les interviews individuelles.

  • C. Vous passez un coup de fil en direct, feignant être débordé, pour éviter tout aparté.

  • D. Vous faites semblant de ne pas voir les journalistes qui veulent vous parler et vous sortez par une porte dérobée.

Explication : L’option B est la plus courtoise et constructive : en crise, répondre à quelques apartés peut aider à clarifier des points ou apaiser un journaliste influent. Partir en trombe (A, C ou D) donne l’impression qu’on fuit.

Ton ressenti face à la scène médiatique

Comment te sens-tu quand tu dois monter en salle de presse dans un contexte tendu ?

  • A. Tétanisé·e : c’est ma pire phobie, je rêve d’être invisible.

  • B. Confiant·e, j’aime prendre la parole, surtout sous pression. Ça me booste !

  • C. Réaliste : je sais que c’est dur, mais je m’y prépare avec un briefing clair et des messages clés.

  • D. Résigné·e, je n’aime pas parler à la presse, mais si je dois le faire, je survis comme je peux.

Explication : La meilleure approche vient souvent de la préparation (C). A est la panique, B la confiance innée (peut être un atout si on reste humble), D la résignation. L’idéal est de combiner confiance et préparation.

Combien de réponses as-tu choisies dans le sens d’une gestion calme, transparente, équilibrée ? Découvre ton profil :

  • 0 à 5 bonnes réponses – Le timide en PLS
    Les micros et les caméras, c’est ton cauchemar. Tu as tendance à t’embrouiller ou à fuir. Tu risques de multiplier les boulettes médiatiques, faute de préparation. Pas de panique : ça se travaille ! Les entraînements, les jeux de rôles, et un peu de coaching t’aideront à surmonter cette peur et à développer ta posture de communicant.

  • 6 à 10 bonnes réponses – Le pro en rodage
    Tu n’es pas totalement à la ramasse : tu connais les grandes règles (sang-froid, transparence, langage accessible…), mais tu peux encore stresser face à la pression. Les questions piquantes te désarçonnent parfois, ou tu hésites sur la posture à adopter. Continue de t’entraîner, d’affiner tes supports, et tu deviendras un as des conférences de presse !

  • 11 à 15 bonnes réponses – L’orateur maîtrisé
    Bravo, tu gères la salle de presse avec confiance et méthode. Tu sais calmer les journalistes, répondre aux questions difficiles, ne pas te laisser déborder par l’agressivité ou le hors-sujet. On sent que tu as l’étoffe d’un communicant de crise rodé, prêt à affronter les caméras avec aplomb. Continue à peaufiner ton art, car même un pro confirmé peut être surpris par une question-piège… mais tu es sur la bonne voie pour éviter la panique en salle de presse !

Prendre la parole en conférence de presse en pleine crise, c’est un peu comme marcher sur un fil au-dessus d’un bassin de requins : chaque faux pas risque de finir en bain de sang médiatique. Mais avec du sang-froid, de la préparation, et une once d’humour mesuré, on peut réussir à traverser la tempête. Alors, prêt·e à affronter la salle de presse ? Let’s go !