Bienvenue dans le terrifiant (et parfois hilarant) monde des bad buzz ! Des scandales inattendus, des tweets malheureux, des ratés publicitaires… tout peut partir en vrille en un rien de temps. Ce quiz va tester tes réflexes de communicant face à ces petites bombes médiatiques. Ton objectif ? Savoir si tu vas cocher toutes les cases du “Bad Buzz Bingo” avant même d’avoir tenté de l’éteindre… ou si tu es assez rapide pour désamorcer la crise. Prends une grande inspiration : ça risque de faire du bruit.
Le Quiz
L’annonce ratée
L’entreprise pour laquelle tu travailles vient de publier une pub jugée raciste par une partie du public. La toile s’enflamme. Réaction immédiate :
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A. Supprimer la pub en silence, faire comme si elle n’avait jamais existé.
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B. Publier un communiqué d’excuses, reconnaître la maladresse et annoncer que la pub est retirée.
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C. Accuser les gens d’être trop susceptibles, après tout, “c’était de l’humour”.
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D. Continuer la campagne : toute pub, même négative, c’est de la visibilité, non ?
Explication :
Une fois que la pub est jugée offensante, l’ignorer ou minimiser le ressenti des gens peut empirer la situation. Reconnaître l’erreur et s’excuser (option B) est le seul moyen de limiter la casse. Supprimer en catimini (A) passera pour un aveu coupable. Se moquer du public (C) ou insister (D) ne fera qu’alimenter le bad buzz.
L’influenceur vengeur
Un influenceur à gros abonnement vous prend en grippe : il publie une vidéo listant vos défauts, cumulant 200 000 vues en 24 h. Que fais-tu ?
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A. Contact en privé : tu cherches à comprendre ce qui coince, à calmer le jeu, voire à proposer un entretien constructif.
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B. Tu l’ignores en espérant qu’il se lasse et passe à autre chose.
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C. Tu l’attaques publiquement en l’accusant de mensonges et de diffamation, en mode frontal.
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D. Tu envoies des fans défendre la marque, quitte à déclencher une guerre de commentaires.
Explication :
Sur un bad buzz généré par un influenceur, la diplomatie (option A) porte souvent ses fruits : un dialogue en coulisses peut désamorcer le conflit. L’ignorer (B) est hasardeux si la vidéo prend de l’ampleur. L’attaquer (C) rend l’influenceur encore plus furieux. Quant à mobiliser vos fans (D), c’est risqué : ça peut dégénérer en bataille rangée, avec un effet Streisand en prime.
L’error 404
Votre site e-commerce plante en pleine opération promo. Les clients s’énervent sur Twitter (#ArnaqueTonSite). Comment réagis-tu ?
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A. Silence radio : le service technique s’en charge, ça va bien se réparer tout seul.
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B. Tu postes un message d’excuse + un statut clair : “Notre site rencontre un problème, nous y travaillons, merci de votre patience.”
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C. Tu minimises : “C’est juste un petit bug, vous êtes impatients ou quoi ?”
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D. Tu supprimes tous les tweets mécontents en signalant leur contenu pour spam/harcèlement. Hop, plus de problème.
Explication :
Quand un bug provoque la colère en ligne, mieux vaut assumer et expliquer (B). Faire l’autruche (A), rabrouer les clients (C) ou tenter de faire disparaître leurs plaintes (D) peut te valoir un niveau de bad buzz supplémentaire.
Les excuses bidon
Votre community manager, pris de panique, tweete : “Le compte a été piraté !” pour justifier un post douteux paru 10 minutes plus tôt. Problème : c’est clairement faux. Que recommandes-tu ?
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A. Insister sur le piratage en inventant un scénario compliqué.
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B. Admettre l’erreur, retirer le tweet, s’excuser de l’excuse bidon et clarifier ce qu’il s’est vraiment passé (même si ça pique).
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C. Ne rien dire et laisser planer le doute : qui peut prouver que ce n’était pas un vrai hack ?
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D. Virer illico le community manager pour faute grave.
Explication :
La fameuse excuse du piratage est devenue un mème. Si c’est un mensonge, il finira par se retourner contre vous. Mieux vaut assumer la bourde (B). Supprimer le pauvre CM (D) est peut-être disproportionné, surtout si c’était un moment de panique. Maintenir le mensonge (A, C) = hydre à plusieurs têtes : tôt ou tard, ça se saura, et ce sera pire.
Le vieux scandale qui ressort
Un article viral ressuscite un ancien bad buzz de chez vous, résolu depuis des lustres. Les gens croient que c’est actuel. Que faire ?
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A. Tout nier : “Jamais entendu parler de cette histoire.”
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B. Expliquer publiquement que c’est un vieux dossier de 2018 par ex., résolu, en donnant les preuves et le bilan depuis.
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C. Se plaindre de la fainéantise des internautes qui ne vérifient pas les dates : c’est leur problème, pas le vôtre.
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D. Attaquer l’auteur de l’article en justice pour diffamation.
Explication :
Quand un vieux scandale ressurgit, il faut recontextualiser (B) : dire clairement que c’est ancien, régler, et montrer comment vous avez évolué. Nier (A) ou insulter les gens (C) peut aggraver l’impression de mauvaise foi. Quant aux menaces de procès (D), c’est souvent un coup d’épée dans l’eau… et ça peut raviver le bad buzz.
Les trolls en embuscade
Sous chaque post de votre page, des trolls affluent pour vous provoquer. Vous les soupçonnez d’être pilotés par un concurrent. Votre stratégie ?
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A. Les ignorer systématiquement, ça finira par se tasser.
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B. Supprimer tous leurs commentaires dès qu’ils apparaissent.
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C. Répondre poliment si la critique est légitime, mais ignorer ou masquer les insultes gratuites.
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D. Monter un “escadron” de faux comptes pour contrer les trolls sur leur propre terrain.
Explication :
Les trolls cherchent l’attention. L’option C est la plus saine : une modération sélective, laissant passer les critiques constructives et filtrant les attaques gratuites. Tout supprimer (B) peut être perçu comme de la censure abusive. L’ignorer (A) est parfois possible, mais si ça prend de l’ampleur, ça devient nocif. Et jouer la guerre de faux comptes (D) est un grand non éthique et risqué.
Le hashtag mal pensé
Votre marque lance un hashtag censé être fun, du style “#MonPremierSelfieRaté”. Les internautes détournent le hashtag en moquant vos produits. Que faire ?
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A. Encourager l’auto-dérision : reposter quelques moqueries amusantes pour montrer que vous avez de l’humour.
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B. Ignorer, ça va passer. Les blagues ont une courte durée de vie.
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C. S’indigner qu’on détourne votre campagne “au sérieux”, vous menacer de poursuites si les tweets moqueurs continuent.
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D. Supprimer le hashtag et faire comme s’il n’avait jamais existé.
Explication :
Le “joyeux détournement” est un classique du web. Si ce n’est pas trop offensant, l’option A (jouer le jeu) peut transformer un bad buzz en opportunité d’image cool. Ignorer (B) n’est pas dangereux mais manque de réactivité. Menacer (C) n’amènera que plus de moqueries. Faire disparaître le hashtag (D) peut être vain si le public a déjà commencé à l’utiliser.
La crise interne qui éclabousse
Un mail interne fuite, montrant que la direction était au courant d’un problème grave avant qu’il ne sorte dans la presse. Et boom, bad buzz.
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A. Nier la fuite et crier au complot.
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B. Admettre que le mail est authentique, expliquer le contexte et pourquoi aucune annonce n’avait été faite (si c’est légitime).
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C. Chercher absolument le “traître” et le pointer du doigt dans un communiqué, histoire de se défausser.
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D. Promettre une enquête interne mais sans plus de détail, en espérant calmer la presse.
Explication :
Lorsque des documents internes prouvent une dissimulation, le mieux est d’assumer (B). Donner le contexte, même si ça fait mal, peut limiter le dégâts. Hurler au complot (A) sans preuve, sacrifier un lampiste (C), ou lancer une enquête brumeuse (D) peut accroître la défiance. Les gens veulent la vérité : mieux vaut la donner rapidement.
Le concours foireux
Votre marque a lancé un concours sur les réseaux, sauf que le gagnant… n’est jamais récompensé, faute de suivi. Tout le monde se plaint. Votre réaction :
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A. Tant pis, c’était un petit lot, qui va faire un scandale pour 3 goodies ?
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B. Reconnaître le raté, s’excuser et envoyer le lot au gagnant (et éventuellement un petit bonus pour le retard).
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C. Affirmer que le gagnant n’a jamais répondu aux mails, on n’y peut rien.
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D. Décider de refaire un nouveau concours en espérant que ça fasse oublier l’ancien.
Explication :
Un concours mal géré = frustration. La solution la plus correcte est de tout faire pour réparer l’erreur (B) : un cadeau en plus pour s’excuser, voire de la transparence sur le process. Minimiser (A) ou se justifier sans preuve (C) agacera encore plus. Lancer un autre jeu (D) alors que le précédent est en litige, c’est inconscient.
Le CM un peu trop fun
Votre community manager a un humour particulier : il rebondit à toutes les plaintes clients par des réponses sarcastiques ou des mèmes provocants. Les retours sont partagés, certains adorent, d’autres crient au manque de respect. Que faire ?
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A. L’encourager, c’est original, tant pis si ça déplaît à certains.
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B. Imposer un calibrage, c’est-à-dire un ton décalé mais sans aggression, pour éviter un bad buzz.
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C. Le licencier sur-le-champ : on ne plaisante pas avec l’image de la boîte.
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D. Continuer à le laisser improviser et préparer un plan de crise si ça tourne mal.
Explication :
Un ton humoristique peut être un atout… ou un désastre. L’option B : cadrer l’humour pour qu’il reste accessible, empathique et pas trop piquant, limite les risques de dérapage. Le tout ou rien (A, C, D) peut conduire à un gros bad buzz tôt ou tard.
L’erreur irréversible
Un partenaire a livré un produit défectueux et des clients subissent un incident grave (blessure, etc.). Les réseaux montent au créneau, vous accusant d’avoir mis les consommateurs en danger. Vous :
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A. Blâmez immédiatement le partenaire devant tout le monde, en mode “C’est pas nous, c’est eux.”
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B. Prenez votre part de responsabilité, présentez des excuses, proposez un remboursement ou une solution d’urgence.
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C. Niez, prétendant que les clients ont mal utilisé le produit.
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D. Restez silencieux et laissez la justice faire son travail.
Explication :
Quand des clients sont affectés, la responsabilité et l’empathie sont cruciales (option B). Rejeter la faute (A, C) tout de suite peut scandaliser davantage. Se taire (D) quand il y a des blessés, c’est inhumain aux yeux du public.
Le détournement parodié
Une page parodique réutilise vos visuels en les modifiant à la sauce “satire”. Les gens partagent massivement, ça devient viral. Que faire ?
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A. Déposer une plainte pour atteinte aux droits d’auteur.
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B. Rire (un peu) et accepter la critique, voire partager un de leurs posts si ce n’est pas trop méchant.
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C. Tenter de faire fermer la page par Facebook/Twitter pour contenu “indésirable”.
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D. Publier un post pour dire “Vous êtes pathétiques” et attaquer la page en la traitant de menteuse.
Explication :
La parodie fait partie du web. Taper fort (A, C ou D) vous fait passer pour un censeur sans humour. Si la parodie reste bon enfant, mieux vaut la jouer cool (B). Vous pouvez même gagner en sympathie si vous montrez un peu d’auto-dérision.
La gaffe en live
Un porte-parole de la marque fait un live Instagram où il se lâche, prononçant des propos déplacés (sexistes, homophobes, etc.). C’est enregistré, ça tourne en boucle sur Twitter. Réaction ?
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A. “C’est sorti de son contexte”, le grand classique.
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B. Communiquer rapidement pour condamner ces propos, annoncer des sanctions et/ou une mise à pied, et présenter des excuses.
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C. Supprimer toutes les rediffusions, menacer les internautes de strikes si ça circule.
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D. Ne pas commenter, c’était après tout un live personnel, pas une déclaration officielle de la marque.
Explication :
Si un représentant officiel dérape, il vous faut réagir (B). Tenter de tout supprimer ou nier le contexte (A, C, D) est illusoire à l’ère des captures. Vous devez montrer que vous ne tolérez pas ces propos et que des mesures sont prises.
Quand l’humour tourne mal
Vous avez tenté une campagne “drôle” autour d’un sujet sensible (ex. : pollution, guerre, maladie). Les gens se disent choqués que vous “faisiez de l’humour sur ça”. Que faire ?
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A. Reconnaître que l’humour était déplacé, présenter des excuses et retirer la campagne.
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B. Accuser le public d’être trop sérieux, on peut rire de tout, non ?
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C. Invoquer la liberté d’expression et refuser de retirer quoi que ce soit.
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D. Continuer à pousser la blague en mode “Qui ne rit pas est stupide”.
Explication :
Dans la com’, on peut parfois user d’humour, mais si le sujet est trop sensible et que la réprobation est forte, assumer la maladresse (A) reste la meilleure solution. Crier à la censure (B, C) ou insister (D) risque d’aggraver la perception négative.
Ton rapport personnel au bad buzz
Comment te sens-tu face à un début de scandale en ligne ?
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A. Tu paniques et tu fais l’autruche. S’il te plaît, que ça cesse tout seul…
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B. Tu sens une montée d’adrénaline : tu aimes gérer la crise, c’est un défi pro passionnant.
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C. Tu prends ça au sérieux, mais tu gardes ton sang-froid : tu mobilises un plan d’action pour éteindre l’incendie.
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D. Tu déclares “Ça va nous faire de la pub gratuite” et tu laisses la tornade médiatique agir.
Explication :
Le bad buzz peut être effrayant (A), excitant (B), géré méthodiquement (C) ou cyniquement interprété comme du buzz gratuit (D). En vrai, la meilleure posture reste C : calmer le feu, protéger l’image de marque et prendre la mesure du problème.
As-tu coché toutes les cases du Bad Buzz Bingo ?
Fais le compte de tes réponses constructives (celles qui prônent la transparence, l’empathie, la réactivité mesurée) :
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0 à 5 bonnes réponses – L’incendiaire malgré lui
Tu as tendance à jeter de l’huile sur le feu ou à laisser le bad buzz se répandre sans aucun contrôle. Penses-y : un “silence total” ou “c’est pas ma faute” ne suffit plus aujourd’hui. La transparence et la réactivité peuvent t’éviter une flambée incontrôlable. Avec un peu plus de méthode et d’humilité, tu passeras de pyromane involontaire à pompier volontaire. -
6 à 10 bonnes réponses – Le pompier improvisé
Tu essaies d’éteindre le feu, parfois avec un vieux seau percé. Tu as quelques bons réflexes (excuses, dialogue, modération), mais tu peux encore hésiter entre minimiser et assumer complètement. La bonne nouvelle : tu n’es pas loin du professionnalisme. Continuer à aiguiser ta technique, et plus aucun bad buzz ne te prendra de court. -
11 à 15 bonnes réponses – L’as du bad buzz
On sent que tu maîtrises l’art d’endiguer un scandale en ligne. Tu sais quand jouer l’humour, quand présenter des excuses, quand être transparent. Tu as l’instinct pour éviter que le public ne se sente méprisé. Bref, tu es de ceux qui transforment parfois même un bad buzz en opportunité pour montrer à quel point l’entreprise est réactive et humaine. Gaffe quand même, un bad buzz peut toujours surprendre, mais tu sembles prêt·e à déjouer les pires scénarios !
Le bad buzz, c’est le risque permanent de notre ère 2.0 : un rien suffit à déclencher la meute, et la gestion de crise numérique est devenue un art à part entière. Que tu sois l’incendiaire malgré toi, le pompier improvisé ou l’as du bad buzz, n’oublie pas la devise : prépare-toi, réagis vite, sois sincère. Et la prochaine fois qu’un scandale pointe le bout de son nez… tu sauras peut-être éviter un carton plein au Bingo du Bad Buzz. Bonne chance !