L’image de Total reste en panne sèche

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Thierry Desmarest total

« Attention, nous ne sommes pas Total ! » confiait à Challenges , il y a quelques jours, le PDG d’un grand groupe bénéficiaire.

Comme pour se prémunir contre le dernier fléau – encore un ! – qui plombe l’image de la compagnie pétrolière, stigmatisée dans la polémique « superprofits des entreprises versus pouvoir d’achat des salariés ».

Rien n’y fait : si la marque Total cumule les lauriers pour son management et la qualité des services de son réseau de stations-service, l’image du groupe reste mauvaise. Au point de décourager plus d’un artiste ou d’un organisateur de manifestation culturelle de faire appel à l’entreprise comme mécène !

Le récent baromètre Ipsos-Le Point sur la cote d’amour des entreprises le confirme : Total dégringole en avant-dernière position, juste devant Vivendi Universal.

Pas moins de 55 % des Français en ont une image négative… contre 32 % en septembre 2004 !

Depuis le naufrage de l’Erika , en 1999, le groupe rame pourtant pour redresser son image, plutôt bonne à l’étranger ou auprès des marchés financiers, assisté en cela par le cabinet spécialisé dans la gestion de crise. Mais il est difficile de remonter la pente dans un métier par essence peu glorieux aux yeux du grand public.

Total et son conseil planchent sur une nouvelle offensive dans la communication de crise.