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L’asset management veut mieux contrôler les risques

L'asset management veut contrôler les risques

La gestion de risque : premier critère de choix d’une société de gestion

Le récent séminaire organisé par le cabinet de conseil en gestion de crise LaFrenchCom, a mis en lumière la nécessité de bien savoir gérer les risques dans un secteur, l’asset management, pourtant enclin à cette problématique. « Longtemps, le principal souci d’une société de gestion était le risque de notoriété, explique le responsable du pôle assistance face aux risques. Aujourd’hui, le souci numéro un est la capacité de ces sociétés à contrôler le risque en l’identifiant et en l’anticipant. » Un souci sous forme d’enjeu, la capacité à gérer le risque étant devenu, pour le client, le premier critère de choix d’une société de gestion par l’ensemble des clients.

Le souci numéro 1 ? Contrôler le risque

Amundi Asset Management, Bnp Paribas Asset Management, Axa Investment Managers, Coop Atlantique, Natixis Investment Managers, Carmignac Gestion, Credit Agricole Assurances Solutions, Ardian France, Gras Savoye, Ceva France, Credit Agricole Payment Services, Aon France, Dnca Finance, Aviva Investors, Primonial Reim, Cm Cic Asset Management, April – Sante Prevoyance, Cpr Asset Management, Lyxor International Asset Management, Primonial, Societe Generale Gestion, Bpifrance Investissement, Groupama Asset Management, Oddo Bhf Asset Management, Siaci Saint Honore, Awp France Sas, Edmond De Rothschild Asset Management, Tridem Pharma, Cbp France, Euroclear, Amundi Immobilier, Ostrum Asset Management … Tous ont en commun de vouloir minimiser le risque.

Afin de s’assurer de posséder cette aptitude, les établissements d’asset management multiplient les audits de conformité et due diligence au moment des appels d’offres. Dés lors, tout est étudié à l’aune de la gestion du risque, de l’exécution des ordres à la surveillance des prestataires, véritable enjeu dans un marché de l’asset management totalement éclaté. Le contrôle interne semble alors avoir retrouvé ses lettres de noblesse. « Il se doit d’être clair et transparent, adapté à l’environnement et aux risques de la société de gestion, afin d’établir une cartographie des risques la plus précise possible » souligne l’expert en gestion des risques de l’agence LaFrenchCom fondée par Florian Silnicki.

Aujourd’hui, le contrôle interne s’est transformé en « risk management« , dont l’outil phare est la cartographie du risque. « Ce n’est pas un luxe, ironise le consultant en gestion de crise. C’est un vrai outil opérationnel, impliquant l’ensemble des équipes. »

Toutes les sociétés de gestion d’actifs ont d’ailleurs compris l’intérêt d’une maîtrise efficace du risque. Ainsi, des départements risques se sont multipliés.

« L’objectif était à la fois de développer des outils pour les opérationnels, de sécuriser les comptes, d’optimiser l’allocation des fonds propres et, enfin, d’être par exemple Bâle III compliance » explique le directeur risque opérationnel d’un des clients de l’agence LaFrenchCom spécialisée dans la communication de crise.

Pour cette raison, une cartographie des risques a été réalisée, ainsi qu’une évaluation des incidents. « Ainsi, nous pouvons déterminer les grands enjeux et établir des priorités dans notre plan d’action » poursuit le spécialiste de la gestion du risque. L’outil de gestion des incidents a alors permis de détecter le plus tôt possible les dysfonctionnements éventuels et d’en connaître les coûts. « Nous avons vu émerger une vraie culture de la gestion du risque en interne, souligne-t-il. Aujourd’hui, cette gestion se fait directement au niveau des opérationnels. »

Chez un autre client de l’agence, une autre démarche a été retenue pour la gestion du risque. La solution retenue fut en effet le recours à un plan de continuité d’activité. « C’est un outil intéressant pour évaluer les risques car il nécessite une cartographie préalable des processus existants dans la société » justifie le responsable risk management du cabinet de conseil en gestion de crise. Il permet ainsi d’identifier l’ensemble des risques opérationnels de l’établissement. Surtout, son caractère dynamique permet des mises à jour simples et rapides de la cartographie des risques. « Le plan de continuité d’activité et le risque opérationnel sont finalement très liés, conclut l’expert en gestion des risques. Ils permettent des synergies en terme d’outils et d’informations. »

Mais, cartographie des risques ou plan de continuité d’activité, les deux méthodes exigent une implication forte des opérationnels, seuls capables de diffuser la culture du risque au sein de l’établissement.