Comment gère-t-on une guerre ou une catastrophe naturelle ?
C’est l’objet du colloque organisé pendant deux jours à l’École du génie (EG). Intervenants civils et militaires échangeront leurs expériences, à partir d’exemples très concrets.
Que recouvre « l’ingénierie de crise », qui est le thème du colloque ?
Lieutenant Emmanuelle Bouchet, officier de communication adjoint à l’EG : cela va des études menées pour anticiper ou annihiler une crise à toutes les solutions mises en place pour la contrecarrer, l’atténuer ou l’accompagner.
La crise, ce n’est pas que le conflit armé ; il y a aussi une grosse part d’humanitaire. Il s’agit, par exemple, de mettre en place des camps pour les réfugiés, de rétablir l’électricité, de traiter l’eau, de construire des bâtiments, etc.
Quels seront les thèmes abordés ?
Nous étudierons comment maîtriser un chaos lors d’une grande catastrophe naturelle, le rôle des armées dans la gestion d’une guerre, les innovations en terme de gestion des crises et la façon de les anticiper.
Qui seront les intervenants au colloque ?
Des militaires, dont le général Valentin, ex-commandant de la force internationale de sécurité au Kosovo, et le major général américain T. Cross, qui est intervenu en Irak. Mais aussi le commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris, les présidents de la Croix-Rouge et de l’Ordre de Malte, des représentants de la SNCF et de Météo-France, Roselyne Bachelot-Narquin, etc.
Quelles sont vos attentes ?
Certains intervenants ont vécu des situations « chaudes » et en témoigneront. À travers ces échanges d’expériences, nous souhaitons nous enrichir et aussi enrichir le débat.
Huit entreprises viendront également présenter leurs innovations : logiciel de gestion de crise, tente de décontamination, …