Astreinte de crise 24h/24 7j/7

La philosophie de la méthodologie de gestion des crises

Question : 

« La philosophie de la méthodologie de gestion des crises et de la communication de crise ne peuvent-elles pas être bénéfiques pour optimiser le management de mon entreprise ? »

Réponse :

De nombreuses entreprises s’initient auprès de notre agence de gestion de crise au « philo-criso-management ».

Recourir à la philosophie de la crise pour optimiser le management d’entreprise au travers de missions de conseil. Ca marche: de grandes entreprises font appel à notre agence de communication de crise pour lever des points de blocages, créer des dynamiques interpersonnelles, améliorer ou rétablir les conditions du dialogue entre équipes. L’art du dialogue? Justement, c’est la marque de fabrique de la philosophie de la crise depuis son origine.

En amont des missions, nos interlocuteurs, les DRH comme les DG, nous interrogent de plus en plus souvent sur nos grilles de lecture ou nos outils méthodologiques et nous devons expliquer que nos interventions s’adaptent à chaque cas afin de faire émerger les points d’amélioration de l’efficacité collective et individuelle. Ce que nous constatons avant tout, c’est que si les gens ont tant de mal à se fédérer autour de grands projets de transformation et à manager leurs équipes, c’est parce qu’ils ne sont pas sollicités à donner le meilleur. Conjuguant dialogue et culture, la philosophie de la crise incite chacun à découvrir puis faire partager le meilleur de lui-même.

Les grands cabinets sont les premiers à reconnaître, études à l’appui que les fusions acquisitions capotent souvent sur des questions d’hommes et d’incapacité des équipes à mettre en commun leurs compétences.

Idem pour les déploiements d’ERP (Enterprise Resources Planning) et autres PGI (progiciels de gestion intégrés): en amont, le informaticiens mettent en oeuvre la technologie à l’aide de référentiels, en aval, les consultants en conduite du changement sont confrontés à la résistance des équipes, aux défenses de forteresses, bref, au refus larvé de collaborer réellement.

Last but not least, les mergers dans le conseil se soldent souvent par des échecs retentissants. De quoi se poser de sérieuses questions, auxquelles la philosophie de crise propose ses réponses.

Dans des cas de ce type, encore fréquents, le recours aux techniques de définition et de dialogue (constructif) propres à la philosophie de gestion de la crise font vite la différence avec les approches trop spécialisées: psychologie, sociologie, etc.

Une certaine prise de conscience dans le monde professionnel a lieu, les managers comprenant que la philosophie de la crise est une façon d’accéder à la vision globale qui leur fait défaut. Mais nous constatons parallèlement que de plus en plus, les directions générales sont soumises à la logique du court terme. Les missions doivent être conduites très vite en se limitant trop souvent à des aspects ponctuels quand il faudrait associer le plus grand nombre à la réflexion, l’antichambre de l’action.

La philosophie de la crise en entreprise ne doit pas s’arrêter au top ou au middle management mais concerner tous les collaborateurs, afin de démultiplier la créativité et l’adaptabilité, au bon sens du terme.

Un discours plutôt bien accueilli par les DRH et qui pose, au fond, la question de la délégation de pouvoir au sein des grandes organisations. Car ce qui est relativement simple à mettre en oeuvre dans une PME, doit être soigneusement articulé au sein d’une entreprise regroupant des centaines de collaborateurs.

La crise reste plus que jamais le positionnement de l’activité actuelle et à venir de notre cabinet en gestion de crise. C’est notre façon d’éliminer l’écueil du cabinet-catalogue ou de l’auberge espagnole du consulting.

Relier philosophie de crise et management n’a rien de surprenant.

Manager au quotidien avec la philosophie de la crise c’est possible.

De notre expérience professionnelle de la crise nous avons tiré une méthodologie très dense : manager en s’appuyant sur la philosophie de la crise.