Astreinte de crise 24h/24 7j/7

Les meilleures petites phrases

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Quelles sont les meilleures formules choc en politique ? Quelles sont les meilleures petites phrases ? L’équipe de LaFrenchCom a concocté une compilation de petites phrases qui font le charme de l’actualité. Nous vous souhaitons de passer un bon moment en les lisant.

Des formules qui valent le coup d’être lues car elles vont jusqu’au coup de coeur absolu au sein de l’équipe! Dites nous quelle est votre préférée.

Florian Silnicki, Président Fondateur de l’agence LaFrenchCom, retient, quant à lui, la lettre envoyée le 3 mai 1936 par Magritte au critique Dupier­roux affirmant qu’il n’était ‘qu’une vieille pompe à merde’.

« Chirac est à l’Europe ce qu’Agassi est au tennis international: il énerve. » Un membre de la délégation française à Majorque.

« Mme Elisabeth Hubert veut séduire. C’est regrettable. » Simone Veil, ancien ministre de la Santé, parlant du ministre actuel.

« Ce petit Jean-Louis a la scoumoune. » Charles Pasqua, à propos du ministre de l’Intérieur, Jean-Louis Debré.

« Alain Juppé, pour solder les promesses de la campagne électorale, a été mis de force dans la peau du sapeur Camember. » Alain Minc.

« Quand j’ai commencé à conseiller des hommes politiques, ils me demandaient ce qu’ils devaient penser. Maintenant, ils me demandent ce qu’il faut dire. » Henry Kissinger.

« S’il n’y avait pas la pollution, le microclimat parisien serait meilleur pour la santé que celui de la campagne. » Gisèle Escourrou, professeur de climatologie à la Sorbonne.

« Chacun de vous doit éviter de se précipiter sur les chaînes de télévision. » Andréas Papandréou, Premier ministre grec, s’adressant à ses ministres en direct à la télévision.

« Jamais les femmes et les hommes ne s’entendront, et tant mieux pour le cinéma! » Pedro Almodovar.

« Un reportage sur le marché clandestin des pénis de phoque m’a réveillé en sursaut, l’autre jour. » Sean Hardie, critique au quotidien britannique The Independent, évoquant une émission diffusée au petit matin par la BBC et destinée aux agriculteurs.

« Je déteste la politique. J’étais le plus heureux des hommes avec la psychiatrie, la poésie, mes amis et ma famille. » Radovan Karadzic.

« Le budget 96 marque un net développement des dépenses publiques, dit-on. Si je n’étais pas assis, j’en tomberais le cul par terre. » Alain Juppé.

« Faites de l’exercice pour rester minces et devenir plus efficaces. » Le roi du Swaziland, Mswati III, à ses ministres.

« La plus grosse erreur de Chirac, c’est d’avoir choisi avec Juppé un Premier ministre maigre. » Wolinski.

« Si j’avais 20 ans aujourd’hui, j’aurais mieux à faire que d’être religieuse. » Soeur Emmanuelle.

« On va vers rien, vers un point qui n’est marqué par rien. » Jean-Louis Etienne, randonneur au pôle Nord.

« Celui qui se présenterait contre Alain Juppé court deux risques. Le premier, c’est d’être battu. Le second, c’est d’être élu. Quelle baffe au président de la République: battre son Premier ministre! » Philippe Séguin, aux journées parlementaires du RPR.

« Ça va donner de la merde, des gens aigris et jaloux des deux côtés parce que c’est fondé sur la haine et la frustration. » Robert Charlebois, parlant du référendum sur la souveraineté du Québec.

« Je vais acheter des vieilles Mobylette, les faire retaper et les donner aux jeunes. Je suis convaincu que la mobilité de l’emploi, ça commence avec les Mobylette. » Alain Madelin, député maire de Redon.

« Il est trop facile de penser que je suis un homme politique et qu’à ce titre on peut dire sur moi tout et n’importe quoi. » Jacques Toubon, garde des Sceaux.

« On a la présidence de la République, le Premier ministre, la présidence de l’Assemblée, du Sénat, pratiquement tous les exécutifs régionaux. Eh bien, si avec ça on n’arrive pas à satisfaire les Français, il faut rendre tout de suite les clefs. » Alain Marsaud, député RPR balladurien.

« J’ai appris ces derniers mois que la victoire est moins heureuse qu’on ne l’imagine et l’échec moins douloureux qu’on ne le redoute. » Nicolas Sarkozy.

« La culture n’appartient pas à ceux qui la paient, mais à ceux qui la vivent. » Philippe Douste-Blazy, ministre de la Culture.

« Il est très rare qu’un auteur vous dise:  »Mon livre est exécrable et je suis un idiot complet. » » Umberto Eco, dubitatif sur l’utilité d’interviewer les écrivains au sujet de leur travail.

« Tout le monde – Australiens, Néo-Zélandais et Américains – sait pertinemment qu’il est préférable de vivre à Mururoa plutôt qu’à Auckland, Sydney ou New York. » Gaston Flosse, président du gouvernement territorial de Polynésie française.

« A gauche comme à droite, on aurait besoin de plus d’hommes comme Martine Aubry. » Alberto Toscano, collaborateur d’Il Giornale, Milan.

« Avec Clinton nous avons une expérience en commun: le Vietnam. J’ai fait la guerre. Il ne l’a pas faite. Mais nous appartenons tous les deux à la génération du Vietnam. » Général Colin Powell.

« J’écoute la musique, pas les paroles. » Philippe Séguin, à propos du climat politique.

« Il n’y a pas de jour où je ne pense au Crédit lyonnais, auquel je suis naturellement resté très attaché. » Jean-Yves Haberer, ancien PDG du CL.

« Ce qu’il nous faut, ce sont des produits, pas des idées! Des idées, nous en avons assez. » Fidel Castro.

« Jimmy Goldsmith est le Bob Denard des affaires européennes, le mercenaire des causes perdues. » Yves Thibault de Silguy, commissaire européen, après la parution du dernier ouvrage de Goldsmith, La Réponse (Fixot).

« Il arrive un moment où le débat politique semble inutile, y compris au politicien lui-même. » Narasimha Rao, Premier ministre de l’Inde.

« La majorité a besoin de deux pieds qui soient bien ancrés dans le sol. » Jean-François Mancel, secrétaire général du RPR.

« La Grande-Bretagne est forte de nombreux soldats, marins, pilotes, qui sont prêts à donner leur vie. Pour la Grande-Bretagne. Pas pour Bruxelles. » Michael Portillo, ministre britannique de la Défense, violemment antieuropéen.

« Certaines invitations ont été perdues par la poste. » Un diplomate américain, à propos de l’absence d’Arafat et de Castro au dîner offert par le maire de New York.

« Je vais enfin pouvoir lire à la lumière électrique. Non. Je vais lire, regarder la télé et en même temps écouter la radio. » Alma Abduzaimovic, habitante de Sarajevo, après le retour de l’électricité.

« Ces Arabes-là sont bien mieux que nos Maghrébins. » Mme Jean-Marie Le Pen au Journal du dimanche, lors d’un récent séjour en Irak.

« Je n’ai jamais compris pourquoi on voulait faire accepter l’idée européenne par les opinions des pays concernés. » Raymond Barre, au colloque d’Aspen France.

« Depuis l’indépendance, jamais l’Algérie n’a été aidée par personne! » Le porte-parole du gouvernement algérien.

« Monsieur… Monsieur… Comment s’appelle déjà le ministre de l’Intérieur?… » Laurent Fabius, sur RTL.

« Je l’ai trouvé minci, il m’a expliqué que c’était la faim… mais je ne crois pas que ce soit vrai… » Eric de Montgolfier, à propos de Bernard Tapie, sur RTL.

« Tu as fait naître en moi une haine qui ne s’éteindra qu’avec l’un d’entre nous. » Nicolas Bazire à Bernard Brigouleix, à propos d’Histoire indiscrète des années Balladur.

« Vous devez comprendre, je suis fou… Je veux que vous sachiez que je suis réellement fou… que je suis réellement dangereux… Je suis très dangereux. Vous comprenez ça? » Giancarlo Parretti, accusé de fraude aux dépens du Crédit lyonnais, arrêté à Los Angeles.

« Je lis, je me promène, au fond j’ai une vie très agréable. » Edouard Balladur.

« Si j’avais à choisir entre Voltaire et Rousseau, je choisirais Diderot. » Hilary Putnam, professeur de philosophie analytique à Harvard.

« Le problème du ministre de la Justice, c’est qu’il gêne énormément de gens. » Jacques Toubon, garde des Sceaux.

« A 23 ans, j’ai su que j’avais raté ma vie. Je voulais être capitaine de hockey sur glace, mais je ne savais pas faire le virage canadien. Alors je suis resté écrivain. » Patrick Besson, écrivain.

« Je n’ai pas de samedi, pas de dimanche. Je ne prends jamais de vacances. Je suis un con et un sentimental. » Général Marcel Bigeard.

« J’ai toujours cru que j’étais indispensable au cinéma français. Maintenant, je ne le crois plus. C’est formidable! » Gérard Depardieu.

« Ma femme a lu que, lorsque votre vie sexuelle est satisfaisante, elle occupe 3% de votre temps; quand elle ne l’est pas, elle en prend environ 97%. Il en va de même avec la poésie. Si vous savez y accéder, vous pouvez faire un millier de choses et en plus écrire de la poésie. » Seamus Heaney, poète irlandais, prix Nobel 1995.

« Parfois, Milosevic me dit que je dis des conneries, et parfois je lui dis que ses propos sont des conneries. Nous sommes directs l’un envers l’autre. » Richard Holbrooke, négociateur américain pour la Bosnie.

« La direction d’acteurs, ça ne veut rien dire. Il n’y a rien de plus crétin qu’un réalisateur qui indique à son acteur comment ouvrir une porte. » Maurice Pialat.

« Elle me ressemble. Je préférerais qu’elle ressemble à sa mère. » Yasser Arafat, au sujet de sa fille, Zahwa.

« Aucun de nous deux n’a voulu reculer. » Olavi Veikanmaa, ce Finlandais qui a mis en fuite un loup qui tentait de l’attaquer en le mordant à la patte.

« Les pauvres sont des gens comme nous, sauf qu’ils n’ont pas d’argent. » Coluche, Pensées et anecdotes inédites, qui viennent de paraître aux éditions du Cherche-Midi.

« Maintenant, j’aime mieux faire l’amour à la maison et garder mes vêtements au boulot. J’ai mûri. » Sharon Stone.

« Prétendre à la sagesse sans être un sage, c’est ça, la philosophie. » Gilles Deleuze, sur Arte.

« Je suis moins préoccupée par la façon dont elles ont été congédiées que par celle dont on les a engagées. » Simone Veil, à propos du départ des ministres femmes du gouvernement Juppé.

« La princesse Salimah Aga Khan a le grand plaisir d’annoncer, suite au verdict des tribunaux de Genève, (…) que la vente de bijoux fixée par Christie’s au lundi 13 novembre aura bien lieu à l’hôtel Richemond. (…) Les plaintes déposées par l’Aga Khan pour empêcher cette vente ont été rejetées. Les acheteurs n’ont rien à craindre. » Extrait d’une double page de publicité achetée par la bégum dans l’International Herald Tribune.

« Vous parlez de « cul par-dessus tête », on pourrait aussi parler de tête-à-queue, que les gouvernements socialistes ont bien connus. » Anne Sinclair à Laurent Fabius, à 7 sur 7.

« Il s’agit d’une élection, pas d’un défilé de mode. » Saïd Sadi, candidat à la présidence algérienne, quand on lui demandait, lors des législatives de 1991, pourquoi il n’y avait pas de femmes sur ses listes.

« Lorsque vous prétendez que j’aurais avoué en privé, en parlant des Irakiens: « Ces Arabes-là sont bien mieux que nos Maghrébins », c’est faux, tant sur la forme que sur le fond, et surtout c’est mal me connaître. De telles expressions n’appartiennent pas à mon vocabulaire. Je n’ai pas l’habitude de porter des jugements hâtifs et généraux. Ce sont les individus qui m’intéressent, et non les races. Je vous rappelle à cet égard qu’en droit européen la responsabilité collective n’existe pas…

Je ne suis pas allée à Bagdad par calcul politicien, mais dans un but humanitaire. La souffrance n’a pas de couleur ni de frontières. Elle est universelle. Le blocus imposé à l’Irak frappe principalement des innocents. Un seul chiffre: plus de 300 enfants irakiens meurent chaque jour du fait de ce blocus, décidé par l’ONU. Vos lecteurs apprécieront. » Jany Le Pen, droit de réponse à une « petite phrase » publiée dans nos colonnes en citation du Journal du dimanche.

« Oui, j’ai été infidèle à mon mari. J’ai eu avec le major Hewitt une relation dépassant l’amitié. Je veux être la reine dans le coeur des gens, je ne crois pas que je serai jamais la reine d’Angleterre. » La princesse Diana, lundi dernier sur la BBC.

« En ce moment, le bordeaux nous donne des aigreurs d’estomac. » Françoise de Panafieu, ex-ministre du Tourisme, virée par Alain Juppé, nouveau maire de Bordeaux.

« Jusqu’à l’été, ils [les chiraquiens] ont cru que j’étais mort. » Edouard Balladur.

« Mon premier contact avec la langue française: les paroles d’une comptine –  »Picoti, picota, lève la queue et puis s’en va. » » Andreï Makine, Prix Goncourt et Médicis.

« Rien ne m’attire, chez Merce Cunningham. Il m’ennuie. C’est lors de ses ballets que j’ai vraiment découvert le plafond de l’Opéra. » Sylvie Guillem.

« La France est aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, une puissance musulmane. » Jean Malaurie, ethnographe, fondateur de la collection Terre humaine.

« Je n’aime pas le pouvoir, je l’exerce. » Gueïdar Aliev, président de l’Etat azéri.

« Un plaquage, c’est une vaste caresse enveloppante qu’un homme fait à un autre homme. » Geneviève Dormann, à propos du match de rugby

France-Nouvelle-Zélande.

« J’étais le chien de Mao. Quand il m’ordonnait de mordre, je mordais. » Jiang Qing, veuve de Mao Zedong.

« Le communisme mort, nous n’avons plus personne à haïr, alors nous nous haïssons les uns les autres. » Norman Mailer, écrivain.

« Ces chiens d’intellectuels, toujours en train de se demander comment être à la fois génial et politiquement correct. » Jean Baudrillard, sociologue.

« On dit que je suis très dur. Alors, si on dit que je me suis encore endurci, je suis devenu un vrai silex. » Alain Juppé.

« Un léger strabisme, une démarche gauche, un air un peu bancal, ce sont les défauts qui font un grand mannequin. » Inès de La Fressange.

« Léon Zitrone a écrit de nombreux articles élogieux à mon propos, c’était un excellent journaliste. » Yves Saint-Martin, jockey.

« Il fait trop froid pour parler. » Première réaction de Rabah Kébir, chef de l’instance exécutive du FIS à l’étranger, aux résultats de la présidentielle en Algérie.

« Karadzic a combattu quatre ans pour faire de Sarajevo un Berlin d’avant la chute du Mur. Après son échec, il fera tout pour en faire un Beyrouth. » Mirza Hajric, porte-parole du ministère bosniaque des Affaires étrangères.

« La gauche plus la gauche, cela fait la minorité. » Joschka Fischer, leader des Verts, commentant l’arrivée à la tête du SPD du socialiste Oskar Lafontaine.

« Provocation en août, proposition en décembre… » Alain Madelin.

« Qui n’a pas essuyé une colère de Barrot ne peut pas sérieusement prétendre avoir travaillé avec lui. » Un collaborateur de Jacques Barrot, ministre des Affaires sociales.

« Les coups sur la nuque, je les reçois avec respect. Dieu me les envoie pour me fortifier. J’avais la grosse tête, il veut me rendre plus humble. Ma seule prière, c’est que Sa volonté soit faite. » (Saint) Bernard Tapie.

« L’Europe a négligé les valeurs morales au point que le sida fait des ravages et que les hommes se marient entre eux. Ce qu’il vous faut en Europe, c’est l’islam. » Sevki Yilmaz, maire islamiste de Rizé (Algérie).

« Je ne suis pas un drogué du travail! Chaque année, je prends trois semaines de vacances. » Bill Gates, patron de Microsoft.

« Un gouvernement ne détermine pas sa politique à la longueur des cortèges. » Raymond Barre.

« L’audiovisuel public, c’est du rodéo. On est sur le cheval et le cheval essaie de vous virer. On tient, puis on croit qu’on tombe et on se rattrape. » Jean Maheu, président sortant de Radio France.

« J’ai dit que j’étais sorti rassuré sur certains points… mais pas comme si j’avais fumé un joint. » Marc Blondel, commentant sa visite au président de la République.

« Etre énarque, ce n’est pas une tare. » Michel Boyon, énarque, nouveau PDG de Radio France.

« Quand on joue, les silences sont les moments les plus forts de la musique. » Isaac Stern, violoniste.

« Il me reste beaucoup d’énergie. Le tango ne fait que commencer. » Lech Walesa, ancien président de la République polonaise.

« Avec Balladur et Chirac, la droite avait le choix entre un homme qui se prenait au sérieux et un autre qu’on ne peut pas prendre au sérieux. » Frédérique Bredin, maire de Fécamp (Seine-Maritime).

« Le pire, quand on est un sex-symbol, c’est que tout le monde veut faire l’amour avec vous. Pas tant pour faire l’amour que pour pouvoir dire aux autres qu’on l’a fait. » Sharon Stone.

« Nous en avons marre que l’on nous demande de poser des questions aux ministres. Nous avons des affirmations et des réponses à faire entendre. » Une étudiante de Toulouse, à La France en direct, le 1er décembre, sur France 2.

« Lacan disait que ce qu’on ne peut pas nommer n’existe pas. J’ai bien peur que cela ne s’applique à mon métier. » Jacques Pilhan, conseiller en communication de Jacques Chirac.

« Nous arrivons à la fin du « toujours plus » et de l’Etat-providence. Comme s’il y avait plus de billets gagnants que d’argent à gagner. » Alain Madelin, ancien ministre, UDF, de l’Economie.

« On croit trop aux réformes de structure; il faut des réformes de comportement. » Jean Bergougnoux, PDG de la SNCF.

« Je ne suis pas du genre à fondre en larmes au premier coup de vent. » Nicole Notat, secrétaire générale de la CFDT.

« Le gouvernement compte sur la trêve de Noël. Mais on n’a pas fait tout ça pour s’arrêter et manger une dinde. » Un délégué de la CGT.

« Il est toujours possible, à court terme et à courte vue, d’organiser de grands mouvements de protestation. Mais j’ai du mal à distinguer une perspective sociale ou politique à moyen terme. Un feu de paille ne suffit pas pour imposer des changements sociaux durables. » Klaus Zwickel, président d’IG Metall (Syndicat de la métallurgie allemande).

« Philippe Séguin et moi, nous sommes un couple moderne. » Charles Pasqua.

« En fait, si nous ne divorçons pas, c’est à cause des enfants. » Philippe Séguin.

« Le mouvement actuel est structuré par la peur. Celui de 1968 l’était par l’espoir. » Daniel Cohn-Bendit.

 » »Notat au plumard », c’est une agression aussi intolérable qu’un propos raciste. » Nicole Notat.

« Je ne suis pas remontée sur mon vélo depuis mon accouchement, mais je vais bientôt recommencer. » Isabelle Juppé.

« Ceux qui n’ont pas fait d’études sous Boumediene ne feront jamais d’études; ceux qui n’ont pas volé sous Chadli ne voleront jamais; ceux qui ne sont pas morts sous Zeroual ne mourront jamais. » Histoire cynique que l’on se raconte à Alger.

 » »Aide-toi, le ciel t’aidera. » Du côté du moral, ça va. Georgina Dufoix m’a téléphoné. Elle prie pour moi. » Bernard Tapie.

« Pinault? C’est du pif et des couilles. » Un grand banquier, décrivant François Pinault, PDG du Printemps, de la Fnac, de La Redoute, etc.

« Il faut savoir continuer une grève. L’heure n’est pas venue de mettre les pouces. » Robert Hue, secrétaire national du Parti communiste.

« Je me méfie de tout ce qui est à la française – l’exception culturelle, le service public à la française. C’est cocasse. » Raymond Barre.

« Les gens vivent différemment les phénomènes de congestion. Un embouteillage n’est peut-être plus forcément vécu comme du temps perdu. » Gérard Scemama, directeur à l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité.

« Je suis perçue par l’équipage comme un marin parmi d’autres. La plupart du temps, ils m’appellent simplement  »le patron ». » Lieutenant Solveig Crey, de la marine norvégienne, première femme au monde nommée commandant d’un sous-marin.

« L’acteur est à mi-chemin entre la pute et le prêtre. » Vittorio Gassman.

« Finalement, le style, c’est une gêne pour la littérature. » J. M. G. Le Clézio.

« Soudain, j’ai été étiquetée comme une femme nymphomane, obsédée par le sexe et adorant choquer les gens. » Madonna.

« Il est en général assez difficile d’établir des relations sociales avec un cheval. » Bartabas.

« Vous voyez la scène: « Excuse-moi, chérie; où l’ai-je rangé? Il doit être quelque part, mon Dieu. » Ce serait le seul gadget du film qui ne fonctionnerait pas! »

Pierce Brosnan, interprète de James Bond, expliquant pourquoi 007 n’emploie pas de préservatifs.

« Nos soldats courent un risque moindre que ceux de nos alliés. » Volker Rühe, ministre allemand de la Défense, saluant le départ pour la Croatie des 116 premiers soldats de la Bundeswehr.

« Les SS sont des gens dignes de respect qui sont restés fidèles à leurs convictions jusqu’à aujourd’hui. » Jörg Haider, leader du Parti de la liberté autrichien.

« Avec mes idées sur l’Europe, impossible de me retrouver à Matignon. » Philippe Séguin.

« Je suis la seule perdante du processus de paix, qui absorbe tellement Yasser que je ne le vois presque plus. » Souha Arafat.

« Dans le privé, il est toujours difficile de négocier des engagements pour le dédommagement des jours de grève, après coup. » Marc Blondel, secrétaire général de FO.

« Ce n’est pas seulement que ce qu’on espère n’est pas encore réalisé, c’est qu’on ne sait même plus quoi espérer. » Jean d’Ormesson, de l’Académie française.

« Une société qui ne pense qu’à faire de l’argent est en danger. Nous vivons une situation comparable à celle de l’Empire romain. » Norman Mailer.

« Le baobab du siècle est tombé. » Le Matin, quotidien du Bénin.

« Il ne devait pas mourir. » Pierre Bergé.

« Je suis écoeuré, quand de Gaulle est mort, ils ont eu une semaine de vacances. Et nous on n’a rien, sauf une minute de silence. » Fabrice (15 ans), élève d’un lycée de Saint-Denis.

« Si un esprit tout-puissant m’avait murmuré en 1981 que la mort de François Mitterrand me ferait de la peine, je ne l’aurais pas cru. » Jean d’Ormesson.

« Avec Mitterrand, c’est une moitié de moi qui est morte. » Pierre Arditi.

« Au départ, on ne parlait pas de livre. On s’est reniflés pendant quelques mois. Il m’a confié d’anciennes blessures. C’est en mai 94 que nous avons envisagé la publication. » Georges-Marc Benamou, qui a recueilli les propos de François Mitterrand pour l’ouvrage à paraître aux éditions Odile Jacob.

« Il y avait manifestement chez Mitterrand une sympathie souterraine pour les Allemands. » Ernst Jünger.

« Metteur en scène, Mitterrand a mieux distribué le rôle de la France que Charles de Gaulle. Le Général voulait absolument la vedette, Mitterrand lui a rendu un de ces bons seconds rôles qui obtiennent aussi des oscars. C’est salutaire. » Jean Lacouture.

« Sous son masque d’homme de gauche, il a fait beaucoup de mal aux travailleurs. » Arlette Laguiller.

« Il n’était pas si loin de Louis XIV. » Georges Kiejman.

« Personne n’a pu dire « Je le connais. » » Françoise Giroud.

« Moi je ne lui ai jamais parlé, mais mon chien connaissait bien son chien. » Un voisin.

« On peut travailler avec un cancer. A condition d’avoir un travail. » Un chômeur.

« J’étais devenu une sorte de chanteur contestataire professionnel. L’horreur, quoi! » Maxime Le Forestier.

« Je suis venu pour que tout le monde constate que je suis en pleine forme. » Boris Eltsine, aux obsèques de François Mitterrand.

« Tous les grands partis politiques ont participé au racket de la distribution. C’est la raison pour laquelle la classe politique tire beaucoup sur nous en ce moment. » Michel-Edouard Leclerc.

« Peut-être y a-t-il déficit de grandes gueules dans le gouvernement. » Alain Juppé.

« Qu’on m’oublie! Et, si je meurs, qu’on m’enterre sur mon terrain, à Punta del Este [Uruguay], dans un bocal à anchois, après m’avoir incinéré. » Jacques Médecin.

« Mon devoir: d’abord faire la révérence, puis sauter au lit. » Alice Keppel, maîtresse du roi Edouard VII et arrière-grand-mère de Camilla Parker Bowles.

« Si j’avais Dieu à l’antenne et qu’O.J. Simpson se pointe, je virerais Dieu aussitôt! » Larry King, présentateur vedette de CNN.

« Avec les Stones, on n’hésitait jamais à en rajouter: passer pour des tapettes, ça nous paraissait extrêmement sophistiqué. » Mick Jagger.

« Il n’y a qu’à mettre des nains dans les cages. Cela coûterait moins cher que de changer les buts de tous les terrains de foot. » Raymond Domenech, sélectionneur de l’équipe de France espoirs, commentant la proposition d’agrandir les buts.

« Si je me regardais de l’extérieur, je me méfierais beaucoup de moi. Des gens comme moi, il faut leur demander des comptes. » George Soros, roi des marchés financiers.

« Donnez-moi la paix, et j’abandonne l’option nucléaire. Fin du sujet. » Shimon Peres, Premier ministre israélien.

« Pourquoi en faire une histoire? Il est détenu parce qu’il est impoli. » Jibril Rajoub, chef des services de sécurité de Yasser Arafat, à propos d’un journaliste palestinien qui avait refusé de publier à la Une un portrait du leader de l’OLP.

« Etre Premier ministre, c’est un métier de chien. » Philippe Séguin.

« Juppé, au moins il essaie, alors qu’à Matignon certains n’ont rien essayé. » Edith Cresson.

« La chute d’un titre en Bourse est un péché contre la morale. » Carole Galley, le raider de la City.

« La France est un théâtre où l’on essaie de marier les plaisirs anciens et les idées modernes. » Theodore Zeldin, auteur d’Histoire des passions françaises.

« Si je gagne, j’ai raison. Si je perds, j’ai raison. » Alain Madelin.

« Un journaliste qualifié doit suivre une ligne politique correcte. » Jiang Zemin, chef de l’Etat et du PC chinois.

« M. Balladur était politiquement mort au printemps, convalescent au début de l’automne. Désormais, il a retrouvé sa petite foulée. » Un fidèle balladurien.

« Quand je suis menée, je me dis toujours que je peux gagner et je me surprends à aller encore plus loin dans mon énergie. Je creuse de plus en plus profond en moi-même, et je gagne. » Monica Seles, championne de tennis, après sa victoire aux Internationaux d’Australie.

« Si ça continue, il faudra peut-être l’électrifier. »

Kirsi-Marja Mustakari, patron d’un complexe sportif en Finlande, après que plusieurs clients eurent grimpé au-dessus d’une cloison de verre séparant hommes et femmes dans un sauna ouvert aux deux sexes.

« Comptez-vous payer la note? » Question posée par un reporter à Sarah Ferguson, duchesse d’York, couverte de dettes, alors qu’elle réservait une chambre d’hôtel à Washington.

« Il faudrait être heureux, ne serait-ce que pour montrer l’exemple. » Un élève du collège Georges-Braque, à Paris.

« Je n’ai pas envie de poser à cheval, comme des photographes ont osé me le demander. Je ne suis pas une star de cinéma ni une chanteuse de variétés. Je suis flic. » Martine Monteil, nouveau patron de la PJ.

« Pour un journaliste et pour un homme de presse, la présidence de l’AFP, c’est plus qu’une Légion d’honneur. » Jean Miot, désormais PDG de l’AFP et déjà décoré de la Légion d’honneur.

« Chez nous, on ne donne pas de terre, on donne sa vie. » Le Premier ministre turc, Tansu Ciller, à propos de la crise de l’îlot de Kardak.

« Jusqu’à 40 piges, on vous offre des rôles de crétin. Moi, j’ai envie de vieillir, dans le cinéma, d’avoir les cheveux plus blancs, la silhouette plus lourde. » Gérard Lanvin.

« Qu’est-ce qu’on va s’emmerder! Je suis triste, j’aurais pas voulu qu’ils s’en aillent. » Dédé, le facteur de la rue du Dragon, à Paris, où s’étaient installés les SDF de Droit au logement.

« Je veux être le maire de la qualité de la vie. » Jean Tiberi, maire de Paris.

« Je crois que l’une des raisons de l’existence d’Israël, c’est de permettre aux juifs de se relaxer un peu. On ne peut pas vivre en permanence avec l’idée que quelqu’un va frapper à la porte et que ce sera soit le Messie, soit un nouveau Hitler. » Amos Oz, romancier israélien.

« Laurent sait peloter, et les gens aiment ça. Un peu d’érotisme en politique, c’est rare! » Un membre du PS, partisan de Laurent Fabius.

« J’ai dit, avec VGE, que nous souhaitions qu’il fasse beau, car il pourrait pleuvoir. Et voici qu’on nous accuse d’avoir changé de camp! » Jacques Delors (à propos de la construction européenne).

« On devrait désirer avec une extrême violence que les changements qui doivent être réalisés sur terre le soient avec une infinie tendresse. » David S. Ware, saxophoniste américain.

« Les ennemis de mes amis ne sont pas mes ennemis. » Nelson Mandela, à propos du colonel libyen Kadhafi, qu’il va inviter officiellement dans la république d’Afrique du Sud.

« Pendant que le président Clinton était au téléphone avec Athènes et Ankara, les Européens ont littéralement roupillé toute la nuit. » Richard Holbrooke, sous-secrétaire d’Etat américain, à propos de la dernière crise gréco-turque.

« Vous connaissez la stratégie du chasseur de blaireaux? C’est la stratégie de Juppé: dès qu’il repère une niche de gens qui votent pour nous, il va l’enfumer. Cette fois, il vient de trouver un vrai gisement avec le livret A: 46 millions de mecs d’un coup! » André Santini

« Si Philippe Séguin était Premier ministre, au bout de huit jours il proposerait sa démission, et je serais trop content de l’accepter. » Confidence de Jacques Chirac à Pierre Mazeaud.

« Si la guerre éclate, nous enverrons donc des Tchétchènes au combat. La France, elle, enverra ses nègres d’Afrique. » Vladimir Jirinovski à Jean-Marie Le Pen, invité d’honneur à son mariage.

« Pour la confiance, il faut bien qu’il y en ait un qui tende la main, qui accepte de dire:  »Je passe mon tour. » » François Bayrou, à propos de l’élection à la présidence de l’UDF.

« L’économie est affaire de psychologie et de volonté populaire. » Michel David-Weill, patron de Lazard Frères.

« La monnaie européenne sera politique ou ne sera pas. » Philippe Séguin.

« Nous nous situons complètement dans le prolongement de l’oeuvre de Marx, mais nous ne sommes plus bolcheviques. » Robert Hue.

« La ville de Paris est à Chirac ce que le PS était à Mitterrand. » Un adjoint de la mairie.

« Son idéologie, son ami, sa maîtresse, sa passion, c’est le pouvoir. » Vladimir Kostik, ancien porte-parole de Boris Eltsine.

« Dans mon bahut, quand ça sonne le matin, on a l’impression que les profs se disent:  »Pourvu qu’on tienne jusqu’à 17 heures!  » » Un professeur stagiaire, dans un collège de Stains (Seine-Saint-Denis).

« C’est vrai qu’il y a un problème d’âge: Bill Clinton est un peu jeune, mais je ne compte pas en tirer avantage. » Le sénateur Bob Dole (72 ans), candidat républicain.

« La France a besoin d’une révolution anticartésienne pour retrouver du rêve et de l’imagination. » Alan Riding, correspondant culturel du New York Times pour l’Europe.

« Jamais au cours de notre histoire une culture qui autorisait les mariages homosexuels n’a survécu. Sodome, Rome, Athènes, toutes ont péri. » Yay Sekulov, président du Centre pour la loi et la justice de l’Iowa.

« Il s’offre des coupes de cheveux à 200 dollars. On me coupe les miens très bien pour 16. C’est un faux démocrate, ce président. » Rozilen Dwine, 17 ans, supporter démocrate.

« Décrocher un oscar, c’est aussi difficile que d’embrasser ses propres fesses. » Robin Williams, acteur vedette de Jumanji.

« Quand on a vécu parmi les intellectuels américains, il est très difficile de ne pas envier la vie des intellectuels français. » Adam Gopnik, journaliste au New Yorker.

« Quarante hommes, cinq femmes, un homosexuel et une lesbienne. » Hugh Gregg, ancien gouverneur du New Hampshire, décrivant les 45 candidats en lice dans l’Etat.

« Ma philosophie est simple: difficile de se perdre quand on ne sait pas où on va. » Jim Jarmusch, réalisateur de Dead Man.

« C’est le plus grand non-événement du xxe siècle: Dieu n’est pas mort. Nous voici à la fin d’une période qui devait consacrer la victoire des athées, et Dieu se porte à merveille. Il dispose d’excellents atouts, même, pour les années à venir. » Paul Johnson, dans The Spectator.

« Nous sommes dans un monde qui ne dorlote plus. » Raymond Barre.

« Les patrons n’ont toujours pas compris que leurs thèses pleurnichardes jouaient contre eux. » Marc Blondel.

« Je n’ai pas une vocation particulière à faire constamment des propositions qu’on n’écoute pas. » Edouard Balladur, à propos du report du tiers provisionnel.

« Moi, je suis aux côtés de la France populaire… Je ne suis pas un cuisinier professionnel de la politique politicienne. » Alain Madelin.

« Je lui ai dit: « Allez! on s’embrasse; on n’est pas des tantes. » Tenez-vous bien: il paraît qu’il en est! » Le général Marcel Bigeard, racontant sur Canal Jimmy ses effusions avec Frédéric Mitterrand.

« Faites-en toujours trop. Travaillez sans filet. Soyez contrariants. Disputez-vous avec la Terre entière. » Salman Rushdie, définissant le rôle de l’écrivain.

« L’interview, c’est une façon en soi de nuire à son propre livre. » Umberto Eco.

« C’est une justice stalinienne: le verdict était déjà prononcé avant le procès. » Norodom Sirivudh, frère du roi Norodom Sihanouk, condamné à dix ans de prison pour « complot » par un tribunal de Phnom Penh.

« Communistes ou fascistes, ils souffrent tous de  »russianisme », une maladie caractérisée par la volonté de dominer le monde. » Djokhar Doudaïev, président des rebelles tchétchènes, à propos des élections en Russie.

« Franchement, je n’ai pas lu tous les livres que j’ai écrits. » Brazil-Ryoki Inone, romancier brésilien recordman de production: 1 039 livres.

– « Le syndicalisme protestataire est au syndicalisme de revendication ce que la drague du samedi soir est à l’amour: un bon coup, mais sans lendemain. » Luc Martin-Chauffier, syndicat FO de la banque (région parisienne), pendant le 18e Congrès FO.

– « La prison est criminogène quand on se balade sous les fenêtres. On n’entend parler que des coups qu’ils ont faits, de ceux qu’ils vont faire, des associés qu’ils cherchent. » Le directeur de la prison de Grasse.

– « Elle est mon Bobby Kennedy. » Pat Buchanan, parlant de Bay, sa soeur, engagée à fond dans sa campagne pour les primaires.

– « Il n’existe aucune querelle entre le président Saddam et moi. » Général Kamel, gendre de Saddam, à la veille de son assassinat.

– « Je ne suis pas le moins du monde indigné. Ils avaient trahi, il était normal qu’ils soient exécutés. » Claude Cheysson, ancien ministre socialiste des Relations extérieures, à propos des deux gendres de Saddam Hussein.

– « Les autres me pénètrent complètement. Quand je quitte quelqu’un, pendant quelques minutes je suis ce qu’il est. » Fabrice Luchini.

– « Juppé tient la plupart du temps un discours savant, brillant, mais sans émotion. Remarquez, sa syntaxe est sûrement meilleure que la mienne. » Simone Veil.

– « Son obsession était toujours de maintenir intact son pli de pantalon. » L’un de ses anciens professeurs parlant de José Maria Aznar, nouveau président du gouvernement espagnol.

– « Je ne sais pas de quoi parlent la moitié de mes chansons. » Le chanteur britannique Seal, vainqueur de trois Grammy Awards – la plus haute récompense décernée aux variétés aux Etats-Unis.

« Je suis un corsaire malouin et quand je vois passer une grosse goélette au large mon appétit se réveille. » François Pinault, PDG du Printemps.

« Dans vingt ou trente ans, on ne saura plus qui est la princesse Diana. Elle aura rejoint la cohorte des personnalités qui vieillissent en Californie. » David Storkey, historien constitutionnaliste anglais.

« Ces deux têtes de linotte juchées sur hauts talons ont fait plus pour la cause de la république que tous les gauchistes réunis. » Ken Livingstone, membre du Parti travailliste, à propos de la duchesse d’York et de la princesse de Galles.

« Alain Juppé représente pour moi ce mélange de condescendance et d’esprit faux qui caractérise les technocrates. Il est un Fabius de droite. » Philippe de Villiers.

« Elle passe son temps à dire que je suis laide. Comment voulez-vous vous réconcilier avec quelqu’un qui vous traite de pou? » Cory Aquino, ancienne présidente des Philippines, parlant d’Imelda Marcos.

« Martine Monteil m’a impressionné, et je me demande si un jour Columbo n’aura pas un patron qui serait une femme. » Peter Falk, alias Columbo.

« Je suis vivant parce qu’on m’a méprisé. Personne ne m’a fait de cadeau, je ne dois donc rien à personne. » José Maria Aznar, probable Premier ministre espagnol.

« Cela ressemble à un barbecue dans une pinède. » Un expert militaire occidental, à propos des manoeuvres chinoises dans le détroit de Taïwan.

« La musique est mon psychiatre, elle m’aide à ne pas devenir fou. Ça me revient moins cher qu’un psychanalyste. » Sting, rock star britannique.

« La clef du succès, pour une surboum avec 36 adolescents, c’est d’avoir les membres des services secrets et de l’armée sur place. » Hillary Clinton, épouse du président américain, évoquant la récente fête d’anniversaire de sa fille, Chelsea.

« Je vous demande d’être de bonne humeur. » Alain Juppé à ses collaborateurs.

« Il est temps que les balladuriens arrêtent de jouer à 36-15 code J’existe. » Jean-François Copé, député RPR, proche d’Alain Juppé.

« A l’Académie, on ne parle que de ça, tout le temps. » Jean d’Ormesson, académicien, lors d’une émission sur la sexualité.

« La tâche immédiate de la Chine est de regagner tous ses territoires perdus et de soutenir avec enthousiasme la lutte de la Corée pour son indépendance. La même chose s’applique à Taïwan. » Mao Zedong en 1936, alors que ces deux pays étaient sous domination japonaise.

« J’ai toujours adoré que l’on ne parle de moi que par allusion. » Ambroise Roux, cité par Anne de Caumont dans Un prince des affaires (Grasset).

« Quelquefois, j’ai honte d’être américain. Comment peut-on avoir un président qui a trompé son épouse? » David McLead, un partisan de Pat Buchanan.

« En un clin d’oeil, il sait qui est fort, qui est faible. S’il y a quelqu’un qui comprend l’humanité et en joue, c’est bien Bernard. » Claude Lelouch, parlant de Tapie.

« Maintenant nous sommes deux métèques sous la Coupole. » Hélène Carrère d’Encausse à Jean-Marie Lustiger.

« Je serais fou de monter sur le ring face à Tyson si je n’étais pas certain de le battre. » Frank Bruno, KO après six minutes et demie de combat.

« Pour moi, rester des jours entiers dans mon bureau à prendre des décisions extrêmement graves, c’est comme si j’étais assis sur la chaise électrique. » Shimon Peres.

« Quitte le village ou change de nom de ton fils. » Graffiti sur la porte d’un Jordanien d’Irbid qui voulait prénommer son nouveau-né Isaac Rabin (du nom du Premier ministre israélien assassiné).Shimon Peres.

« La caricature que Léotard fait de moi est affligeante. » Alain Madelin.

« Notre objectif n’est pas de photocopier la société américaine. » François Léotard.

« Madelin et Léotard sont les escargots de la réforme. » André Rossinot, candidat, lui aussi, à la présidence de l’UDF.

« Mon code, quel code? » Charles Pasqua, au maître d’hôtel d’un grand restaurant où il venait de régler par Carte bleue.

« John Major a mangé trop de boeuf. » John Austin-Walker, député de l’aile gauche du Parti travailliste, au sujet de la conduite du dossier nord-irlandais par le Premier ministre britannique.

« Le FN, c’est le Temple solaire plus l’ARC. » Lorrain de Saint-Affrique, ancien conseiller en communication de Jean-Marie Le Pen.

« Le terme  »balladurien » me paraît aussi démodé que celui de  »chabaniste » ou de  »guichardiste » » Jean-François Probst, conseiller politique d’Alain Juppé.

« Je ne veux pas être le roi d’un pays de magouilles. » Hassan II, souverain du Maroc.

« Puisque le Soudan coule, on aurait dû élire le champion de natation. » Un électeur soudanais.

« Le diable nous a rendu visite et nous ne savons pas pourquoi. » Ron Taylor, directeur de l’école de Dunblane, en Ecosse.

« Je ne vois pas pourquoi les gens attendent d’une oeuvre d’art qu’elle veuille dire quelque chose alors qu’ils acceptent que leur vie à eux ne rime à rien. » David Lynch, metteur en scène.

« Heureusement, nous avons trouvé une cause à partager pour nous remettre ensemble: votre argent! » Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, annonçant le retour du groupe sur scène.

« Je n’allais pas visionner les rushes. Je n’aurais pas eu le courage de continuer après avoir vu à quel point j’étais moche. » Susan Sarandon, parlant de son rôle dans La Dernière Marche, oscar de la meilleure actrice.

« Edouard, quel plaisir!… » Jacques Chirac, accueillant Edouard Balladur à l’Elysée lors de la réception des parlementaires.

« Je suis fumeur; je peux bien manger du boeuf… » Un client d’une boucherie, à Londres.

« On ne peut pas en parler calmement avec lui. Il est obsédé par ce sujet. » Wim Kok, Premier ministre néerlandais, à propos de Jacques Chirac et du cannabis.

« Le mariage, ce n’est pas un chapeau qu’on enlève quand on veut. Même si on mange du sable, on mange du sable ensemble. » Bebe Niang, 32 ans, Sénégalaise en situation irrégulière venue rejoindre son mari en France.

« C’est le métier des politiques de dire des conneries. Les conneries en matière de démographie sont les plus excusables. » Hervé Le Bras, directeur du Laboratoire de démographie historique à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.

« Aznavour l’a écouté. Il est resté sans voix… » Orlando, à propos de l’album posthume et inédit de sa soeur, Dalida.`

« Il m’a battu tant de fois que je suis heureux, finalement, de le voir prendre sa retraite! » Le tennisman Arnaud Boetsch, à propos de son adversaire Stefan Edberg.

« Quand on me demande de pleurer, je fais couler des larmes en pensant à ma vie sexuelle; quand on me demande de rire, je m’esclaffe en pensant à ma vie sexuelle. » Jacques Collard, comédien.

« Ma seule crainte était qu’un Arabe ne passe à l’acte avant moi. » Yigal Amir, meurtrier d’Itzhak Rabin.

« Mille jours de négociations valent mieux qu’une journée de guerre. » Vukan Bratic, maire serbe de Nevesinje, près de Mostar, en Bosnie-Herzégovine.

« Je suis le meilleur parmi les mauvais. Je voudrais être le meilleur parmi les meilleurs. Hélas! en Russie, les conditions économiques ne le permettent pas. » Vladimir Bryntsalov, milliardaire russe, candidat à l’élection présidentielle.