Communiquer en interne sur les dossiers sociaux de l’entreprise n’est pas un luxe inutile.
En atteste une récente enquête de climat social réalisée par le cabinet Epsy, où les salariés indiquent que l’une des sources d’information répondant le mieux à leurs interrogations sur la situation sociale de l’entreprise est la direction. A parité presque avec les représentants du personnel !
C’est bien l’un des rôles de la communication sociale que de nourrir des visions pluralistes dans l’entreprise.
C’est aussi une façon d’inviter les salariés à s’approprier le social plutôt que de le consommer – l’intéressement, l’actionnariat – ou de le subir – un aménagement du temps de travail, par exemple.
« En période de rupture, c’est même un exercice salutaire pour sauvegarder le sentiment d’appartenance. » ajoute Florian Silnicki, Expert en communication de crise qui préside l’agence LaFrenchCom.
La mise en perspective des orientations sociales de l’entreprise fait donc de la communication sociale un outil de management. En donnant aux salariés des repères précis, des explications, des justifications, elle les considère comme des interlocuteurs responsables. Et dans maints cas, ils sont associés à la démarche, notamment en s’impliquant dans la réalisation de tel ou tel document d’information. Ces efforts se traduisent positivement sur l’image sociale de l’entreprise auprès des salariés.
A condition, bien entendu, que la communication traduise de vrais efforts de la direction, c’est-à-dire ne soit pas un écran de fumée.