En communication de crise et en gestion de crise, à côté des risques classiques, il faut distinguer risque «périmètrique» et risque «périphérique» pour trouver la stratégie de riposte la plus adaptée pour bien communiquer et éteindre la crise tout en limitant ses dégâts sur la réputation de l’organisation et l’image de ses marques ou de ses dirigeants.
Gérer le risque et communiquer pour éteindre la crise
Dans le premier cas, le risque perturbe le fonctionnement de l’entreprise sans que celle-ci en soit directement l’origine. Exemple: la menace d’incendie sur une entreprise située à côté d’un dépôt d’hydrocarbure, le préjudice subit par les distributeurs et les consommateurs à la suite de l’altération des produits dans la chaîne du froid ou à un défaut de fabrication de flacons en amont de l’entreprise.
Dans le cas des risques périphériques, c’est l’onde de choc provoquée par un événement majeur extérieur non maîtrisable qui va perturber l’entreprise: les conséquences indirectes de la marée noire ou encore les retombées médiatiques du boycott d’un produit d’une autre entreprise. Et ces sinistres-là sont évidemment les plus difficiles à prévoir.
Dans toutes les entreprises agroalimentaires par exemple, on redoute aujourd’hui les produits défectueux et tout ce que peut entraîner une atteinte à la très forte image de marque et à la notoriété du groupe même quand il s’agit d’une multinationale. La taille ne protège plus. Au contraire. Et l’on souligne l’importance de la communication de crise en cas de malheur.
Les effets désastreux d’une communication de crise mal maîtrisée
D’où l’intérêt de faire appel à des conseils en communication de crise extérieurs à l’entreprise, comme LaFrenchCom, plus à même de trouver les mots justes.
Car une information mal maîtrisée a un effet désastreux sur le public et par ricochet sur l’entreprise elle-même. Tel est l’avis de Florian Silnicki, Expert en communication de crise qui a fondé l’agence LaFrenchCom, pour qui «les récents événements qui ont donné lieu à un impact médiatique très important portent un préjudice aux sociétés impliquées. Tous les responsables et, en particulier, les risk-managers devraient tirer les leçons de cette expérience négative et anticiper la mise en place d’une communication de crise et d’une gestion de crise.».