Retour sur la gestion de crise de Michel Platini

Un scandale qui fragilise sa candidature à la présidence de la FIFA

Une enquête qui suspend sa candidature et plonge son avenir dans l’incertitude

Il était le grand favori du scrutin avant que la justice suisse le mette en cause pour avoir encaissé 2 millions de francs suisses (1,8 MEU) de la FIFA, neuf ans après sa mission de « conseiller » du président Sepp Blatter, entre 1998 et 2002.

Pour l’heure, sa candidature est gelée par la commission électorale de la Fédération internationale en attendant la fin de sa suspension de 90 jours et une décision sur le fond. Il a fait appel devant la chambre de recours, puis saisira éventuellement le TAS.

Une stratégie de résilience face à la crise et le soutien européen qui persiste

Sa cote est forcément en baisse. Mais il ne lâche pas l’affaire.

Encadré par un conseiller en gestion de crise et un avocat du cabinet Clifford Chance (Thibaud d’Alès), il a réussi à maintenir à peu près l’UEFA derrière lui, en dépit de la défection anglaise.

Pour preuve : aucun dirigeant européen ne devrait s’engager d’ici à demain pour parer à son éventuelle défection.