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Fusions-acquisitions : bien communiquer pour réussirCommuniquer sur une criseFusions-acquisitions : bien communiquer pour réussir

Fusions-acquisitions : bien communiquer pour réussir

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Fusions-acquisitions : pour réussir, il faut bien communiquer (en externe et en interne)

Les acquisitions peuvent permettre à un groupe de créer de la valeur pour ses actionnaires, à condition que l’intégration de la nouvelle société soit rapide et efficace. Ce qui peut sembler une évidence ne se vérifie pas toujours dans la pratique. Selon le cabinet de conseil en stratégie Mercer Management Consulting, 37 % seulement des opérations de croissance externe d’un montant supérieur à 3 milliards de francs ont créé de la valeur aux États-Unis au cours de la décennie quatre-vingt. 

Les choses sont en train de changer. Alors que le montant en volume des fusions a presque doublé entre 1994 et 1996 (passant de 340 à 660 milliards de dollars), les exigences des actionnaires ont rendu les entreprises plus efficaces dans la gestion de la communication de leurs acquisitions. 

Du coup, 54 % des 320 opérations de fusion-acquisition étudiées par Mercer consulting au cours des années quatre-vingt-dix ont créé de la valeur. 

Une mauvaise communication fait peser un risque d’échec sur la fusion acquisition

Autrement dit, l’entreprise acquéreur a réalisé après son achat une meilleure performance boursière (prenant en compte le cours de Bourse et les dividendes versés) que les sociétés du même secteur n’ayant pas réalisé d’acquisitions. Un phénomène qui se vérifie aussi pour les entreprises européennes. 

L’étude de Mercer montre que cette meilleure performance ne peut pas être expliquée par le prix des transactions. Les opérations de croissance externe des dernières années sont avant tout stratégiques, alors qu’elles étaient auparavant dictées par une logique purement financière de comglomérat. Or « plus une acquisition est stratégiquement motivée, plus la prime à payer est élevée en raison d’une compétition plus farouche entre les acheteurs du secteur », note l’étude. Du coup, les surcotes pratiquées dans les principales opérations des dernières années sont bien supérieures à celles pratiquées dans les années quatre vingt. 

En fait, « dans la plupart des cas, l’échec ou la réussite intervient après l’acquisition », constate Bernard Demeure, vice-président de Mercer. Pour réussir, il faut bien communiquer (avec une communication corporate externe et interne) et surtout dégager rapidement les synergies promises. Tout en sachant que plus les transactions sont importantes plus elles risquent d’échouer. Ainsi, sur les transactions d’un montant supérieur à 30 % du chiffre d’affaires de l’acquéreur, 25 % seulement sont des succès, prévient Mercer.