Question :
« Votre agence de gestion de crise à Paris collabore avec de nombreux journalistes de premier plan. Ne trouvez-vous pas que ces ménages empoisonnent l’atmosphère et contribuent au sentiment de défiance des Français à l’égard des journalistes régulièrement accusés de collusion, d’impartialité, etc… ? »
Réponse :
Notre agence de communication de crise à Paris collabore effectivement au quotidien avec de nombreux journalistes, connus ou non, notamment dans le cadre de ses formations Mediatraining.
Les interventions des journalistes qui travaillent avec notre agence de communication, y compris dans le cadre d’une formation communication de crise ou d’une formation gestion de crise, sont systématiquement soumises à l’autorisation préalable du directeur de l’information ou du directeur de la publication.
Les journalistes s’engagent expressément par écrit à ne pas inviter nos clients à l’antenne dans leurs émissions et à ce que les sujets traités avec nos clients ne fassent pas partie des dossiers qu’ils traitent au sein de leur rédaction. Ils signent également un contrat de confidentialité s’engageant à ne pas dévoiler les informations dont ils ont eu connaissance pendant l’accompagnent de nos clients. En résumé il n’y a pas aucune collusion possible.
Nous respectons des principes déontologiques stricts de collaboration avec les journalistes. Nous considérons que l’autorisation de la chaîne ou du journal est indispensable afin d’assurer la collaboration en toute transparence.
Ainsi, cette année, nous avons accepté une quarantaine de collaborations avec des journalistes et en avons refusé une bonne centaine qui nous étaient proposés par les journalistes eux-mêmes. Le principe était d’accepter les collaborations transparentes. Nous avons ainsi récemment accompagné, avec des journalistes partenaires, des mouvements associatifs et des oeuvres caritatives dans leur communication de crise interne.
Nous avons également mis en place ensemble des stratégies de communication pour avocats et leurs clients lors de grands procès avec des journalistes d’investigations. Nous avons conseillé dans leur gestion de crise des syndicats professionnels avec des journalistes politiques ou encore dans leur communication sous contrainte judiciaire des dirigeants de grandes entreprises agroalimentaires et automobiles mis en garde à vue ou faisant l’objet d’accusations judiciaires graves avec des animateurs reconnus pour leur liberté de ton et leur parole cash afin d’apprendre à nos clients à répondre efficacement aux questions des journalistes, à être à l’aise à la télé ou encore à éviter les pièges tendus par les journalistes dans les interviews.
Malgré ces nombreuses précautions prises par notre agence de communication de crise dans les collaborations avec les journalistes, les fantasmes répandus et persistants autour de ces ménages fragilisent parfois la confiance dans l’information déjà fort malmenée sur laquelle pèse toujours l’ombre du soupçon. C’est regrettable mais nous vivons à l’ère du soupçon.