AccueilFAQÊtes-vous fait pour gérer une crise ? – Le quiz 

Êtes-vous fait pour gérer une crise ? – Le quiz 

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Gérer une crise, est-ce pour toi au quotidien ?

Si rappeler ta grand-mère pour son anniversaire te file déjà des sueurs froides, alors accroche-toi bien. Gérer une crise, une vraie, ce n’est pas de la tarte. Ici, pas de chichi : on va tester tes réflexes de futur communicant de crise, avec un ton cash et beaucoup de sarcasme (mais toujours bienveillant, promis). Prépare-toi à des scénarios tordus, des choix cornéliens et des sueurs froides simulées.

Bref, ce quiz va te mettre à l’épreuve pour voir si tu es taillé pour être le pompier de service quand tout part en vrille, ou si tu ferais mieux de garder un kit anti-stress à portée de main. Prends une grande inspiration, c’est parti !

Question 1. Vendredi, 18h. Alors que tu t’apprêtes à enfin fermer ton ordi, un tweet incendiaire accuse ta boîte de mentir sur la qualité de son produit phare. En quelques minutes, le tweet devient viral et des dizaines de retweets s’accumulent. Que fais-tu ?

  • A. Tu éteins ton téléphone illico et pars en week-end incognito. On verra bien lundi matin (après tout, tu as bien mérité ton repos, non ?).

  • B. Tu sacrifies ton début de week-end : enquête express auprès des équipes, puis premier message d’excuse et d’explication sur Twitter dans la foulée, avant que la polémique ne prenne trop d’ampleur.

  • C. Tu envoies un DM au client à l’origine du tweet en lui demandant gentiment de le supprimer, en croisant les doigts pour étouffer l’affaire discrètement.

  • D. Tu tentes le tout pour le tout : réponse en mode « meme » humoristique sous le tweet, histoire de détendre l’atmosphère (et prier pour que tout le monde ait de l’humour).

Explication : La meilleure option est évidemment de réagir vite et de façon transparente. Ici, sacrifier ton vendredi soir pour gérer la crise (coucou l’option B) est le choix judicieux. En situation de crise, chaque minute compte : si tu laisses Twitter s’enflammer tout le week-end sans rien dire, bonjour les dégâts lundi matin. Tenter d’étouffer l’affaire en privé (hello l’effet Streisand) ou de faire de l’humour d’emblée peut empirer la situation. Mieux vaut montrer tout de suite que tu prends le problème au sérieux et que tu agis, même un vendredi soir.

Question 2. En conférence de presse, ton PDG dérape et lâche une phrase malheureuse qui choque l’auditoire (du genre « après tout, ce n’est pas si grave » à propos d’un incident sérieux). La vidéo de l’instant gênant commence déjà à circuler en ligne. Quelle est ta première action en tant que communicant de crise ?

  • A. Publier un communiqué tout de suite pour dire que les propos du PDG ont été « sortis de leur contexte » et que tout le monde a mal compris (mauvaise foi, bonsoir).

  • B. Reconnaître l’erreur sans détour : rédiger illico des excuses officielles au nom du PDG, avec une clarification de sa pensée et une démonstration que l’entreprise a conscience de la gravité de la situation.

  • C. Ne rien faire du tout et attendre que ça passe. Après tout, avec un peu de chance, l’attention se portera sur un autre scandale d’ici demain.

  • D. Envoyer le PDG refaire une conférence de presse le soir-même pour qu’il s’excuse en personne, même s’il n’est pas du tout préparé à improviser des excuses.

Explication : Ici, jouer la carte de la transparence et de l’humilité est crucial. L’option B – admettre la bourde et présenter des excuses claires – est la plus saine. Chercher des excuses du type « hors contexte » (option A) ne trompe personne et peut aggraver la perte de confiance. Ne rien faire (option C) ? Mauvaise idée : le silence va laisser la polémique enfler et permettre à d’autres de contrôler le récit à ta place. Quant à renvoyer le PDG non préparé au front (option D), c’est le risque d’un deuxième dérapage. Mieux vaut prendre le temps de peaufiner un message d’excuse sincère et réfléchi, et le diffuser rapidement.

Question 3. En pleine interview télévisée sur la crise que traverse ton organisation, un journaliste te pose LA question piège à laquelle tu n’as pas de réponse certaine. Tu sais que la vérité n’est pas encore claire en interne. Comment réagis-tu en direct ?

  • A. Tu sors la carte « Aucun commentaire » avec un petit sourire crispé. Au moins, tu ne diras pas de bêtises…

  • B. Tu réponds franchement que tu n’as pas l’information à cet instant, mais que tu feras parvenir les détails dès que possible une fois que les vérifications internes seront faites.

  • C. Tu improvises une réponse vague et assez technique pour noyer le poisson, en espérant que ça passe crème et que personne n’y verra que du feu.

  • D. Tu fais semblant de ne pas avoir entendu la question et orientes la discussion vers un autre sujet positivement (genre « Oh regardez, un chat mignon ! »).

Explication : La meilleure réaction est de rester honnête sans paniquer. Dire qu’on n’a pas l’info tout de suite mais qu’on reviendra vers le journaliste (option B), c’est bien moins dommageable que de balancer un « no comment » qui sonne faux ou de raconter n’importe quoi. L’honnêteté et la transparence mesurée maintiennent la crédibilité. À l’inverse, botter en touche sans élégance ou mentir risquent de se retourner contre toi quand la vérité sortira. Donc on respire, on reste calme et on promet de fournir une réponse dès que possible – puis on le fait vraiment !

Question 4. Catastrophe : un employé a fuité des emails internes compromettants prouvant que la direction connaissait un problème grave sur votre produit depuis des mois sans rien dire au public. Les médias s’emparent de l’affaire et parlent de dissimulation. Que fais-tu ?

  • A. Identifier illico l’employé lanceur d’alerte et le poursuivre en justice pour donner l’exemple. Traître, va !

  • B. Admettre la faute de l’entreprise dans un communiqué transparent, s’excuser et annoncer immédiatement un plan d’action concret pour corriger le problème en question.

  • C. Nier en bloc et publier un démenti en affirmant que ces emails ont été mal interprétés, ou pire, falsifiés.

  • D. Garder le silence le plus longtemps possible pendant que l’équipe juridique « gère le problème », en espérant que le soufflé médiatique retombe.

Explication : Quand la crédibilité est entamée, la seule façon de limiter la casse est de jouer franc jeu (option B). Reconnaître ses torts et annoncer des mesures correctives, c’est douloureux sur le moment, mais indispensable pour regagner un peu de confiance. Chercher le bouc émissaire ou nier l’évidence (options A et C), c’est s’enfoncer davantage – les preuves sont là, autant faire face. Quant au silence radio (option D), il vaut mieux avouer ses erreurs que de laisser le récit se faire sans vous. En clair : transparence, mea culpa et actions concrètes, sinon la crise va vous coûter bien plus cher en réputation.

Question 5. Il est 7h du matin et tu découvres que votre entreprise fait la une de l’actualité pour une raison obscure : un hashtag #ScandaleTaBoite monte en tendance, sans que tu saches exactement de quoi il retourne (super réveil !). Que fais-tu en premier ?

  • A. Tu tweetes du compte officiel : « Nous n’avons aucun problème, tout va bien #FakeNews », histoire de calmer le jeu avant même de savoir de quoi il s’agit.

  • B. Tu contactes en urgence en interne pour rassembler toutes les infos disponibles. En parallèle, tu postes un message type « Nous sommes au courant qu’il se passe quelque chose. Nous investiguons et revenons vite vers vous. » pour montrer que vous êtes sur le coup.

  • C. Tu fais le dos rond en attendant d’en savoir plus, sans communiquer pour l’instant. Avec un peu de chance, c’est peut-être une fausse alerte et il vaut mieux ne pas attirer l’attention.

  • D. Tu abreuves Twitter de publications sur d’autres sujets positifs de la boîte pour noyer le hashtag sous du contenu corporate bien reluisant.

Explication : Face à une crise naissante aux contours flous, la prudence active s’impose. Rassembler les infos en interne tout en communiquant que tu enquêtes (option B) est la démarche la plus pro. Il faut montrer que tu ne restes pas les bras croisés, sans pour autant raconter n’importe quoi sans données fiables. Claquer un « tout va bien » sans savoir (option A), c’est la recette du ridicule assuré si c’est faux. Ne rien dire du tout (option C) peut passer pour de l’incompétence ou de l’indifférence. Quant à spammer du corporate lisse (option D), les internautes ne seront pas dupes – et ça pourrait même les agacer davantage. Mieux vaut reconnaître l’info de manière mesurée, gagner un peu de temps et revenir vers le public dès que tu sais ce qu’il en est vraiment.

Question 6. Ton community manager, un peu fatigué, vient de poster par erreur un meme douteux sur le compte officiel de l’entreprise (au lieu de son compte perso). Évidemment, la capture d’écran se propage déjà. Quelle est ta réaction ?

  • A. Supprimer le post en vitesse et faire comme si de rien n’était. Avec un peu de chance, personne ne l’a vraiment vu (mise à part ces quelques milliers de personnes qui le partagent déjà…).

  • B. Publier rapidement un message d’excuse en expliquant que ce post était une erreur humaine, et éventuellement taquiner gentiment votre community manager en mode « Oups, la boulette » pour montrer que vous gérez ça avec transparence et humilité.

  • C. Crier au piratage du compte Twitter par des hackers facétieux. C’est pas nous, promis !

  • D. Sacrifier le stagiaire en charge des réseaux sociaux sur la place publique : un bon blâme bien visible pour montrer que « ce n’est pas la faute de la direction, c’est ce maladroit ! ».

Explication : La meilleure approche ici est l’honnêteté dédramatisante. Reconnaître l’erreur humaine, s’excuser et corriger (option B) – éventuellement avec une pointe d’humour maîtrisée – désamorce généralement l’incident. Faire l’autruche en supprimant sans un mot (option A) ne trompe personne à l’ère des captures d’écran. Invoquer des hackers imaginaires (option C) ? Classique mais peu crédible, on la sort à toutes les sauces celle-là. Accuser publiquement le stagiaire (option D), c’est non seulement lâche, mais ça fait passer l’équipe dirigeante pour une bande de tyrans dénués de professionnalisme. En crise, admettre une petite gaffe avec transparence et humilité, ça passe souvent mieux qu’un gros baratin.

Question 7. Suite à un gros couac, l’entreprise décide de communiquer en vidéo. L’idée d’y ajouter une touche d’humour est évoquée, histoire de « dédramatiser ». Bonne ou mauvaise idée, à ton avis ?

  • A. Excellente idée ! Mieux vaut faire rire que pleurer. Un bon gros lol et tout le monde passera à autre chose, peu importe la gravité de la crise.

  • B. Pourquoi pas, mais seulement si la situation s’y prête vraiment et que l’humour reste sobre. Sinon, ça peut vite être déplacé.

  • C. Surtout pas : une communication de crise, c’est du sérieux, on ne plaisante pas avec ça. Humour banni, point final.

  • D. Allez, carrément, on va faire un sketch complet et tourner la crise en dérision, quitte à choquer. Au moins, on fera le buzz !

Explication : L’humour en communication de crise est un numéro d’équilibriste. La réponse la plus avisée est « ça dépend » (option B) : un trait d’humour bien dosé peut humaniser et détendre l’atmosphère si la situation n’est pas dramatique et si c’est fait avec finesse. Mais gare : en cas de victimes ou de préjudice sérieux, mieux vaut s’abstenir et montrer de la compassion sincère. Vouloir rire de tout (option A ou D) peut passer pour du cynisme ou de l’inconscience et aggraver la colère. À l’inverse, bannir complètement toute légèreté (option C) n’est pas toujours nécessaire – parfois un peu de tact et d’autodérision bien placée peuvent sauver la mise. En somme, humour avec parcimonie et prudence, seulement quand le contexte le permet.

Question 8. Une entreprise concurrente est en pleine tourmente médiatique pour un scandale retentissant. Ton patron et quelques collègues te suggèrent d’en profiter pour mettre en avant à quel point vous, vous êtes géniaux sur ce point. Que fais-tu ?

  • A. Tu publies un post bien senti taclant élégamment le concurrent en crise, pour récupérer les clients déçus tant qu’à faire. La guerre, c’est la guerre.

  • B. Tu restes à ta place : pas de commentaire public sur les déboires du concurrent. Au mieux, en interne, tu vérifies que ce genre de scandale ne risque pas de vous arriver, et tu observes pour tirer des leçons.

  • C. Tu envoies discrètement des communiqués comparatifs aux journalistes pour bien montrer que chez vous tout va bien, en espérant qu’ils fassent le lien eux-mêmes dans leurs articles.

  • D. Tu tweetes un message de soutien un peu hypocrite du genre « Courage à nos confrères dans cette épreuve », juste pour avoir l’air magnanime.

Explication : En communication, on ne tire pas sur une ambulance. La meilleure attitude est de rester digne et silencieux en public (option B). Profiter publiquement de la chute d’un concurrent, c’est très mal vu et ça peut même se retourner contre vous plus tard. Mieux vaut observer et apprendre de la situation (et vérifier que votre propre placard n’a pas de squelette similaire). Troller votre concurrent en crise (option A ou C), même subtilement, vous fait passer pour arrogant et opportuniste. Quant au soutien hypocrite (option D), il risque d’être perçu comme de la com’ intéressée. En clair, on garde son fair-play : aujourd’hui c’est eux, demain ça pourrait être vous.

Question 9. Pour tester vos réflexes, votre boîte organise un exercice de crise simulée : le scénario (un peu tiré par les cheveux) imagine une invasion de zombies dans votre entrepôt principal, avec pénurie de cerveaux à la cafétéria. Comment abordes-tu cet entraînement ?

  • A. Franchement ? Tu trouves ça ridicule et tu y vas en traînant les pieds, juste pour grignoter les croissants prévus. Une invasion de zombies, sérieusement…

  • B. Tu prends le drill très au sérieux : tu te plonges dans ton rôle de communicant comme si c’était réel. Autant s’entraîner à fond, même sur un scénario loufoque, pour être prêt à tout.

  • C. Tu profites de l’exercice pour faire le clown et détendre tes collègues. De toute façon, ce n’est qu’un jeu de rôle, pas vrai ? Autant rigoler.

  • D. Tu t’es porté(e) volontaire pour être le zombie principal juste pour avoir une excuse de ne pas vraiment plancher sur la communication pendant l’exercice.

Explication : Si tu veux être au top en crise, il faut s’entraîner sérieusement, même sur des scénarios farfelus (option B). Les exercices de crise existent pour tester vos réactions, coordination et créativité sous pression. Se contenter de manger les croissants en se moquant (option A) ou faire le pitre (option C), c’est passer à côté de l’apprentissage. Et esquiver carrément l’exercice en jouant au zombie (option D)… astucieux, mais tu n’auras rien appris du tout sur la gestion de crise. Le jour où une vraie crise arrivera (spoiler : ce ne sera pas des zombies mais ce sera tout aussi déroutant), tu seras bien content d’avoir répété tes gammes.

Question 10. En pleine gestion de crise, ton directeur te glisse : « Trouve-moi une version bien ficelée de l’histoire à raconter, embellis la réalité s’il le faut, mais il faut qu’on sauve la face. » En gros, on te demande d’arranger la vérité. Tu…

  • A. t’exécutes sans broncher : après tout, c’est ton boss. Un petit mensonge ou omission par-ci par-là, si ça peut calmer le jeu…

  • B. lui expliques que mentir ou cacher des infos aggravera la crise s’il s’avère qu’on découvre la supercherie. Tu préconises plutôt une communication transparente (même si c’est moins flatteur à court terme).

  • C. acquiesces en réunion, mais en douce tu fais fuiter la vérité anonymement à un journaliste. Tant pis, ils l’auront voulu – toi tu sauves ton éthique.

  • D. lui proposes carrément d’écrire un scénario de film tant qu’à y être, avec dragons et licornes, pour voir s’il capte l’ironie et comprend qu’il fait fausse route.

Explication : Garder son intégrité en crise, c’est capital. La bonne réponse est de conseiller la transparence (option B) même si ça déplaît sur le moment. Enjoliver la réalité ou mentir, c’est jouer avec le feu : quand (pas si, quand) la vérité éclatera, la perte de confiance sera catastrophique. Exécuter sans discuter (option A) peut te retomber dessus plus tard, y compris sur ta propre réputation professionnelle. Fuir ton devoir de réserve en balançant tout anonymement (option C) est extrême – et pas sûr que ton avenir dans la boîte y survive. Quant au sarcasme insolent face à ton boss (option D), on adore l’idée pour le fun, mais ça risque d’être ton dernier jour dans l’entreprise. Mieux vaut convaincre avec des arguments : la vérité finit toujours par se savoir, autant être honnête dès le début pour pouvoir redresser la barre.

Question 11. La situation est tendue et la pression monte dans la war room où se réunit l’équipe de gestion de crise. Tout le monde parle fort, certains s’énervent. Quel rôle joues-tu dans cette réunion de crise ?

  • A. Tu te mets à hurler plus fort que les autres pour tenter d’imposer tes idées dans le chaos ambiant. Après tout, il faut bien se faire entendre.

  • B. Tu deviens le maître zen de la salle : tu encourages chacun à reprendre son calme, tu recentres le débat sur les faits et les priorités, bref tu joues le chef d’orchestre posé au milieu de la tempête.

  • C. Tu ne dis rien. Tétanisé(e), tu laisses les autres s’écharper et tu hoches la tête à tout ce qu’on te dit de faire, en espérant qu’on ne te remarque pas.

  • D. Tu décides d’en rajouter dans le drama : plus c’est le chaos, plus ça montre que c’est grave, non ? Autant montrer qu’on panique tous ensemble, ça soulage.

Explication : En pleine crise, il faut un leader calme et fédérateur. Idéalement, tu devrais garder la tête froide et apaiser tout le monde (option B). Quelqu’un qui ramène du calme et de la clarté aidera l’équipe à réfléchir posément et à prendre de meilleures décisions. Hurler avec les loups (option A) ne fera que rajouter du désordre à la panique ambiante. Te murer dans le silence par peur (option C) n’aide pas non plus, tu fais partie de l’équipe, tu dois participer activement. Et céder à la panique collective (option D) n’est évidemment pas une solution (sauf si on veut courir droit à la catastrophe). Un bon communicant de crise doit savoir être la voix posée de la raison quand tout le monde s’affole.

Question 12. Au cœur de la tourmente, des victimes ou clients lésés par la crise expriment leur colère et leur détresse sur les réseaux et dans les médias. Quelle tonalité adoptes-tu dans les communications publiques ?

  • A. Un ton hyper empathique, voire solennel. Priorité au soutien des personnes affectées : excuses publiques, compassion, promesse d’indemnisation si besoin. Le reste (réputation de la boîte, etc.), c’est secondaire sur le moment.

  • B. Un ton factuel et distant pour ne pas trop en faire : tu communiques surtout sur les actions techniques pour résoudre le problème. Pas la peine d’en faire des caisses sur l’émotion, reste pro et objectif.

  • C. Tu défends bec et ongles l’entreprise pour corriger ce que tu estimes être des exagérations de ces victimes en colère. Il faut bien rétablir la vérité et calmer la critique injuste.

  • D. Un ton léger et désinvolte, pour montrer que ce n’est pas la fin du monde non plus. Pas besoin de dramatiser, hein !

Explication : En temps de crise avec des personnes affectées, la compassion et l’empathie priment. Une communication centrée sur l’humain (option A) est de mise : reconnaître la souffrance, montrer qu’on la comprend et qu’on va tout faire pour aider. Si tu restes froid et purement technique (option B), tu passeras pour une machine sans cœur, ce qui aggravera la colère et le ressentiment. Attaquer les victimes ou minimiser ce qu’elles vivent (option C ou D) ? À proscrire absolument : c’est l’assurance de passer pour le méchant de l’histoire et d’envenimer la situation. La crédibilité de l’entreprise passe aussi par sa capacité à montrer son humanité quand ça compte.

Question 13. En pleine crise, les rumeurs internes vont bon train parmi les employés. Beaucoup ne savent pas ce qui se passe vraiment et s’inquiètent, alimentant les spéculations à la machine à café. En tant que communicant, que fais-tu pour la communication interne ?

  • A. Rien de spécial, ce n’est pas la priorité : tu es déjà débordé par la presse et les réseaux sociaux. Les employés n’ont qu’à attendre le mail officiel qui finira bien par arriver.

  • B. Tu organises rapidement un brief interne (mail, réunion, intranet) pour expliquer clairement la situation, ce qui est fait pour la gérer, et rassurer le personnel. Mieux vaut qu’ils soient informés par l’entreprise que par les rumeurs.

  • C. Tu demandes aux managers de faire taire les bavardages : mot d’ordre, « ne parlez pas de la crise tant qu’on n’a pas réglé le problème ». En gros, silence radio en interne, pour éviter les fuites.

  • D. Tu laisses filtrer volontairement de fausses infos rassurantes dans les couloirs pour calmer le jeu. Tant pis si ce n’est pas tout à fait la vérité, ça détend l’atmosphère sur le moment.

Explication : Dans une crise, tes collaborateurs sont aussi une audience clé. La meilleure pratique est de les informer rapidement et régulièrement (option B), pour couper l’herbe sous le pied aux rumeurs et éviter la panique en interne. Si tu ne communiques pas en interne, les employés risquent de se sentir abandonnés et d’imaginer le pire – sans compter qu’ils peuvent colporter involontairement de fausses infos à l’extérieur. Réduire les employés au silence (option C) ou pire, les manipuler avec de fausses infos (option D), c’est destructeur pour la confiance interne et ça peut se retourner contre la direction. Quant à ignorer carrément l’interne (option A), c’est se priver de précieux relais et prendre le risque de perdre l’adhésion de ses propres troupes. Des employés bien informés seront plus à même de rester calmes et même de défendre l’entreprise à l’extérieur.

Question 14. Ouf, la tempête semble se calmer. La crise n’est pas totalement résolue mais la pression médiatique retombe un peu. C’est le moment de :

  • A. pousser un gros soupir de soulagement et passer à autre chose immédiatement. On a assez perdu de temps, il faut revenir au business as usual le plus vite possible.

  • B. réunir l’équipe pour un debrief sérieux : analyser ce qui a bien fonctionné, les erreurs commises, ce qu’on pourrait améliorer la prochaine fois, et mettre à jour le plan de crise en conséquence.

  • C. trouver un bouc émissaire à blâmer publiquement pour tout ce bazar, histoire de dire que vous, vous avez fait tout ce qu’il fallait. Ce serait bien que quelqu’un porte le chapeau.

  • D. célébrer ça en allant tous boire un verre et en évitant soigneusement de reparler de cette sale période. Allez, tchin, on n’en parle plus !

Explication : Une fois le gros de la crise passé, le réflexe gagnant c’est d’en tirer les leçons (option B). Un débriefing à froid permet de comprendre ce qui a marché ou non, de renforcer le plan de gestion de crise et d’être encore meilleur la prochaine fois (car oui, il y aura une prochaine fois…). Faire l’autruche et repartir comme si de rien n’était (option A) serait une occasion gâchée – et possiblement laisser des failles béantes pour la prochaine crise. Chercher un coupable (option C) au lieu de comprendre le fond du problème, c’est passer à côté de l’apprentissage et plomber le climat d’équipe. Fêter la fin de crise (option D) peut soulager la pression, pourquoi pas, mais pas sans avoir fait le bilan d’abord. Apprendre de la crise, c’est ce qui distingue les pros qui s’améliorent de ceux qui répètent les mêmes erreurs.

Question 15. Dernière question pour la route : selon toi, qu’est-ce qui décrit le mieux ton état d’esprit face à l’idée de gérer une crise de communication ?

  • A. Une montée d’adrénaline excitante : c’est stressant mais tu adores le défi et tu te sens prêt(e) à en découdre, un peu comme un pompier devant un feu.

  • B. Un mal nécessaire : tu sais que tu peux le faire si obligé, mais franchement tu préférerais éviter. Ça te file des sueurs froides rien que d’y penser, mais bon, tu feras le job s’il le faut.

  • C. De la pure panique : pourvu que ça n’arrive jamais. Tu te vois déjà perdre tes moyens et chercher la sortie de secours.

  • D. Une formalité : aucun stress, tu penses avoir ça dans le sang. Crise ? Même pas peur, apporte le popcorn.

Explication : Cette question était surtout là pour te faire réfléchir. Gérer une crise, c’est intense – entre excitation et angoisse. L’important est de se connaître : si tu adores la montée d’adrénaline (ou que tu restes de marbre, option D), tu es sans doute fait pour ça. Si ça te terrorise (option C), rassure-toi : ça se travaille. Avec de la formation et de l’expérience, on peut acquérir un mental d’acier petit à petit. Et si tu es moyennement chaud mais capable de t’y coller (option B), tu peux très bien devenir compétent en gestion de crise en apprenant les bonnes pratiques. En gros, rien n’est figé : ton attitude face au stress est un facteur clé, mais la préparation et l’apprentissage font le reste.

Conclusion

Alors, verdict ? As-tu le profil du communicant de crise parfait ou celui qui part en PLS à la moindre embrouille ? Fais le compte de tes réponses « judicieuses » (celles qui correspondent aux bonnes pratiques) sur l’ensemble du quiz.

  • 0 à 5 bonnes réponses – Le manager en panique : Ouille. Disons-le cash : pour l’instant, gérer une crise c’est pas ton fort. Face à la tempête, tu as tendance à perdre pied, à procrastiner ou à faire des choix hasardeux. La bonne nouvelle, c’est que ça se travaille ! Avec de l’entraînement, des plans bien préparés et peut-être un peu de yoga pour gérer ton stress, tu pourras progresser. Rome ne s’est pas faite en un jour, et ton calme en crise non plus.

  • 6 à 10 bonnes réponses – Le stratège sous tension : Pas mal du tout. Tu as les bons réflexes la plupart du temps, même si on te sent un brin fébrile par moments. En gros, tu connais la théorie et tu fais de ton mieux en pratique, mais tu peux encore gagner en assurance. Continue à affiner tes compétences, à apprendre des crises passées (les tiennes ou celles des autres), et tu deviendras de plus en plus solide. Un peu de confiance et de méthode en plus, et la prochaine crise te trouvera prêt à en découdre sans trembler (ou presque) !

  • 11 à 15 bonnes réponses – Le leader impassible : Bravo, on dirait bien que la gestion de crise, ça te connaît. Tel un roc au milieu des vagues, tu gardes ton sang-froid et tu appliques les bonnes stratégies avec assurance. Tu sais communiquer avec transparence, garder la tête froide et apprendre de chaque situation. Attention, impassible ne veut pas dire infaillible, mais clairement tu as le profil pour mener l’équipe en temps de crise. N’oublie pas de rester humble et vigilant, car même les meilleurs peuvent être surpris – mais pour l’instant, chapeau l’artiste !

Avec ce cocktail d’humour et de conseils, on espère que tu y vois plus clair sur tes affinités avec la gestion de crise. Quoi qu’il en soit, en cas de coup dur : respire un bon coup, entoure-toi d’une bonne équipe, et rappelle-toi qu’une communication honnête et humaine fait toujours la différence. Bonne chance, futur pro de la comm’ de crise !