Êtes-vous dédié aux ruptures de communication ?

Sommaire

Question :

“Diriez-vous que LaFrenchCom est d’abord un cabinet de gestion de crise à Paris pour les situations de rupture de communication dans la vie des organisations ?”

Réponse :

Nous ne dirions pas cela ainsi. D’abord parce que la communication de crise est aussi un facture de réassurance qui a vocation à anticiper, à préserver le maintien du lien de l’organisation avec ses publics et donc précisément à éviter la situation de rupture de communication évoquée. Parfois, c’est vrai, la crise nait de la rupture de la communication d’une personnalité avec sa communauté ou d’une communication maladroite d’une organisation vers ses publics. Les crises de nos clients sont parfois des crises de communication mais elles restent souvent liées à leur business pur.

Notre cabinet de conseil en gestion de crise est spécialisé dans l’accompagnement des entreprises ou des personnalités exposées traversant une phase délicate. Le métier que nous exerçons est original à plus d’un titre.  Nous accompagnons nos clients qui se demande si leur société qui est en situation de liquidation, peut encore être relancée, comment surmonter un licenciement, comment affronter une pétition contre un produit, comment sauver une marque qui a fait l’objet de rappels, .. par exemple.

Un diagnostic de quelques heures permet souvent de déterminer efficacement s’il faut changer de nom ou pas, prendre la parole ou pas, remettre de l’argent ou baisser les bras définitivement sur une campagne publicitaire déjà lancée, s’il faut fermer un chapitre de ou pas de la vie d’une marque, fermer un site ou pas, annoncer des chiffres difficiles ou pas, maintenir une fusion acquisition ou pas, annoncer un licenciement ou pas, donner une interview ou pas … nous revient le rôle de mettre en avant les avantages et les inconvénients afin d’accompagner au mieux la stratégie et les décisions de nos clients.

Sortir d’une situation financière difficile, mettre un terme à un conflit de dirigeants ou avec les actionnaires, déterminer si le marché existe encore pour le produit attaqué d’une société, dire aux banques “on vous demande un temps mort” ou pas avec le risque qu’elles le fassent fuiter dans la presse et effraient le marché…. tels sont nos enjeux quotidiens de conseillers en communication de crise. Déterminer dans telle startup ce qui a dérapé dans la communication et s’il faut changer le dirigeant ou s’il va être capable de relever la tête face à un bad buzz, voilà le pain quotidien de notre agence de gestion de crise à Paris.

Des situations de crise que les dirigeants n’ont pas nécessairement déjà vécues

Le plus souvent, c’est l’actionnaire qui appelle notre agence de gestion de crise, pas le management, assez souvent pris en défaut face aux risques. Généralement, l’entreprise s’est dégradée très vite après de bonnes années. Elle s’est assoupie et il lui faut parfois un électrochoc, car on nous appelle souvent tardivement. C’est parfois une intervention difficile en présence d’un administrateur judiciaire. Heureusement, LaFrenchCom intervient aussi en amont des crises, en anticipation des risques, quand il faut opérer une mutation dans le développement de la communication d’une entreprise par exemple.

Le pur diagnostic intervient pour 20% de nos activités. A nous de donner, en toute indépendance, la vérité aux actionnaires, qu’ils soient satisfaits ou non sur l’avenir de la communication de l’organisation. On fait des recommandations, on définit ensuite le programme de communication de crise et si nécessaire et demandé, on l’applique nous-mêmes au quotidien comme une direction de la communication externalisée afin de garantir les résultats aux clients.

Pour changer le cap d’une entreprise, face à la crise, il faut passer à l’application du programme de communication sensible, ce qui impose pour l’actionnaire dans 80% des cas de prendre le pouvoir, c’est-à-dire le mandat social. Il faut donc nous appuyer en interne sur une équipe de direction avec laquelle sera mis en application le programme de communication de crise. Car inutile de mener la stratégie de communication de crise tout seul : à coup sûr, le cabinet de gestion de crise se fait mitrailler Il faut ainsi avoir vécu des situations de rupture et de crise que le management en place n’a jamais vécues et n’est donc pas à même de gérer adéquatement. Une fois l’entreprise remise sur les rails, une piqûre de rappel est quelquefois nécessaire, pour suivre ce qui se passe du point de vue de l’image et de la réputation de l’organisation.

Une différence avec le conseil en commmunication classique qui ne juge pas les hommes dans son audit, un “assessment”. 

“Crisis manager”

A dessein, notre agence de gestion de crise à Paris se dénomme en anglais “crisis manager” car nous manageons la communication des entreprises dans les crises afin de les en faire sortir et de leur permettre de reprendre une vie normale.

Quelles compétences cela requiert-il ? Ceux qui interviennent sont à une deuxième partie de carrière. Nos consultants en communication de crise sont des managers qui ont vécu de situations similaires où il y a démoralisation du personnel de la société, où il faut parfois passer devant des tribunaux de commerce ou un grand procès médiatique et une communication sous contrainte judiciaire sensible ou encore faire face au dénigrement commercial des concurrents nécessitant un nettoyage rapide de réputation sur internet.

Résultat : Nos opérations de communication de crise sont souvent des opérations de commando. On apporte une expertise en communication momentanée, on porte un jugement sur les hommes de qui se séparer et qui conserver.

Comment se rémunère le “cow boy cabinet” comme nous a récemment désigné un journal anglosaxon ? Par des honoraires de 1500 à 5000 euros la journée, des honoraires justifiés par l’absence de recours à des consultants seniors expérimentés, la moyenne d’âge des associés intervenant chez LaFrenchComm étant de 45-55 ans. Une prime liée aux résultats qualitatifs ou quantitatifs est souvent assurée.

Notre cabinet de gestion de crise s’engage d’ailleurs à ne jamais prendre de participation dans les entreprises où il intervient alors que les actionnaires de nos clients nous le proposent souvent.

Nous ne faisons pas, comme d’autres agences de gestion de crise à Paris, d’interim de dirigeants. Notre métier n’est pas de reclasser des cadres communicants au chômage. Nous assurons la défense de l’actionnaire jusqu’au bout avec des méthodologies éprouvées.