Avocats, que faire quand votre client est dans la tourmente médiatique et affronte une crise d’image et de réputation ?
Communication sous contrainte judiciaire : la gestion médiatique en situation de crise et de litige
« À l’ère de l’instantanéisation de la diffusion des informations par les réseaux sociaux, des chaines d’informations en continu, le comportement et les déclarations des avocats sont plus que jamais scrutés à la loupe. Faire face aux médias peut donc s’avérer une expérience dangereuse pour l’avocat qui prend la chose à la légère« , dit Florian Silnicki, Expert en communication de crise qui dirige l’agence LaFrenchCom.
Comme LaFrenchCom, classée comme l’une des meilleures agences de communication de crise de France, des agences spécialisées dans la communication sous contrainte judiciaire, le must de la communication de crise, proposent aujourd’hui aux plus grands avocats et à leurs clients des plans de communication de crise pour bien gérer la communication autour des procès, des outils de relations avec les médias pour apprendre à parler aux journalistes, des conseils pour une bonne préparation à l’interview pour trouver des formules chocs qui marquent l’opinion et les règles à observer pour imposer ses messages face à ceux des concurrents.
« LaFrenchCom assure au quotidien la défense médiatique aux côtés des avocats pénalistes. LaFrenchCom agit dans l’arène médiatique quand l’avocat agit dans l’arène judiciaire. Nous sommes un duo indispensable à tous les grands procès de ces dernières années et des années à venir. Il ne peut plus y avoir de défense judiciaire sans défense médiatique. Les grands procès des dernières années témoignent de la violence des affrontements entre parties. Les experts en communication sous contrainte judiciaire, nous sommes un véritable bouclier médiatique, un véritable sarcophage pour notre client. Les critiques s’y écrasent dessus, sans jamais le traverser. Notre méthodologie garantit que notre client ne soit pas atteint par les attaques médiatiques et digitales. » affirme Florian Silnicki, Président Fondateur de LaFrenchCom.
« Il existe une grande différence entre une stratégie juridique et une stratégie médiatique. Le point de jonction entre les deux est d’une efficacité au service des intérêts médiatiques de l’avocat et de ceux de son client..« , dit Florian Silnicki qui accompagne de nombreux pénalistes parisiens et des avocats d’affaires dans leur communication sensible.
Obligation déontologique, besoin du client, pression de l’image publique, des médias et des réseaux sociaux, que doit faire l’avocat quand survient la crise ?
Si les chaînes d’information en continu et les réseaux sociaux changent la façon de diffuser les nouvelles alors que : tout est instantané et répété cent fois plutôt qu’une, ce contexte change aussi la façon de gérer les crises et les procès médiatisés. Florian Silnicki a conseillé les nombreux avocats participants à la formation « La gestion médiatique en situation de crise et de litige (Litigation PR ou communication sous contrainte judiciaire) » sur cet épineux sujet.
« Cette formation rencontre un grand succès. Nous sommes d’ailleurs de plus en plus sollicités à l’étranger pour délivrer cette formation à la communication sous contrainte. Les avocats sont très demandeurs. Ils ont vu l’évolution médiatique. Ils voient sans cesse leurs clients condamnés médiatiquement avant d’être jugés par le tribunal. Ils se disent qu’ils doivent réagir. » détaille Florian Silnicki.
« Qu’est-ce qu’une crise ? », a d’abord défini Florian Silnicki. Une crise découle d’une situation qui s’emballe et qui devient hors de contrôle. Une crise peut être quelque chose qu’on a vu se profiler depuis un moment ou qui survient subitement, et les médias s’en emparent. Ou, autre scénario possible, la crise est existante, les médias ne le savent pas encore et la question se pose : qu’est-ce qu’on fait ? Le client affecté souhaitera être conseillé. Le but à atteindre sera de rétablir la perception du public pour s’assurer que les affaires puissent continuer ou que la réputation soit restaurée.
Le plan de gestion de crise
Florian Silnicki a énuméré les composantes d’un plan de gestion de crise sous contrainte judiciaire qui poursuit l’objectif de véhiculer les bonnes informations, au bon moment et aux bonnes personnes face à ceux des parties adverses. En résumé, un plan de gestion de crise sous contrainte judiciaire comprend l’identification des acteurs clés qui peuvent composer une cellule de crise autour du client, des personnes essentielles au pouvoir décisionnel et en nombre restreint, afin que les décisions se prennent rapidement pour protéger l’image et la réputation du client et de ses entreprises par exemple.
Le plan de communication sous contrainte judiciaire prévoit la mise en place d’une équipe de spécialistes de la communicants de crise aux côtés des avocats. Chacun apportera son point de vue à la cellule de crise en fonction de son champ d’expertise. Le nerf de la guerre étant l’information, la gestion de la crise exige de compiler l’information, rechercher les réponses et les explications qu’on ne connaît pas aux nouvelles questions posées par les médias afin d’éviter tout feuilletonnage médiatique. On pourra ensuite mieux jauger ce qui doit être communiqué et ce qui ne doit pas l’être au service des intérêts du client.
Une veille de la couverture médiatique sera aussi nécessaire, pour anticiper les coups ou la tendance de traitement de l’information sur le jugement, l’affaire judiciaire et le client. Quand le client est un chef d’entreprise, il faut également informer les administrateurs, actionnaires et employés afin d’imposer son récit, il faut éviter qu’ils l’apprennent de l’extérieur car ils seront vos premiers ambassadeurs. Les médias se tourneront vers eux à un moment ou à un autre.
Le plan de communication de crise
Le plan de communication sous contrainte judiciaire découle du plan général de gestion de la crise. Il explique comment communiquer avec les médias et définit à qui on veut s’adresser et dans quel but. Les réponses orienteront quoi dire et comment le présenter.
Généralement, les spécialistes de la communication sous contrainte judiciaire comme Florian Silnicki préconisent une attitude proactive plutôt que défensive, c’est-à-dire saisir la nouvelle et la contrôler.
« Un peu comme les avocats font lors des interrogatoire quand ils ont une patate chaude dans le dossier, qu’ils ignorent comment le juge va réagir et qu’ils la sortent eux-mêmes pour la gérer autant que possible, » a comparé Florian Silnicki, précisant que deux ou trois messages clés, extrêmement précis et comportant des mots simples, sont recommandés en matière de communication sous contrainte judiciaire.
L’identification du porte-parole du client est également un aspect crucial du plan de communication sous contrainte judiciaire. « Quelqu’un qui a de l’empathie naturelle dans la voix, qui dégage de la crédibilité, qui a l’air intelligent, vif et allumé, qui regarde les gens et fait passer son message en donnant l’impression que chaque personne est importante. Quelqu’un qui pourra résister à la pression médiatique » détaille Florian Silnicki.
Les spécialistes en communication recommandent parfois que l’avocat agisse comme porte-parole de son client dans les médias. Ce n’est pas la règle parce qu’il y a une certaine méfiance du public à l’égard de la profession d’avocat. « Il peut cependant y avoir exception si ce sont des aspects juridiques qui sont en cause et qui nécessitent des explications. » dit Florian Silnicki.
Le plan de communication comprendra aussi une solide préparation du porte-parole.
Le rôle de l’avocat face à la communication de crise
Comment l’avocat doit-il gérer ses obligations en cas de crise ? En sachant s’entourer de spécialistes en communication, conseille Florian Silnicki. Cependant, dit Florian Silnicki : « Pour éviter les conflits entre professionnels du droit et professionnels de la communication, il faut accepter la complémentarité comme un principe de base. Nous travaillons au quotidien main dans la main avec les avocats. Nous sommes leurs alliés face à des médias toujours plus agressifs et déterminés. »
Il faut aussi demeurer prudent en regard du Code de déontologie, demeurer indépendant et éviter les conflits d’intérêts, réels ou simplement d’apparence. Il faut aussi accepter les limites de ses compétences. Il faut dégager son horaire pour offrir une grande disponibilité. Il faut d’autre part demeurer vigilant pour ne pas faire perdre au client le bénéfice du secret professionnel. C’est d’ailleurs le danger qui guette l’avocat qui agit comme porte-parole.
Prudence, respect, vigilance. « Que la crise demeure celle du client et ne devienne pas celle de l’avocat. » déclare Florian Silnicki.
L’avocat et la communication de crise
Pour les avocats, parler aux médias n’est pas sans risque. Toutefois l’exercice est devenu utile et nécessaire dans une société où la communication est aujourd’hui accélérée avec le développement des moyens modernes de communication (internet et réseaux sociaux). Dès lors l’exposition des professionnels que sont les avocats est de plus en plus périlleuse car il existe une véritable obligation pour la défense d’éviter à tout prix de contribuer au buzz médiatique surtout en matière pénale.
De plus en plus, les journalistes sollicitent les avocats surtout quand les faits convoquent l’actualité, en situation communicationnelle particulière, notamment en « période de crise ». L’Affaire du Thalys est à ce titre l’exemple le plus récent.
Il convient de rappeler, que dans le cadre d’une affaire pénale, quand un individu est
mis en cause et placé en garde à vue, au moins deux règles de procédure pénale, s’imposent à l’avocat :
• d’abord, l’article 11 du code de procédure pénale « sauf dans les cas, où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction est secrète. Toute personne qui concours à cette procédure, est tenue au secret professionnel dans les conditions et sous les peines des articles 226-13 et 226-14 du code de procédure pénale ».
• puis un second article, celui issu de la loi du 14 avril 2011, portant réforme de la procédure pénale et notamment de la présence des avocats lors des gardes à vue, article 63-4-4 : « sans préjudice de l’exercice des droits de la défense, l’avocat ne peut faire état auprès de quiconque pendant la durée de la garde à vue ni des entretiens avec la personne qu’il assiste, ni des informations qu’il a recueilli en consultant les procès-verbaux, en assistant aux auditions et aux confrontations ».
S’ajoute à ces deux textes de procédure pénale la règle cardinale en matière déontologique :
• l’article 2 du règlement intérieur national prévoit que « L’avocat est le confident nécessaire du client. Le secret professionnel de l’avocat est d’ordre public. Il est général, absolu et illimité dans le temps ».
Dès lors, s’il convient de rappeler que l’opinion publique n’est pas institutionnellement un tribunal, et en matière pénale seuls le tribunal correctionnel ou la cour d’assises prononcent des décisions, hors le champ de la Cour de cassation. Pourtant l’opinion publique se comporte désormais en véritable tribunal au mépris des règles les plus évidentes comme la présomption d’innocence ou le principe du doute qui profite à l’accusé. Voilà pourquoi il est essentiel pour les avocats de se faire accompagner par des spécialistes de la communication sous contrainte judiciaire qui sauront protéger l’image de l’avocat et du client dans les médias.
Le temps judiciaire n’est pas le temps médiatique et quand on décide de parler aux médias, la moindre contradiction est captée et elle nourrit pour toute la suite le dossier pénal.
Nul ne peut reprocher à l’avocat de profiter d’une fenêtre médiatique et dès lors de se mettre en avant… Oui cela est possible… Mais pas avant le client et jamais au détriment des intérêts du client. En aucun cas la défense ne doit constituer le dernier clou du cercueil médiatique dans lequel le mis en cause est enfermé, car nous sommes au stade de la présomption d’innocence… quand bien même de nos jours cette règle subit l’outrage du temps et la flagellation du tribunal médiatique.
Pour éviter de dégrader leur image, il convient aujourd’hui que les avocats développent un module de formation relatif à la communication de crise et à la communication sous contrainte judiciaire des avocats, puisqu’aujourd’hui la loi autorise ce pas en avant qui colore notre pratique d’une « américanisation ». Cette obligation de formation doit se nourrir du triptyque suivant :
• respect des règles de déontologie,
• respect des règles de procédure,
• respect des règles et des codes du paysage audiovisuel et de la presse.
La profession d’avocat est exigeante mais passionnante et il nous faut surtout leur rappeler que dans les médias une affaire chasse l’autre, l’information d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain et sera souvent morte la semaine prochaine, alors que dans le monde judiciaire, le temps est un facteur important.
En acceptant de défendre les femmes et les hommes qui leur font confiance, les avocats ont accepté de pénétrer l’intimité de leur humanité. Cette intimité doit être absolument protégée et elle constitue un sanctuaire dont ils ne doivent sortir uniquement si l’intérêt du client le commande.
Quand un avocat n’est pas sûr de maîtriser sa communication et celle de son client, et c’est normal puisque ce n’est pas son métier, il faut tout simplement se taire et garder le silence face aux médias ou choisir de se faire accompagner par des spécialistes de la communication sous contrainte judiciaire qui garantiront que votre message s’impose à l’opinion publique.
Dès lors, avec ses conseillers en communication sous contrainte judiciaire, face aux ardeurs de la clameur publique, l’avocat protégera efficacement celui qui lui fait confiance.