Astreinte de crise 24h/24 7j/7

À quoi sert un dircom ?

80 % des journalistes n’accordent aucun crédit aux responsables de la communication des entreprises en situation de crise ! C’est l’un des enseignements de l’étude CSA, réalisée pour le compte de W&Cie et Profile PR, sur la perception par les journalistes de la communication de crise des chefs d’entreprises. 

Un résultat qui, sans remettre en cause l’utilité du directeur de la communication, pose la question de sa mission au sein de l’entreprise.

Il semble que son rôle d’organisateur de la stratégie de communication corporate (notamment publicitaire et commerciale mais aussi les relations presse) lui ôte toute légitimité pour délivrer l’information claire et transparente que les journalistes attendent des entreprises confrontées à une situation de crise.

Sans surprise, l’interlocuteur qu’ils privilégient (à 55 %) pour porter la parole de l’entreprise est son patron, qu’ils estiment malheureusement trop réticent à répondre aux questions (95 %) et difficilement joignable (85 %). 

Sachant qu’ils considèrent également à 85 % que les dirigeants sont mal préparés à la gestion des relations avec les médias dans un moment de crise, nous avons déjà un début d’explication sur le peu d’empressement des chefs d’entreprise à aller au feu lors d’une gestion de crise.