La communication de crise est une expertise, un vrai métier
Les dirigeants doivent communiquer absolument. Rien ne doit être laissé au hasard dans une stratégie de communication corporate.
La communication est aussi importante que la finance dans une entreprise. Toute entreprise (et pas que les grandes!) peut être dévastée par une stratégie de communication de crise maladroite face à une polémique médiatique ou un mauvais article dans la presse. En communication de crise, il faut anticiper les risques.
La pression de la transparence informationnelle exige que l’entrepreneur, le dirigeant s’implique dans cette discipline. De plus, aujourd’hui, la personnalité du dirigeant compte et doit être appréhendée par le directeur de la communication. Ce n’est jamais simple de prendre position face aux bouleversements du monde (dérèglement climatique, interpellations citoyennes, raison d’être des entreprises…). Ces mutations ont nécessairement un impact sur la communication des entreprises et des dirigeants.
Les consultants en communication de crise, des gestionnaires immunisés à la polémique
Une des qualités du communicant de crise, ce « spin doctor de la crise » est d’être et de rester immunisé à la crise médiatique. ll faut avoir la personnalité de la fonction. Nous évoluons dans toutes les sphères de la crise, du scandale, de la polémique et du risque sanitaire, industriel, chimique, …. A chaque fois que nous traduisons le réel dans une stratégie de communication, c’est la vérité d’une situation à un dirigeant qui s’exprime.
Etre un conseiller en communication de crise, travailler dans une agence de gestion de crise, c’est être habités par une réelle humilité. Face à la crise, les étiquettes collées par l’opinion comptent peu, à la vérité. Dans la crise, pour ces femmes et ces hommes de pouvoir, ces patrons de PME comme les dirigeants du CAC 40, pour ces entrepreneurs comme pour ces présidents : tout va trop vite, l’information, les médias, les influenceurs, …. Le pouvoir isole et les enjeux d’image sont souvent plus complexes qu’il n’y parait.
Le temps rétablit toujours la vérité des faits.
L’image de marque s’use vite et il faut être très prudent surtout au coeur de la crise, quand le temps s’accélère. Il faut la gérer, avec constance et avec de vrais professionnels de la communication.
La presse écrite, radios et télévisions cheminent, comme elles peuvent, sur les routes du véridique, de l’information certifiée et garantie, vérifiée et de l’éthique. La pression du Net, les réseaux sociaux, l’immédiateté de Twitter, la force des blogs, de l’information numérisée ont créé une émulation informationnelle. Les mensonges des entreprises et de leurs dirigeants sont davantage débusqués et cloués, à terme, au pilori de l’opinion publique mondiale. Les exemples sont trop nombreux.
Les médias s’appliquent à donner le « pourquoi » des événements des crises. Selon l’adage de la profession, « Ils sont à la recherche de la vérité pour le bien public ». Tous accompagnent et témoignent de l’histoire contemporaine des crises. La plupart font bien leur boulot.
L’influence des médias reste vigoureuse et résistante.