Le risque naturel, c’est un phénomène qui impacte un milieu anthropisé vulnérable, une activité humaine exposée et sensible à un aléa. Toutefois, l’aléa naturel est une notion de plus en plus discutée au regard de l’impact humain sur le réchauffement climatique, phénomène qui conduit à une intensification des manifestations naturelles, comme les ouragans.
Le Rôle de l’Humain dans les Aléas Naturels
L’impact humain sur le réchauffement climatique est aujourd’hui indéniable, et ce phénomène anthropique conduit inévitablement à une augmentation de l’intensité des manifestations naturelles. Les ouragans, par exemple, se sont intensifiés ces dernières années, provoquant des dommages de plus en plus importants et fréquents sur les milieux anthropisés.
L’Effet Domino des Aléas Naturels
L’ouragan en lui-même peut engendrer une série d’autres aléas naturels, comme des précipitations intenses, une surcote marine et potentiellement une submersion marine, de l’érosion du trait de côte, des glissements de terrain et sous-marins, etc. Mais l’impact d’un ouragan ne s’arrête pas à ces aléas naturels : il peut également déclencher des aléas technologiques. On se souvient par exemple de l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011, engendrée par un tsunami d’origine sismique suite à un séisme.
Risques Systémiques et Limites Administratives
Ces risques systémiques, ou NaTech, ne connaissent pas de limites administratives. Ils se produisent à une échelle qui dépasse largement celle d’une commune, d’un département ou d’une région. Ils impactent bien au-delà d’une seule entité ou d’un seul ministère. Pourtant, la gestion de ces crises est souvent cantonnée à un cloisonnement spatial, ce qui obstrue une vision plus large de l’impact de l’aléa et occulte une gestion des risques systémique.
Il est donc nécessaire de repenser notre approche des aléas et des risques naturels. Il ne s’agit plus seulement de prendre en compte les conséquences directes d’un phénomène, mais aussi d’envisager les effets en cascade qu’il peut engendrer. De plus, il est crucial de dépasser les cloisonnements administratifs pour envisager une gestion des risques à l’échelle du système impacté, et non plus seulement à l’échelle d’une entité ou d’une zone géographique déterminée. La gestion des risques doit devenir systémique pour faire face aux défis posés par les crises de demain.