Au sein de l’orchestre complexe que constitue la cellule de crise d’une entreprise, l’historien joue un rôle souvent sous-estimé, bien que fondamental. En tant que gardien du livre de bord, ou main courante, il contribue non seulement à la gestion ordonnée de la crise, mais aussi à la responsabilité organisationnelle et à l’apprentissage post-crise. Explorons plus en détail la fonction de l’historien dans la cellule de crise.
L’Historien : une fonction-clé au sein de la Cellule de Crise
L’historien n’est pas simplement un scribe ou un documentaliste. Il est l’archiviste du temps présent, consignant de manière précise et détaillée chaque événement, décision, tâche assignée, leur niveau de priorité et d’achèvement. Ce rôle, loin d’être administratif, est crucial pour une communication fluide et une prise de décision rapide. Le livre de bord, tenu par l’historien, est le fil conducteur qui guide l’organisation à travers le labyrinthe de la crise.
L’importance cruciale de la Main Courante de la Cellule de Crise
Au-delà de sa valeur opérationnelle, le livre de bord est aussi un outil juridique essentiel. En cas de mise en cause de l’entreprise, ces documents peuvent être réclamés par les autorités judiciaires. Par conséquent, chaque entrée doit être soigneusement consignée, vérifiée et validée. La discipline et la rigueur dans la tenue de la main courante sont non seulement une question de bonne pratique, mais peuvent aussi avoir des conséquences juridiques importantes.
Un soutien de choix pour le Coordinateur de crise
Dans le contexte agité de la gestion de crise, l’historien est également un allié précieux pour le coordinateur de crise. En fournissant une vue d’ensemble des actions en cours, des délais et des échéances, l’historien aide à identifier les points faibles, à réévaluer les priorités et à rectifier le tir si nécessaire. Leur collaboration permet d’optimiser la gestion de crise, minimisant les erreurs et les oublis.
Le livre de bord, un outil d’apprentissage post-crise
Enfin, le livre de bord est une source précieuse d’enseignements une fois la crise passée. Il permet de réaliser un retour d’expérience structuré, pour identifier les forces et faiblesses de la gestion de crise, et pour améliorer les protocoles futurs. L’histoire écrite par l’historien est ainsi une ressource pour un apprentissage organisationnel continu.
La fonction de l’historien au sein de la cellule de crise est loin d’être anecdotique. C’est une responsabilité essentielle pour la gestion efficace des crises, pour la responsabilité organisationnelle et pour l’apprentissage post-crise. Alors, n’oubliez pas, en temps de crise, de donner à l’historien toute l’attention qu’il mérite !
Dans l’arène tumultueuse de la gestion de crise, le rôle d’un historien peut sembler hors de propos ou peu pertinent. Cependant, cet acteur discret joue un rôle crucial, contribuant à la gestion efficace des crises et à la résilience de l’entreprise.
L’historien dans la cellule de crise est le dépositaire du livre de bord, aussi nommé “main courante”. Ce document est une chronologie précise des événements, des décisions prises, des tâches assignées et effectuées, ainsi que leur niveau de priorité et d’achèvement. Il est un outil vital pour une gestion de crise efficace car il favorise la circulation adéquate de l’information, permettant une vérification rigoureuse des données entrantes, une gestion de projet précise, et une prise de décision rapide.
La Main Courante, une source essentielle de preuves
Le livre de bord ne sert pas uniquement à garder une trace de la gestion de la crise. Il est aussi un élément de preuve potentiel en cas de mise en cause de l’entreprise. Le contenu de ce document doit être noté avec discipline et rigueur, et la fonction juridique de l’entreprise doit veiller à sa bonne tenue de manière régulière.
L’historien, un aide précieux pour le Coordinateur
L’historien joue également un rôle d’assistant pour le coordinateur de crise. Il aide à identifier les “points faibles” persistants, les actions inachevées, et à surveiller les délais de réalisation des travaux. Il offre un soutien précieux dans la gestion des points fixes.
Le livre de bord, une source d’apprentissage post-crise
Une fois la crise passée, le livre de bord devient un outil d’apprentissage. Il aide à préparer un retour d’expérience, permettant d’identifier les domaines d’amélioration dans la gestion de l’information et sa prise en compte.
Donc, en temps de crise, ne négligez jamais l’importance d’une bonne tenue des notes et du partage d’information avec l’historien de la cellule de crise. Ce rôle, bien que discret, peut être déterminant pour la résolution de la crise et le maintien de la réputation de l’entreprise.