Question :
« Quand un journaliste appelle sur un sujet sensible, que dois-je faire ? »
Réponse :
1. Identifiez correctement à quel type de média vous avez affaire et quel genre d’information le journaliste s’attend à obtenir. La presse spécialisée, par exemple, peut se permettre le luxe de détails impensables pour un reportage télévisé de 30 secondes.
2. Préparez-vous en rédigeant une courte liste de vos messages les plus importants et en mettant à jour vos connaissances du sujet. Plus vous serez préparé, meilleure sera l’interview avec le journaliste.
3. Ajustez votre vocabulaire au public visé. Le jargon d’initié n’a pas sa place dans une émission d’affaires publiques. Pas plus que les généralités dans un magazine spécialisé.
4. Soyez bref et concis. Vous ferez de la « dentelle » une fois que vous aurez transmis votre message principal.
5. Autant que faire se peut, illustrez vos propos avec des exemples concrets, des analogies ou encore avec vos expériences personnelles.
6. Évitez les réponses du genre « pas de commentaires ». Il vaut mieux expliquer pourquoi on préfère se taire que de passer pour quelqu’un qui a un squelette dans son placard.
7. Vous ne connaissez pas la réponse ? Référez votre interlocuteur à une source crédible.
8. Ne dites que ce que vous voulez qui soit publié ou entendu. Méfiez-vous des déclarations off the record. Et gardez en mémoire que vous n’aurez peut-être jamais plus une seconde chance de vous exprimer sur le même sujet pour rectifier votre tir.
9. De façon générale, informez régulièrement les journalistes intéressés par votre secteur d’activités et pas seulement en temps de crise ! – des objectifs de votre entreprise, de son marché, etc. Mais évitez le surplus d’informations ou le harcèlement téléphonique qui ont le don d’irriter les représentants des médias.