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Communication : Pourquoi Le Message Ne Passe Plus, Bernard Emsellem

Communication : Pourquoi Le Message Ne Passe Plus, Bernard Emsellem

Dans son ouvrage Communication : Pourquoi Le Message Ne Passe Plus, Bernard Emsellem, ancien directeur de la communication de la SNCF, livre une analyse perspicace sur les mutations nécessaires dans le domaine de la communication des entreprises. S’appuyant sur son expérience, Bernard Emsellem argumente avec conviction que les méthodes traditionnelles de communication corporate ne suffisent plus dans le contexte actuel. Sa critique porte sur l’adhérence persistante à des modèles mécanistes de communication, qui, selon lui, échouent à engager efficacement avec les publics dans un environnement marqué par une demande croissante d’acceptabilité sociétale.

1. L’Acceptologie : Au Cœur de la Communication Moderne : Bernard Emsellem introduit et défend vigoureusement le concept de l’acceptologie, qu’il positionne comme une discipline essentielle pour les communicants d’aujourd’hui et de demain. Cette approche, centrée sur l’écoute et le dialogue, vise à surmonter les barrières de la communication en mettant l’accent sur la compréhension et l’acceptation des messages par les divers publics. Cette perspective enrichit considérablement le champ de la communication en proposant des stratégies plus inclusives et participatives.

2. Au-delà de l’Image : Bernard Emsellem critique la tendance à réduire la communication à la gestion de l’image, soulignant la nécessité de réhabiliter sa fonction fondamentale : l’apport de sens, d’information, et de clés de compréhension. Cette vision redonne à la communication son rôle primordial de facilitateur de compréhension mutuelle et de vecteur de sens, essentiel dans un monde où l’information est abondante mais souvent mal interprétée ou ignorée.

3. Les Trois Composantes de la Communication Organisationnelle : L’auteur Bernard Emsellem propose un cadre de référence pour la communication des entreprises articulé autour de trois piliers : l’identité (ce qu’une organisation est), la contribution (ce qu’elle fait) et la relation (la manière d’être et de faire). Cette approche holistique permet de concevoir la communication comme un écosystème dynamique où chaque composante interagit et contribue à la construction d’une image cohérente et authentique de l’organisation.

4. Implications pour les Professionnels et les Étudiants : Communication : Pourquoi Le Message Ne Passe Plus est une lecture incontournable tant pour les professionnels en exercice que pour les étudiants en communication. L’ouvrage offre des insights précieux et des stratégies pratiques pour naviguer dans le paysage complexe de la communication moderne. Il encourage les professionnels à adopter une posture d’ouverture, à favoriser le dialogue et à construire des stratégies de communication qui résonnent véritablement avec les attentes et les besoins des publics.

Pour les experts en communication de crise comme moi, ce livre sert de rappel puissant que la clé du succès réside dans l’écoute, le dialogue et une compréhension profonde des dynamiques sociétales.

Dans cette ère de l’information instantanée et de la communication digitale, le livre de Bernard Emsellem Communication : Pourquoi Le Message Ne Passe Plus se présente comme un phare guidant les professionnels à travers les tempêtes potentielles de la communication de crise. La pertinence de son message ne se limite pas uniquement à la gestion quotidienne de la communication, mais s’étend à la capacité d’une organisation à naviguer et à surmonter efficacement les crises.

5. La Communication de Crise Réinventée : L’une des leçons les plus précieuses que l’on peut tirer de cet ouvrage est la nécessité de repenser la communication de crise. Bernard Emsellem nous montre que dans un monde où les stakeholders sont plus informés, plus exigeants et plus critiques, les vieilles recettes de gestion de crise ne fonctionnent plus. La transparence, l’authenticité et la rapidité sont les nouveaux piliers sur lesquels construire une stratégie de communication de crise robuste. Ce changement de paradigme exige des communicants de crise qu’ils soient non seulement des gestionnaires de l’information mais aussi des constructeurs de confiance.

6. Vers une Stratégie de Communication Plus Inclusive : Bernard Emsellem argumente en faveur d’une approche de communication plus inclusive, qui reconnaît et valorise la diversité des publics. Cette approche nécessite une compréhension profonde des différentes perspectives et un engagement à dialoguer sur des bases équilibrées. Dans le contexte de la crise, cela signifie aller au-delà du simple fait de diffuser des informations pour véritablement engager les parties prenantes dans un échange significatif. Ce processus contribue non seulement à désamorcer les tensions, mais aussi à bâtir une base solide pour la résolution de la crise.

7. L’importance de l’Écoute et du Dialogue : Le concept d’acceptologie, tel que présenté par Emsellem, souligne l’importance cruciale de l’écoute active et du dialogue ouvert. En période de crise, ces deux éléments deviennent encore plus vitaux. Ils permettent non seulement de saisir la complexité des perceptions et des émotions du public, mais aussi d’identifier des solutions qui sont réellement pertinentes et acceptables pour toutes les parties concernées. L’écoute active et le dialogue contribuent à transformer la crise en une opportunité de renforcer la relation entre l’organisation et ses publics.